Présentation

Né en 1962, Olivier Legan vit et travaille à Paris.

Un fantasme classique et "voyeur" serait de pouvoir regarder au travers des vêtements, d’avoir accès à la nudité des personnes que l'on croise dans la vie de tous les jours sans qu'ils le sachent… Proche de ce fantasme, mais de façon voulue, clinique, presque scientifique, Olivier Legan nous déconcerte par ses œuvres récentes, qui décoiffent en dénudant.

Une tradition populaire, nous rappelle utilement que "l’habit ne fait pas le moine", c'est l'être et le paraître. Ainsi il faudrait regarder derrière ce qui est montré, derrière le masque ou les masques successifs, pour s'approcher de la vérité ? La démarche de l'artiste est audacieuse et il est convaincant, à voir la mixité et le nombre des modèles qui ont joué le jeu. Olivier Legan a choisi uniquement des modèles féminins, dont les vêtements sont parfois un refuge, un voile ou un catalyseur d'émotions ciblées…

Ainsi, avec d'importants moyens pour la mise en œuvre, l'artiste réussit à nous offrir au regard une œuvre quasi scientifique. Ses clichés sont en effet proches de la dissection clinique, de l’analyse anatomique, de l'univers médical.

Il nous affirme, et on le croit, que son regard est dénué de toute arrière-pensée si ce n’est dévoiler, avant tout, la réalité de la beauté féminine. En effet, dans Collection n°1, c’est de façon ludique et très réaliste que nous découvrons le corps de femmes sans fard ni fioriture qui se sont prêtées à l’objectif de cet artiste.

Qu’elles soient psychothérapeute, agent immobilier ou comédienne, ces femmes, rencontrées sur internet et ailleurs ont accordé leur confiance à Olivier Legan car elles ont été séduites par sa démarche ou bien par simple challenge.

L’artiste, nous convainc totalement lorsqu'il insiste : "par mon procédé, je cherche à redonner la parole à des femmes simples, et à leur propre corps, qu’elles n’avaient alors jamais osé montrer publiquement". D'ailleurs, ce qui fascine, c'est la capacité qu'il a eu d'obtenir de tous ses modèles "un regard franc et direct". Car, au-delà du scénario - visiblement accepté, par chacune - un point les rassemble également : leur regard qui soutient l'objectif, et attire le nôtre. Nous ne sommes plus voyeurs, nous les écoutons dire avec leur FACES qu'elles assument, et même revendiquent, leur corps, quoique loin des dictats contemporains.

Entre la sculpture et l’installation, c’est sous forme de boites en plexiglass, à l’image de papillons épinglés et mis sous verre qu’Olivier Legan conçoit les sculptures de Collection n°1. Chaque pièce est unique et fragile, à la manière d’une pièce de collection qui aurait sa place au milieu d’un cabinet de curiosités.

Olivier Legan, en touchant aux tabous, lève bien des voiles et donne bien des claques...
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Qui est l'artiste ?

Né en 1962, Olivier Legan vit et travaille à Paris.Un fantasme classique et "voyeur" serait de pouvoir regarder au travers des vêtements, d’avoir accès à la nudité des personnes que l'on croise dans la vie de tous les jours sans qu'ils le sachent… Proche de ce fantasme, mais de façon voulue, clinique, presque scientifique, Olivier Legan nous déconcerte par ses œuvres récentes, qui décoiffent en dénudant.Une tradition populaire, nous rappelle utilement que "l’habit ne fait pas le moine", c'est l'être et le paraître. Ainsi il faudrait regarder derrière ce qui est montré, derrière le masque ou les masques successifs, pour s'approcher de la vérité ? La démarche de l'artiste est audacieuse et il est convaincant, à voir la mixité et le nombre des modèles qui ont joué le jeu. Olivier Legan a choisi uniquement des modèles féminins, dont les vêtements sont parfois un refuge, un voile ou un catalyseur d'émotions ciblées…Ainsi, avec d'importants moyens pour la mise en œuvre, l'artiste réussit à nous offrir au regard une œuvre quasi scientifique. Ses clichés sont en effet proches de la dissection clinique, de l’analyse anatomique, de l'univers médical.Il nous affirme, et on le croit, que son regard est dénué de toute arrière-pensée si ce n’est dévoiler, avant tout, la réalité de la beauté féminine. En effet, dans Collection n°1, c’est de façon ludique et très réaliste que nous découvrons le corps de femmes sans fard ni fioriture qui se sont prêtées à l’objectif de cet artiste.Qu’elles soient psychothérapeute, agent immobilier ou comédienne, ces femmes, rencontrées sur internet et ailleurs ont accordé leur confiance à Olivier Legan car elles ont été séduites par sa démarche ou bien par simple challenge.L’artiste, nous convainc totalement lorsqu'il insiste : "par mon procédé, je cherche à redonner la parole à des femmes simples, et à leur propre corps, qu’elles n’avaient alors jamais osé montrer publiquement". D'ailleurs, ce qui fascine, c'est la capacité qu'il a eu d'obtenir de tous ses modèles "un regard franc et direct". Car, au-delà du scénario - visiblement accepté, par chacune - un point les rassemble également : leur regard qui soutient l'objectif, et attire le nôtre. Nous ne sommes plus voyeurs, nous les écoutons dire avec leur FACES qu'elles assument, et même revendiquent, leur corps, quoique loin des dictats contemporains.Entre la sculpture et l’installation, c’est sous forme de boites en plexiglass, à l’image de papillons épinglés et mis sous verre qu’Olivier Legan conçoit les sculptures de Collection n°1. Chaque pièce est unique et fragile, à la manière d’une pièce de collection qui aurait sa place au milieu d’un cabinet de curiosités.Olivier Legan, en touchant aux tabous, lève bien des voiles et donne bien des claques...

Quand est né(e) Olivier Legan ?

L'année de naissance de l'artiste est : 1962