Naji Ahmed Saeid

La question d’être artiste interroge Ahmed Saied depuis son enfance. Ahmed pratique, donc et essaie de mener une vie normale, ingènieur puis architecte d’intérieur, il commence à exposer puis il prend progressivement conscience que le démon de l’art s’est penché sur son berceau. En 2001, le contact avec la matière du bronze marque un tournant décisif dans sa carrière et les états de création se multiplient et deviennent de plus en plus intenses Voyageur dans l’âme, il chemine à travers le monde comme en lui-même, L’exil, Ahmed Saeid en fait plus qu’un mode de vie, un mode d’être. Il porte comme un regard en biais sur le monde qui l’entoure, qui lui en fait immanquablement apercevoir le côté profondément relatif. Il s’installe en France, à Paris pour les similitudes inattendues avec Bagdad, la forme des quartiers, les marchés? Tombé amoureux de la France, la capitale retrouve son rôle de port d’attache des artistes


Ahmed Saeid, après de solides études à Bagdad, est contraint à l'exil. Il finit par s'installer à Clichy-la-Garenne où il réside depuis plusieurs années.
Il a récemment travaillé avec JAF pour une exposition au Pavillon Vendôme qui célébrait la liberté d'expression : "Naji et Jaf s'emmêlent les crayons".
Son thème de prédilection : le cadre. "Alors que nous voyons tant de gens rechercher les conditions de leur propre enfermement à une époque qui tend à faire exploser tous les cadres, Ahmed Saeid (Naji) nous propose un art malicieux qui nous encourage à vivre plus poétiquement en cherchant nous-mêmes à sortir de notre cadre."  (Pierre-Yves Mansat)