Présentation

Traduire la ville à travers ses masses et sa structure : questionner la surface picturale, affirmer la direction du geste et transformer.

Autodidacte, Bernadette Broussal navigue entre expression spontanée et savoirs techniques pour faire de l'espace de la page blanche un univers éloquent, faisant émerger du collage ses paysages urbains. Parfois portuaires, parfois d'ailleurs, souvent familières, elle s'attache à faire vibrer le trait et la tâche pour les accorder sensiblement.

Mon œil apprend à chaque coup de pinceau à déterminer le sens du sujet. Ma main trouve comment transposer sur la toile le foisonnement des lignes de la ville, les silhouettes de ses habitants. Mon esprit questionne ma mémoire pour savoir de quel outil je vais tirer le meilleur rendu. Au final il reste le sentiment d'une ville longuement scrutée : le jeu des couleurs décrit la chaleur, les odeurs, les bruits. La vibration des lignes développe son rythme et son peuplement. Sur la peau d'un collage déjà bien chargée, je trouve la première accroche de mon trait, celui qui dit « il était une fois… ».

Le trait se déroule, s'accrochant sur les reliefs du collage. Je laisse dévier ma main, je laisse les silences, je n'essuie pas les gouttes, je continue d'avancer, découvrant ce que les aspérités du collage permettent de dire ou pas. Le dessin vibre d'une façon propre à lui-même, la matière donnant une résistance au tracé nécessaire à affirmer sa direction ou a en choisir une autre.

Les hésitations du trait sont aussi sincères que l'hésitation du regard sur l'objet de son étude et que la compréhension sur l'objet de sa découverte. Traduire une multitude de détails dans une masse cohérente, choisir, organiser les gestes, se souvenir de la cohérence du sujet… pour rendre ma traduction la plus éloquente et fidèle au sentiment que je porte face à ce qui m'inspire tant.


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Toutes les œuvres de Bernadette Broussal
Peinture, Rue, version bleue, Bernadette Broussal

Rue, version bleue

Bernadette Broussal

Peinture - 20 x 20 x 2 cm

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Peinture, Architecture, Bernadette Broussal

Architecture

Bernadette Broussal

Peinture - 73 x 116 x 2 cm

950 €

Peinture, Avenu USA, Bernadette Broussal

Avenu USA

Bernadette Broussal

Peinture - 73 x 116 x 2 cm

950 €

Peinture, Ville, Bernadette Broussal

Ville

Bernadette Broussal

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700 €

Peinture, Toits de Paris, Bernadette Broussal

Toits de Paris

Bernadette Broussal

Peinture - 116 x 89 x 2 cm

1 000 €

Peinture, Port du vieux Dieppe, Bernadette Broussal

Port du vieux Dieppe

Bernadette Broussal

Peinture - 50 x 73 x 2 cm

500 €

Peinture, Gare, Bernadette Broussal

Gare

Bernadette Broussal

Peinture - 30 x 30 x 1.5 cm

150 €

Peinture, Escaliers de Montmartre, Bernadette Broussal

Escaliers de Montmartre

Bernadette Broussal

Peinture - 60 x 60 x 2 cm

400 €

Peinture, Perspective avec voitures, Bernadette Broussal

Perspective avec voitures

Bernadette Broussal

Peinture - 60 x 60 x 2 cm

400 €

Peinture, Voies ferrées (vert), Bernadette Broussal

Voies ferrées (vert)

Bernadette Broussal

Peinture - 20 x 20 x 2 cm

80 €

Peinture, Usine, Bernadette Broussal

Usine

Bernadette Broussal

Peinture - 60 x 73 x 2.4 cm

Vendue

Peinture, Rue de Rennes, Bernadette Broussal

Rue de Rennes

Bernadette Broussal

Peinture - 100 x 50 x 2 cm

Vendue

Peinture, Tgv, Bernadette Broussal

Tgv

Bernadette Broussal

Peinture - 20 x 20 x 1.5 cm

Vendue

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Qui est l'artiste ?

Traduire la ville à travers ses masses et sa structure : questionner la surface picturale, affirmer la direction du geste et transformer.

Autodidacte, Bernadette Broussal navigue entre expression spontanée et savoirs techniques pour faire de l'espace de la page blanche un univers éloquent, faisant émerger du collage ses paysages urbains. Parfois portuaires, parfois d'ailleurs, souvent familières, elle s'attache à faire vibrer le trait et la tâche pour les accorder sensiblement.

Mon œil apprend à chaque coup de pinceau à déterminer le sens du sujet. Ma main trouve comment transposer sur la toile le foisonnement des lignes de la ville, les silhouettes de ses habitants. Mon esprit questionne ma mémoire pour savoir de quel outil je vais tirer le meilleur rendu. Au final il reste le sentiment d'une ville longuement scrutée : le jeu des couleurs décrit la chaleur, les odeurs, les bruits. La vibration des lignes développe son rythme et son peuplement. Sur la peau d'un collage déjà bien chargée, je trouve la première accroche de mon trait, celui qui dit « il était une fois… ».

Le trait se déroule, s'accrochant sur les reliefs du collage. Je laisse dévier ma main, je laisse les silences, je n'essuie pas les gouttes, je continue d'avancer, découvrant ce que les aspérités du collage permettent de dire ou pas. Le dessin vibre d'une façon propre à lui-même, la matière donnant une résistance au tracé nécessaire à affirmer sa direction ou a en choisir une autre.

Les hésitations du trait sont aussi sincères que l'hésitation du regard sur l'objet de son étude et que la compréhension sur l'objet de sa découverte. Traduire une multitude de détails dans une masse cohérente, choisir, organiser les gestes, se souvenir de la cohérence du sujet… pour rendre ma traduction la plus éloquente et fidèle au sentiment que je porte face à ce qui m'inspire tant.

Quelles sont ses 3 principales œuvres ?