Présentation
Bernard Gaume est diplômé des Beaux Arts, aussi fait-il siennes d’ancestrales techniques : empreintes, estampes, collages, projections… mais ses travaux passent aussi par des expériences moins académiques, en particulier la fragmentation et la dilatation.
Ces deux techniques élaborées par l’artiste ont pour point de départ une création originale transitoire qui va subir une transfiguration.
Dans le premier cas, il déstructure et dissèque l’œuvre transitoire pour en reconstruire une autre dans un nouvel élan. Les formes originelles se cachent alors dans une « recomposition » abstraite, véritable recréation sous la forme d’un assemblage graphique déroutant.
D’autre part, Bernard Gaume exploite aussi la technologie de l’impression numérique à la recherche de nouveaux effets visuels et artistiques : la production transitoire prend la forme d’un condensé sur un format très réduit, textures et couleurs sont comme un concentré culinaire : élément de base riche et puissant qui libèrera ses saveurs et ses parfums dans la dilution, grâce à l’agrandissement sous forme d’épreuves pigmentaires de l’image originale, l’artiste provoque une expansion bienheureuse, véritable respiration dans l’œuvre, papillon enfin libéré de sa chrysalide, et c’est précisément dans cette dilatation que s’exprime l’art de Bernard Gaume et le rayonnement de l’objet achevé. Sur bâche ou sur papier « arches », ces épreuves sont contrôlées par l’artiste et numérotées.
A partir de 2013, Bernard Gaume applique ses techniques d'empreintes à un sujet spécifique, le poisson. Lors d'une exposition un érudit Allemand le félicite pour la "qualité de ses gyotaku". C'est ainsi que Bernard Gaume découvre cette technique jusque là inconnue de lui, en voici l'Histoire :
En 1862 au pays du Soleil levant, un pêcheur capture une énorme daurade grise, symbole du bonheur. Souhaitant l'offrir à l'Empereur, il immortalise sa prise en l'enduisant d'encre et l'imprime sur un papier.
Au moment où les français découvraient les "images du monde flottant" et se lançaient dans l'aventure impressionniste, des marins pêcheurs japonais adaptaient les procédés traditionnels de l'estampe pour immortaliser leurs plus belles prises.
Le Gyotaku vient d'être inventé. La technique du Gyotaku consiste à reproduire l'image d'un poisson sur du papier ou du tissu. GYO signifie poisson et TAKU signifie empreinte.
Depuis son invention le Gyotaku a évolué et son caractère artistique s'est affirmé. La technique du Gyotaku est longtemps restée attachée au seul archipel japonais.
Cette technique a influencé l'art occidental et des artistes contemporains reconnus vont s'emparer de cette méthode.
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Ces deux techniques élaborées par l’artiste ont pour point de départ une création originale transitoire qui va subir une transfiguration.
Dans le premier cas, il déstructure et dissèque l’œuvre transitoire pour en reconstruire une autre dans un nouvel élan. Les formes originelles se cachent alors dans une « recomposition » abstraite, véritable recréation sous la forme d’un assemblage graphique déroutant.
D’autre part, Bernard Gaume exploite aussi la technologie de l’impression numérique à la recherche de nouveaux effets visuels et artistiques : la production transitoire prend la forme d’un condensé sur un format très réduit, textures et couleurs sont comme un concentré culinaire : élément de base riche et puissant qui libèrera ses saveurs et ses parfums dans la dilution, grâce à l’agrandissement sous forme d’épreuves pigmentaires de l’image originale, l’artiste provoque une expansion bienheureuse, véritable respiration dans l’œuvre, papillon enfin libéré de sa chrysalide, et c’est précisément dans cette dilatation que s’exprime l’art de Bernard Gaume et le rayonnement de l’objet achevé. Sur bâche ou sur papier « arches », ces épreuves sont contrôlées par l’artiste et numérotées.
A partir de 2013, Bernard Gaume applique ses techniques d'empreintes à un sujet spécifique, le poisson. Lors d'une exposition un érudit Allemand le félicite pour la "qualité de ses gyotaku". C'est ainsi que Bernard Gaume découvre cette technique jusque là inconnue de lui, en voici l'Histoire :
En 1862 au pays du Soleil levant, un pêcheur capture une énorme daurade grise, symbole du bonheur. Souhaitant l'offrir à l'Empereur, il immortalise sa prise en l'enduisant d'encre et l'imprime sur un papier.
Au moment où les français découvraient les "images du monde flottant" et se lançaient dans l'aventure impressionniste, des marins pêcheurs japonais adaptaient les procédés traditionnels de l'estampe pour immortaliser leurs plus belles prises.
Le Gyotaku vient d'être inventé. La technique du Gyotaku consiste à reproduire l'image d'un poisson sur du papier ou du tissu. GYO signifie poisson et TAKU signifie empreinte.
Depuis son invention le Gyotaku a évolué et son caractère artistique s'est affirmé. La technique du Gyotaku est longtemps restée attachée au seul archipel japonais.
Cette technique a influencé l'art occidental et des artistes contemporains reconnus vont s'emparer de cette méthode.
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Quand est né(e) Bernard Gaume ?
L'année de naissance de l'artiste est : 1947