« Herbe folle désigne une végétation qui pousse n'importe où et sans que l'homme intervienne. »
Nous ouvrons l’exposition L’Herbe Folle ce janvier 2018 pour célébrer les 6 ans d’existence de l’espace_L. Le nom de l’exposition fait allusion au positionnement de la galerie à Genève. En tant que métaphore, l’herbe folle symbolise un être qui se développe dans un écosystème inattendu et qui deviens fondamental pour cet environnement.
La galerie espace_L a été crée à Genève, basée sur nouveau concept d’établir un dialogue entre l’art contemporain Européen et Brésilien. Grace à ça, la galerie se distingue de ses homologues installés à la rue des Bains en réitérant sa proposition pour la découverte.
Les environnements dans lesquels les herbes folles s’implantent sont envahis par celles ci. Cette occupation sauvage peut présenter des inconvénients mais aussi des importants bénéfices. Les herbes folles fonctionnent par réaction en chaîne; du moment qu’une s’implante, des autres suivent. Elles deviennent essentielles pour l’équilibre de leur écosystème. Les papillons, par exemple, vont se nourrir des herbes folles pour après faire la pollinisation.
Nous vous proposons donc quelques points pour la réflexion, ci dessous, et vous invitons à visiter l’exposition L’Herbe Folle où vous aurez l’opportunité de découvrir des travaux réalisés par Niura Bellavinha, Victoire Cathalan, Fernando de la Rocque, Denis Jutzeler, Mila Mayer, Catherine Rebois, Vivianne van Singer, Julien Spiewak, Mai-Britt Wolthers et Vasilis Zografos.
Pourquoi a-t-on envie d'éliminer ces herbes " folles " ?
Elles donnent un aspect négligé au jardin,
Elles concurrencent les semis et les jeunes plants.
Ces herbes présentent pourtant des avantages :
Elles sont un refuge pour les insectes qui participent à l'équilibre biologique du jardin,
Elles protègent le sol de la sécheresse, du vent et des fortes pluies,
Elles sont une ressource à composter,
Elles sont de bonnes indicatrices de la nature du sol et permettent de repérer les endroits où des amendements sont nécessaires : l'ortie indique des terres riches en azote, la pâquerette pousse dans des sols pauvres en calcium, le rumex en sol compact...
Leur floraison concourt à la beauté du jardin.
Vernissage:
le jeudi 18 janvier 2018 dès 18h
Exposition:
jusqu'au 10 mars 2018
Horaires d’ouverture:
mardi – samedi de 11 à 18h et sur rdv
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