Présentation

Le 22 avril 1918, Michel Robert naît à Paris. Ce n'est qu'à partir des années 90 qu'on le connaîtra sous le nom de David Mesly.

Grâce à son père, Éloi Robert, disparu en 1949 et lui-même sculpteur, le jeune Michel est initié très tôt à la sculpture. En effet, Éloi fut élève de l'École régionale des Beaux-Arts de Rennes, comme le furent Jean Boucher, Armel-Beaufils ou Francis Renaud. Les artistes de cette génération constituèrent une véritable "École de Rennes".

C'est dans l'atelier paternel que Michel Robert mène ses études artistiques à partir de 1932 tout en hantant Montparnasse.

À cette époque et jusqu'en 1947, il expose ses œuvres au Salon des Artistes Décorateurs, au Salon National des Beaux-Arts et au Salon des Indépendants. Il est également exposé à la galerie Susse, boulevard de la Madeleine. Il a à peine dix-neuf ans quand son talent est récompensé par la médaille d'or pour Le Pavillon de Bretagne au Salon International de 1937. Mais cet artiste est aussi un homme d'action qui ne dédaigne pas le risque physique. En 1938, pendant que l'Europe résonne des menaces hurlantes du führer, Michel Robert obtient son brevet et sa licence de pilote d'avions de tourisme. Mobilisé en 1939, il mène la vie périlleuse de pilote de chasse jusqu'en 1941.

À son retour, dans une France pacifiée et jusqu'en 1952, il occupe, grâce à Armel-Beaufils lui-même inspecteur à la commission des sites des Côtes d'Armor, un emploi d'inspecteur des sites du Finistère. Tous deux unissent leurs efforts pour obtenir le classement et la protection de plusieurs sites naturels le long des côtes bretonnes.

Il peut désormais se consacrer à nouveau à des activités artistiques qui mettent en lumière diverses facettes de son talent. Il sait être à la fois sculpteur, copiste pour les Monuments historiques et metteur au point pour de nombreux artistes.

À partir de 1945, en tant que copiste pour les Monuments historiques, il exécute un difficile travail qui consiste à recopier l'œuvre originale par taille directe dans la pierre. Il doit donc se mettre à la place de l'artiste et dans son époque pour pouvoir refaire ses gestes et retrouver les lignes d'origine. Il participe ainsi à plus de cinq cents chantiers dans toute la France (cathédrales, maisons classées, églises...) et notamment à Paris au Louvre (statuaire du Second Empire).
Il restaurera également, en 1993, les trois archanges en pierre de la Fontaine Notre-Dame que Léopold Kretz (1907-1990) avait crées en 1951 avec sa collaboration.
Les deux hommes ont aussi réalisé ensemble un monument dédié aux combattants polonais pour la défense et la libération de la France, œuvre symbolique pour Kretz, lui-même d'origine polonaise. Après la guerre, Michel Robert est chargé par l'État de restituer à Quimper une partie de son passé : depuis 1908, trônait sur une place entourée d'arbres la statue en bronze de la Tour d'Auvergne, premier grenadier de France. Réquisitionnée pendant la seconde guerre mondiale, elle fut fondue et transformée à des fins militaires. Après la libération, Michel Robert sculpte alors une statue de remplacement en granite, figurant le même personnage. Par la suite, il utilise d’autres matériaux : marbre ou bois précieux. Ses lignes et ses formes précises et simples séduisent. Ses bronzes sont exécutés à partir d'une sculpture en pierre qui est faite en taille directe. Il réalise avec brio des nus artistiques et travaille beaucoup sur le monde animalier. Il exerce également ce qu'on appelle un travail de metteur au point qui consiste à dégrossir et tailler un bloc de pierre à partir d'un modèle. Il sait mettre son talent au service de ses confrères sculpteurs pour lesquels il met au point certaines des œuvres. Il a notamment travaillé avec Volti (1915-1989), sculpteur, dessinateur et graveur qui a consacré son œuvre à célébrer la femme ; Gabriel Coquelin (1907-1996) qui était un ami sculpteur châtillonais de longue date, initialement praticien au service de Quillinic, Poisson ou Janniot et dont l'excellence du métier lui permit de créer son œuvre personnelle.
Il a aussi travaillé avec Pajot, Greck et même Sophie Vary, l’épouse du sculpteur Botero. En février 1996, il est pris sous contrat à la galerie Jean-Paul Villain dans le VIIIe arrondissement de Paris.

C'est avec l'aide du galeriste et après de nombreuses recherches qu'il trouvera son pseudonyme : David Mesly. Il confie alors à la galerie l'exclusivité mondiale de son œuvre sculptée. En 1998, il expose à la galerie Jean-Paul Villain et en juin 1999 à la Royal Gallery de Deauville. Il décède à Paris le 1er février 2004.
En avril 2004, la galerie Jean-Paul Villain rend hommage à David Mesly, « artiste caméléon », comme il se définissait lui-même, un des derniers metteurs au point, qui a consacré sa vie au matériau le plus noble de l'histoire de l'art : la pierre.
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Quand est né(e) David Mesly ?

L'année de naissance de l'artiste est : 1918