Présentation

Née le 13 février 1962, de nationalité belge.

En 1997, elle choisit de s'inscrire à un cours de soudure et travaille ses propres oeuvres en utilisant le fer comme matière première. En 2000, elle part vivre à paris où elle représente des artistes. Suivant sa soif d'apprendre, elle décide de s'orienter vers la technique d'impression sur plâtres synthétiques. Une nouvelle exposition commune suit au "Salon Maison et Objet" à paris, sous son nouveau nom d'artiste: Soo.

C'est en 2004 que Soo décide de rentrer à Bruxelles afin d'y suivre des cours d' "Electronic music producer" à la SAE.

Voyageuse dans l'âme, Soo part au Brésil en 2006 dans le cadre d'un raid. C'est alors que naît sa nouvelle passion, la photographie. Cela se confirme deux mois plus tard, au cours d'un périple au Vietnam, d'où elle ramène de nombreux clichés. Dès son retour, elle s'amuse à transformer sa production photographique en travaillant sur différents programmes graphiques.

Son travail avec un centre d'expression et de créativité "I studio-is asbl", présent à la Zinneke parade de Bruxelles en mai 2008, suivi d'une collaboration sur le tournage de l'anadypsie avec le réalisateur Patrick Dehallu pour I studio, nous montre encore la preuve de son regard vif et intense.

C'est au Maroc que l'artiste belge Soo présente pour la première fois dans une exposition collective "Medin'marrakech", ses "passants" décontextualisés par un effet de surexposition, traversant la place djemâa el fna, de long en large (on la reconnaît par son pavé). Passants dont l'intemporalité fait référence à ce que la place folle a aussi mystique. Cette place qui n'en finit pas de ne pas nous délivrer ces mystères, hamdulillah !

Parce que c'est le sacré qui est au centre de la démarche de Soo, la photographe enchaîne les sujets tels que ses "Madone", image universelle, pudiquement recouvertes d'un voile, ou encore ses "Éthérée" qui en huit mouvements d'une extrême délicatesse semblent s'en remettre à Dieu.

Une nouvelle série "Daemones", qui figurent : "nos petits démons intérieurs que nous essayons de combattre, dit-elle, cette folie douce qui nous habite et qui nous submerge parfois, que nous nous évertuons de rendre floue afin de nous fondre dans une certaine normalité qui ne dérange personne", dit–elle.

Soo tente donc une incursion au coeur même des artifices imposés par la vie en société, à la recherche de ce dont ils sont le reflet. Une quête de l'archétype. Projet ambitieux et qui exige une grande patience, ou une grande technicité ; c'est selon. Ses photographies nous apprennent ainsi que ce qui s'y prête à la photographie y est aussi fugace. La série "Daemones" ressemble à une chasse, au sein de ce qui ne relève pas du visible, un projet de capture. Tapie dans l'ombre, peut-être, soo guette l'essence même du rôle, sans le corps. N'a-t-on pas souvent eu l'impression que dans le catch plus qu'ailleurs, le rôle avait une facture spécifique ? Aujourd'hui ces "Daemones", et après, quelles autres peuplades soo réussira-t-elle à en capturer l'esprit ? Un travail de voyeuse d'emblée, un travail de voyante après-coup.

Soo ne se départit non plus jamais d'un certain goût pour l'absurde, nourrie de films des frères Coen et des Monty Python. Elle aime Francis Bacon et James Ensor.

Soo conjugue à la fois un regard d'une grande positivité sur un monde qui se cherche, sur l'absurdité que le quotidien nous offre à voir et d'une grande élégance quelque soit les sujets qu'elle met en scène.
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Qui est l'artiste ?

Née le 13 février 1962, de nationalité belge.En 1997, elle choisit de s'inscrire à un cours de soudure et travaille ses propres oeuvres en utilisant le fer comme matière première. En 2000, elle part vivre à paris où elle représente des artistes. Suivant sa soif d'apprendre, elle décide de s'orienter vers la technique d'impression sur plâtres synthétiques. Une nouvelle exposition commune suit au "Salon Maison et Objet" à paris, sous son nouveau nom d'artiste: Soo.C'est en 2004 que Soo décide de rentrer à Bruxelles afin d'y suivre des cours d' "Electronic music producer" à la SAE.Voyageuse dans l'âme, Soo part au Brésil en 2006 dans le cadre d'un raid. C'est alors que naît sa nouvelle passion, la photographie. Cela se confirme deux mois plus tard, au cours d'un périple au Vietnam, d'où elle ramène de nombreux clichés. Dès son retour, elle s'amuse à transformer sa production photographique en travaillant sur différents programmes graphiques.Son travail avec un centre d'expression et de créativité "I studio-is asbl", présent à la Zinneke parade de Bruxelles en mai 2008, suivi d'une collaboration sur le tournage de l'anadypsie avec le réalisateur Patrick Dehallu pour I studio, nous montre encore la preuve de son regard vif et intense.C'est au Maroc que l'artiste belge Soo présente pour la première fois dans une exposition collective "Medin'marrakech", ses "passants" décontextualisés par un effet de surexposition, traversant la place djemâa el fna, de long en large (on la reconnaît par son pavé). Passants dont l'intemporalité fait référence à ce que la place folle a aussi mystique. Cette place qui n'en finit pas de ne pas nous délivrer ces mystères, hamdulillah !Parce que c'est le sacré qui est au centre de la démarche de Soo, la photographe enchaîne les sujets tels que ses "Madone", image universelle, pudiquement recouvertes d'un voile, ou encore ses "Éthérée" qui en huit mouvements d'une extrême délicatesse semblent s'en remettre à Dieu.Une nouvelle série "Daemones", qui figurent : "nos petits démons intérieurs que nous essayons de combattre, dit-elle, cette folie douce qui nous habite et qui nous submerge parfois, que nous nous évertuons de rendre floue afin de nous fondre dans une certaine normalité qui ne dérange personne", dit–elle.Soo tente donc une incursion au coeur même des artifices imposés par la vie en société, à la recherche de ce dont ils sont le reflet. Une quête de l'archétype. Projet ambitieux et qui exige une grande patience, ou une grande technicité ; c'est selon. Ses photographies nous apprennent ainsi que ce qui s'y prête à la photographie y est aussi fugace. La série "Daemones" ressemble à une chasse, au sein de ce qui ne relève pas du visible, un projet de capture. Tapie dans l'ombre, peut-être, soo guette l'essence même du rôle, sans le corps. N'a-t-on pas souvent eu l'impression que dans le catch plus qu'ailleurs, le rôle avait une facture spécifique ? Aujourd'hui ces "Daemones", et après, quelles autres peuplades soo réussira-t-elle à en capturer l'esprit ? Un travail de voyeuse d'emblée, un travail de voyante après-coup.Soo ne se départit non plus jamais d'un certain goût pour l'absurde, nourrie de films des frères Coen et des Monty Python. Elle aime Francis Bacon et James Ensor.Soo conjugue à la fois un regard d'une grande positivité sur un monde qui se cherche, sur l'absurdité que le quotidien nous offre à voir et d'une grande élégance quelque soit les sujets qu'elle met en scène.

Quand est né(e) Soo ?

L'année de naissance de l'artiste est : 1962