Liliwenn

Liliwenn est originaire du bout du monde, barrière transatlantique là où les terres s’achèvent. Pour la définir, un seul mot : paradoxe, car tout n’est que contrastes et contraires. Paradoxes et contrastes que l’on retrouve dans son art, à la fois mélancolique et utopique, mouvementé et serein. Assurément résilient. En parallèle de son travail personnel, électron libre elle collabore ponctuellement avec des artistes peintres, musiciens et réalisateurs issus de différents pays. Participant a certains tournages de vidéo clip en 2011 (réalisation d’une fresque pour les ASM dans le cadre du tournage de “Splice the Mainbrace” à Paris, organisation du tournage du clip “Crimes of the Mind” avec le réalisateur Pierre Jampy et le musicien Mattic (Wax Tailor crew & The Others) à Brest).
En 2009, son travail est remarqué par une marque street wear de Bristol qui lancera d’une édition limitée de vêtements représentant la peinture “The little girl”.
En 2010, elle fut sollicitée par sa commune afin d’être concepteur d’un projet sur la création d’une fresque sur un immeuble entier. Puis quelques mois plus tard elle écrit le projet “Crimes of Minds” ayant pour objectif de repousser les limites, informer et développer l’art urbain dans une optique de découverte, d’échange et de démocratisation de la culture. Projet qui se finalisera en 2013 par 21 fresques disséminées dans la Ville de Brest, la création d’un livre édité par Critères Editions et un long métrage qu’elle coordonnera, réunissant 7 différents réalisateurs sur deux années de tournage.
Malgré son expérience en tant que directrice artistique et son intérêt pour allier différentes formes d’art, Liliwenn est artiste peintre avant tout. Travaillant sur toile, bois ou autres supports ainsi qu’en milieu urbain et urbex (lieux abandonnés), Liliwenn expérimente diverses techniques travaillant à l’acrylique, à l’encre, à la bombe aérosol, ainsi que depuis peu à la peinture à l’huile. Cette artiste aime les matières nobles comme le bois laissant transparaître une forme de vie et son histoire par ses nœuds et ses veines. Son travail artistique est axé sur la nature sauvage de tout être sans distinction culturelle, sociale ou générationnelle car nous sommes tous faits de chair et d’os. On peut y trouver un aspect métaphorique, parfois symbolique, jouant toujours sur les paradoxes entre fragilité, solidité, vie, mort, combativité et espoir à travers notamment la féminité et cette connexion à la nature à laquelle, même si nous nous trouvons dans un monde 2.0, nous n’échappons pas. Un retour au fondamental, à l’essence même de la vie, de ses cycles et de son renouvellement permanent. Ces scènes parfois tourmentées, alliées de finesse et de poésie mêlent les époques, l’onirique, avec un semblant de réalisme, suscitent l’imaginaire de chacun, essayant de générer en premier lieu l’émotion qui nous habitent tous.
Avide de découvertes et de partage, elle prit part à des événements d’art urbain dans différents pays et fut invitée à peindre et à exposer son travail en Angleterre, France, Espagne, Italie, Allemagne ainsi qu’en Amérique du Sud. Elle a également participé à des ventes avec l’étude Pierre Bergé (Palais d’Iéna) ainsi que Piasa (Hôtel Drouot), Tajan, Artcurial (Paris) et a laissé sa marque dans certaines villes comme Los Angeles, Londres, Paris, Berlin ou Buenos Aires pour en citer quelques-unes. Son travail peut être trouvé dans un bon nombre de magazines et sites internet sur différents pays ainsi que dans quelques livres.
Liliwenn se plaît à casser cadres et frontières prônant une liberté, exprimant les émotions les plus viscérales avec un grain de poésie et de rêve.