Vava Livovschi

Née à Aix-en-Provence

Diplômée de l'École Supérieure des Beaux-arts Aix-en-Provence France

Fondatrice de l'Espace Arts Groupes à Aix-en-Provence France

Fondatrice de l'Espace Arts Creations "Vava" Marseille France

Marque déposée "Vava".

Enseignement du dessin dans les Écoles.

Déplacements réguliers aux Etats-unis, Vietnam & France.

Créations de peintures, dessins, objets, décors, installations, performances.

Le microcosme qui envahit sa peinture est peuplé d'êtres déifiés, d'une flore et d'une faune venues d'un monde rêvé. Mais le détail reste le terrain de jeu de l'artiste. La double influence racinaire s'inscrit dans l'œuvre de Geneviève dite « VAVA », née de père immigré Ukrainien et d'une mère d'origine Corse, avec la lumière pour la Corse et la miniature iconique pour la Russie. Car il y a du Slave dans ses rouges vifs et ses bleus lumineux, ses détails ciselés rappellent les broderies bariolées des robes paysannes du Caucase.

Le Sacre du Printemps de Stravinsky pourrait accompagner l'exposition. L'inspiration de Geneviève Livovschi se nourrit de ses voyages, réels ou attendus. Les États Unis où elle expose, le Vietnam où elle se rend souvent un pays où elle adresse des messages de fidélités mais aussi de prévenance par ses toiles.

Geneviève travaille dans l'instinct, dans le don de soi.« Mon imaginaire s'ouvre dès que j'ai un pinceau entre les mains. Tout vient au fur et à mesure, sans préparation. Bien sûr je travaille longtemps, je retouche, je revisite, mais sans projet préconçu au départ ».

Sa peinture se rapproche de son dessin au fur et à mesure qu'elle les développe. Ainsi des personnages viennent à sa rencontre, qui s'insèrent naturellement dans la trame serrée de ses toiles à la fois figuratives et abstraites. Quand l'artiste s'empare d'un corps féminin, elle le scarifie de mille fleurs et arabesques, lui donne à raconter contes et légendes.

« Il n'y a pas de lien entre mes œuvres. Je passe d'ici à New York, d'un simple objet à une fresque surréaliste. L'art est un moyen d'expression, par conséquent il faut apprécier d'un point de vue esthétique les œuvres même si elles reflètent une surréalité qui se veut volontairement perturbante ».