Claire Scofield

Enfant, Claire aime déjà l'odeur de peinture à l'huile dans l'atelier de son oncle peintre et restaurateur de tableaux anciens à Paris, les tableaux de famille l'entourent : son arrière grand-père Charles Audierne était peintre, il est référencé dans le Bénézit (Dictionnaire recensant les peintre français du XIXeme siècle) comme «petit maître de l'école Française de Fontainebleau».

Adolescente, Claire fréquente l'atelier du peintre Monique Delattre de 1985 à 1988 en complément de l'enseignement du lycée option Arts plastiques intensive. Après un parcours universitaire formant à l'enseignement des arts plastiques, Claire conduit un atelier pour une association locale à Castillon-la-Bataille (Gironde) de 1995 à 2012 tout en continuant ses interventions en milieu scolaire.

Elle participe à quelques expositions collectives de sa région, fait plusieurs expositions individuelles dans les chais des châteaux du Bordelais et dans différentes galeries de Mont-de-Marsan, Saint-Émilion, Bordeaux et Bruxelles. De 2003 à 2017, Claire est aussi responsable de l'image de la société RAL-Diagnostics (diagnostic médical).

Au printemps 2017, elle quitte cet emploi pour se consacrer entièrement à la peinture et crée les ateliers Scofield à Pellegrue. C'est à ce moment qu'elle prend pour nom d'artiste Claire Scofield.

Technique

Les parties « structurantes » du dessin sont réalisées selon la technique du monotype, par empreinte à l'encre à gravure en noire (en vert pour la série des jardins de Sardy). L'empreinte permet d'enrichir le dessin par des effets de matières de façon plus ou moins aléatoire. 90% du travail se joue sur la plaque de plexiglas avant d'appliquer la feuille de papier qui fixera le dessin (un retardateur de séchage est ajouté à l'encre afin de pouvoir suffisamment reprendre et remanier le dessin).

Le dessin est fixé en une seule empreinte sur la feuille, il est ensuite rehaussé de couleurs à l'aquarelle. Les vues de paysage existants sont peintes d'après photos car elles nécessitent d'être inversées préalablement puisque l'empreinte tourne l'image de gauche à droite comme un miroir.