Virginie Negre

Virginie Negre voit le jour à Bayonne le 21 novembre 1959. Artiste en herbe, la fillette dessine sur tous les supports à sa portée qu’ils soient murs, sols ou cahiers de classe… Ancienne élève de Monique Baroni, elle hérite d’une ingéniosité à faire vibrer la couleur en couche-matière. C’est à 38 ans que Virginie Nègre décide de tourner une page dans sa vie professionnelle pour se consacrer à la peinture à temps plein. Son atelier/galerie rue de l’église à Antony, est un endroit chaleureux, véritable lieu d’échanges entre artistes. Elle y organise ses ‘‘bœufs’’, soirées musicales à thèmes ou chacun fait don d’un plaisir pour les papilles ou les sens.

Ses passions orientent son travail artistique : le jazz (dont elle joue ses favoris au saxo), les grands vins, sa famille et son cercle d’amis… Mais la peinture demeure son moyen privilégié pour décupler ses exaltations.

Virginie Negre esquisse les femmes en les portant vers ceux qu’elles détiennent de plus sublimes, souvent dans leurs attitudes les plus intimes, accompagnée d’une sensibilité acérée. Un éclat de couleurs les entoure sur un trait précis. A l’inverse, ses peintures de chevaux ou taureaux, libère la fougue et l’énergie interne à l’artiste. L’artiste atteste « …je peins la sensualité de la femme vue par la femme, mais lorsque mon sujet est un taureau ou un cheval, je cherche à restituer, dans un mouvement, la musculature masculine et les rondeurs féminines… J’aime associer à une partie figurative de la toile, un aspect plus abstrait qui laisse place à l’imaginaire ». Virginie Negre compose ses toiles par association de matières. Ses reliefs demeurent sculpturaux et convient presque au toucher. Elle mêle le pigment, l’acrylique au marouflage.

Virginie Nègre expose depuis 1990 dans une quinzaine de galeries en France et à l’étranger. En 2010, l’artiste est saluée comme les 150 artistes contemporains européens du moment dans « Art Nude Today ».