Présentation

Né en 1972, CarCam avait environ 12 ou 13 ans quand pour la première fois il a tenu entre les mains un appareil photo. C'était le Yashica de son père, pâle imitation du Rolleiflex de Doisneau, certes, mais qui lui ont procuré plaisirs visuels et tactiles comme il aime à les décrire : « Tu regardes en direction de tes pieds pour voir ce qui se passe devant toi en tenant tout contre toi, tel un bébé fragile, l'objet qui sert à capter la lumière ! » L'attirance était plus physique qu'émotionnelle et, déjà passionné par la peinture à l'époque, il ne pensait pas de toute façon, qu'il puisse exister d'autres formes d'art pour s'exprimer ou raconter des histoires.

L’artiste avait 20 ans quand, dans un grand magasin, il ouvre un livre photo et se trouve nez à nez avec "Le nu provençal" d'un certain Willy Ronis... Coup de foudre, la passion était née ! Sans un sou sur lui, CarCam arrache la page du bouquin et il s’en va discrètement avec l'objet de son larcin...

Il lui a fallu presque 20 ans avant de trouver ses "marques" dans le vaste domaine de la photographie. Couleur, noir et blanc, street photography, portraits, paysages, photos de famille, photos de sports, il n'a pas tout essayé mais presque. Il a fait aussi de la photo uniquement dans un but qu’il qualifie "d'alimentaire", non pas pour arrondir ses fins de mois mais pour se payer le matériel qui lui permettait d'assouvir sa passion. C'est dans ce contexte là qu’il a rencontré le dirigeant d’un laboratoire où il faisait tirer les photos des mariages qu’il couvrait. Ils ont sympathisé et c'est cet homme qui lui a donné le premier vrai conseil pour améliorer ses images : "Ne fais pas de photos pour faire plaisir aux autres. FAIS DE LA PHOTO POUR TOI ET SEULEMENT POUR TOI ! Si toutes les règles photographiques qu'on apprend dans les bouquins te dérangent pour construire ta photo, n'en tiens pas compte. Tu SHOOTES et c'est tout".

Il a mis des années à comprendre qu'il avait raison... Aujourd'hui, le seul maître mot quand il a l'appareil photo à la main est : PLAISIR ! Il préfère les photos "animées" parce qu'à son sens, là où il y a des hommes et des femmes, il y a de la vie. Vous comprendrez rapidement que CarCam est plus à l'aise avec le noir et blanc sans savoir expliquer précisément pourquoi quand on l’interroge sur ce sujet : « Peut-être parce que j'adore le contraste et que le noir et blanc s'y prête mieux selon moi, peut-être parce que j'aime bien aller droit au but et que les couleurs ont une fâcheuse tendance à nous détourner du sujet, peut-être pour le côté intemporel que j'aime tant dans les images monochromes, peut-être aussi parce que la couleur nous rapproche de la réalité et que je ne cherche pas à représenter LE monde qui défile sous nos yeux mais MON monde, celui qui défile dans ma tête… »
Sûrement pour toutes ces raisons à la fois.

Une dernière chose, même si ses premiers plaisirs photographiques étaient matériels, CarCam ne dit pas un mot sur celui qu’il utilise pour réaliser ses images, pas un mot non plus sur l'ouverture, la vitesse d'obturation et la focale de chaque photographie parce qu'à vrai dire, il pense que (presque) tout le monde s'en contrefiche et que ce ne sont pas ces détails qui vous feront aimer ou détester son travail. Pour appuyer son raisonnement, il nous fait part d'une phrase de Willy Ronis grâce à qui CarCam est entré, mais également resté dans le monde de la photographie : "Ce n'est pas la technique qui fait la photo, c'est le photographe".


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Qui est l'artiste ?

Né en 1972, CarCam avait environ 12 ou 13 ans quand pour la première fois il a tenu entre les mains un appareil photo. C'était le Yashica de son père, pâle imitation du Rolleiflex de Doisneau, certes, mais qui lui ont procuré plaisirs visuels et tactiles comme il aime à les décrire : « Tu regardes en direction de tes pieds pour voir ce qui se passe devant toi en tenant tout contre toi, tel un bébé fragile, l'objet qui sert à capter la lumière ! » L'attirance était plus physique qu'émotionnelle et, déjà passionné par la peinture à l'époque, il ne pensait pas de toute façon, qu'il puisse exister d'autres formes d'art pour s'exprimer ou raconter des histoires. L’artiste avait 20 ans quand, dans un grand magasin, il ouvre un livre photo et se trouve nez à nez avec "Le nu provençal" d'un certain Willy Ronis... Coup de foudre, la passion était née ! Sans un sou sur lui, CarCam arrache la page du bouquin et il s’en va discrètement avec l'objet de son larcin... Il lui a fallu presque 20 ans avant de trouver ses "marques" dans le vaste domaine de la photographie. Couleur, noir et blanc, street photography, portraits, paysages, photos de famille, photos de sports, il n'a pas tout essayé mais presque. Il a fait aussi de la photo uniquement dans un but qu’il qualifie "d'alimentaire", non pas pour arrondir ses fins de mois mais pour se payer le matériel qui lui permettait d'assouvir sa passion. C'est dans ce contexte là qu’il a rencontré le dirigeant d’un laboratoire où il faisait tirer les photos des mariages qu’il couvrait. Ils ont sympathisé et c'est cet homme qui lui a donné le premier vrai conseil pour améliorer ses images : "Ne fais pas de photos pour faire plaisir aux autres. FAIS DE LA PHOTO POUR TOI ET SEULEMENT POUR TOI ! Si toutes les règles photographiques qu'on apprend dans les bouquins te dérangent pour construire ta photo, n'en tiens pas compte. Tu SHOOTES et c'est tout". Il a mis des années à comprendre qu'il avait raison... Aujourd'hui, le seul maître mot quand il a l'appareil photo à la main est : PLAISIR ! Il préfère les photos "animées" parce qu'à son sens, là où il y a des hommes et des femmes, il y a de la vie. Vous comprendrez rapidement que CarCam est plus à l'aise avec le noir et blanc sans savoir expliquer précisément pourquoi quand on l’interroge sur ce sujet : « Peut-être parce que j'adore le contraste et que le noir et blanc s'y prête mieux selon moi, peut-être parce que j'aime bien aller droit au but et que les couleurs ont une fâcheuse tendance à nous détourner du sujet, peut-être pour le côté intemporel que j'aime tant dans les images monochromes, peut-être aussi parce que la couleur nous rapproche de la réalité et que je ne cherche pas à représenter LE monde qui défile sous nos yeux mais MON monde, celui qui défile dans ma tête… » Sûrement pour toutes ces raisons à la fois. Une dernière chose, même si ses premiers plaisirs photographiques étaient matériels, CarCam ne dit pas un mot sur celui qu’il utilise pour réaliser ses images, pas un mot non plus sur l'ouverture, la vitesse d'obturation et la focale de chaque photographie parce qu'à vrai dire, il pense que (presque) tout le monde s'en contrefiche et que ce ne sont pas ces détails qui vous feront aimer ou détester son travail. Pour appuyer son raisonnement, il nous fait part d'une phrase de Willy Ronis grâce à qui CarCam est entré, mais également resté dans le monde de la photographie : "Ce n'est pas la technique qui fait la photo, c'est le photographe".

Quand est né(e) Carcam ?

L'année de naissance de l'artiste est : 1972