Les vagues noires structurent la texture lisse et brillante, constituant des entrelacs changeants composés de sillons. Comme Soulages, c’est une expression du noir, comme “unique noir”, avec des différences de textures, lisses, épaisses, calmes, tendues ou agitées. Ces courbes captent ou refusent la lumière et font naître en même temps les noirs gris, les noirs marrons ou les noirs profonds.
Cette série se réalise dans la continuité de la série : le chemin, les vagues. Si celle-ci s'oriente davantage vers des tons naturels, chauds et de terre, cette série se concentre d’abord avec une première œuvre, où on peut retrouver quelques anciennes courbes marrons, mais entremêlées de courbes noires. Ensuite, dans cette série, je m’appliquerai uniquement à peindre du noir. La mort récente de Soulages, la mort de mon père au même moment, le deuil, le besoin d’explorer le sombre pour la luminosité, tout me pousse à explorer la lumière du noir. Avec des courbes qui se contrastent et s’entremêlent entre elles, les noirs se distinguent, se chevauchent et captivent différemment et intensément la lumière, selon où elles se situent.
Le noir, en tant qu’entité unique et plurielle, devient un langage propre, une exploration infinie des possibilités de la lumière et de l’obscurité. Chaque courbe, chaque texture, chaque nuance se transforme en une voix distincte dans cette symphonie monochromatique. L'acte de peindre en noir devient un dialogue intime avec la matière, un moyen d'explorer les profondeurs de l'âme et de l'univers. La complexité des noirs, loin d'être une simple absence de couleur, révèle une richesse incommensurable de sentiments et de réflexions, où chaque ombre raconte une histoire et chaque lumière émerge comme une révélation.
Les premières couches sont souvent lisses et brillantes, capturant la lumière de manière uniforme. Ensuite, Anaïs ajoute des textures variées : des sillons profonds, des vagues ondulées, des entrelacs complexes. Chaque courbe et chaque texture sont soigneusement travaillées pour créer un jeu d'ombre et de lumière unique. Les noirs se chevauchent, se contrastent et se fondent, révélant une palette de nuances allant du noir gris au noir marron en passant par le noir profond.
Ainsi, cette série ne se contente pas de représenter le noir, elle le vit, le ressent et l'exprime dans toute sa splendeur et sa diversité. Les œuvres se succèdent comme des chapitres d’un récit introspectif, où chaque tableau est une étape vers une compréhension plus profonde de la dualité entre ombre et lumière, deuil et renaissance. En capturant ces instants fugaces de luminosité et d'obscurité, la peinture transcende la simple matière pour devenir une véritable quête de sens, une méditation sur la nature même de l'existence et de l'art.
Processus créatif : des premières couches lisses et brillantes, puis des sillons profonds et des entrelacs complexes.
Anaïs LF, dans son exploration artistique, adopte une approche profondément introspective et méthodique. Chaque œuvre commence par une contemplation intense de la lumière et de l’obscurité, cherchant à comprendre leur interaction et leur influence mutuelle. Inspirée par la philosophie de Pierre Soulages, Anaïs explore le noir non pas comme une simple absence de couleur, mais comme une dimension riche en textures et en nuances.
Les premières couches sont souvent lisses et brillantes, capturant la lumière de manière uniforme. Ensuite, Anaïs ajoute des textures variées : des sillons profonds, des vagues ondulées, des entrelacs complexes. Chaque courbe et chaque texture sont soigneusement travaillées pour créer un jeu d'ombre et de lumière unique. Les noirs se chevauchent, se contrastent et se fondent, révélant une palette de nuances allant du noir gris au noir marron en passant par le noir profond.
La série "Les vagues outrenoires" est le reflet de cette quête. Chaque tableau est une étape dans l’exploration du noir comme source de lumière et d'émotion. Les œuvres captivent le regard et incitent à une réflexion profonde sur la dualité entre l’ombre et la lumière, le deuil et la renaissance.
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