Présentation

Woojung Park est un artiste sud-coréen né en 1972. Jusqu’à la fin de son service militaire, il vit à Busan, le plus grand port de la Corée du sud et part pour la France en 1996.

Après ses études aux Beaux Arts de Valence, il se dirige vers Paris pour se consacrer à deux domaines qui lui resteront chers: l’écriture cinématographique et la philosophie qui lui permettront de renouer doucement avec son pays d’origine qu’il connaît finalement peu. Hormis la langue, Woojung réalise que l’histoire, les valeurs et les traditions de son pays lui sont flous et lointains. A son retour en Corée du sud, le photographe fait l’expérience d’un décalage - toujours plus grand - entre une culture à la fois moderniste et traditionnelle. Un pays en perpétuel changement où une année suffit pour remodeler tout un tableau rural et traditionnel. Avec son regard neuf sur son pays natal, l’artiste photographie ce contraste.

“Tempête au Jardin d’Eden“ est la série avec laquelle l’artiste retrouve ses racines. Dans la nuit du 2 septembre 2010, le typhon Kompasu frappe la Corée du sud. Quelques jours auparavant à SongDo - polder où se construit une gigantesque ville d’affaire - se fête l’ouverture de la Bible Expo, foire très attendue dans ce pays composé au tiers de chrétiens. Woojung Park se promène le lendemain au milieu des ruines du lieu d’exposition. Une exposition d’art contemporain? Un parc forain abandonné?

Il photographie un deuxième écart: le calme paisible et ensoleillé après le passage de la déferlante nature. Alors que toutes les installation des hommes illustrent la création de la nature et de l’Humanité, cette série de photographies capte, elle, le court et violent instant où la nature reprend le dessus. Alors que l’exploration urbaine retient l’abandon de lieux où la nature essaye tant bien que mal de retrouver sa place,Woojung Park saisit la force et la véhémence de celle-ci.
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Qui est l'artiste ?

Woojung Park est un artiste sud-coréen né en 1972. Jusqu’à la fin de son service militaire, il vit à Busan, le plus grand port de la Corée du sud et part pour la France en 1996.Après ses études aux Beaux Arts de Valence, il se dirige vers Paris pour se consacrer à deux domaines qui lui resteront chers: l’écriture cinématographique et la philosophie qui lui permettront de renouer doucement avec son pays d’origine qu’il connaît finalement peu. Hormis la langue, Woojung réalise que l’histoire, les valeurs et les traditions de son pays lui sont flous et lointains. A son retour en Corée du sud, le photographe fait l’expérience d’un décalage - toujours plus grand - entre une culture à la fois moderniste et traditionnelle. Un pays en perpétuel changement où une année suffit pour remodeler tout un tableau rural et traditionnel. Avec son regard neuf sur son pays natal, l’artiste photographie ce contraste.“Tempête au Jardin d’Eden“ est la série avec laquelle l’artiste retrouve ses racines. Dans la nuit du 2 septembre 2010, le typhon Kompasu frappe la Corée du sud. Quelques jours auparavant à SongDo - polder où se construit une gigantesque ville d’affaire - se fête l’ouverture de la Bible Expo, foire très attendue dans ce pays composé au tiers de chrétiens. Woojung Park se promène le lendemain au milieu des ruines du lieu d’exposition. Une exposition d’art contemporain? Un parc forain abandonné?Il photographie un deuxième écart: le calme paisible et ensoleillé après le passage de la déferlante nature. Alors que toutes les installation des hommes illustrent la création de la nature et de l’Humanité, cette série de photographies capte, elle, le court et violent instant où la nature reprend le dessus. Alors que l’exploration urbaine retient l’abandon de lieux où la nature essaye tant bien que mal de retrouver sa place,Woojung Park saisit la force et la véhémence de celle-ci.

Quand est né(e) Woojung Park ?

L'année de naissance de l'artiste est : 1972