Présentation

Etudes de dessin et de peinture dès 1962. Elle fait les Beaux-Arts de Toulouse, mais aussi les cours d'Arts Plastiques dans l'atelier de C. Schmidt et au Musée des Augustins de Toulouse.
En 1996, elle décide de se consacrer à la peinture en travaillant le jour et peignant la nuit
Elle étudie aussi la sculpture et céramique.

Equilibre et musicalité

Anne Vautour est passé à la peinture abstraite après un long apprentissage des
différentes techniques. Il en ressort une peinture tout en équilibre où l'artiste peut
faire l'économie du motif, pour faire confiance à son sens de l'harmonie acquis après
des années de pratique.
Anne Vautour n'a pas trouvé son style actuel rapidement: elle a toujours voulu peindre et
elle a toujours peint, depuis son adolescence. Adolescente, elle a suivi des cours, puis elle a
reproduit des chefs d'oeuvres dans les musées, et traîné dans de nombreux ateliers de
Toulouse.
Bref, des années de travail suivis ensuite par la recherche de sa propre voie. Et là encore, il
a fallu franchir des étapes avant d'arriver aux oeuvres d'aujourd'hui: période figurative
pendant des années à l'huile, au fusain ou au pastel, puis passage à des oeuvres
semi-figuratives avant d'abandonner le motif pour entrer de plain pied dans l'abstraction
qu'elle n'a plus quittée.
Pour certains, ce long détour par l'apprentissage et les périodes passées n'apprendrait pas
grand chose. Pour Anne Vautour, il est important car sa peinture actuelle tient à ça: pas de
message particulier à transmettre, pas de thème de prédilection, juste une imprégnation des
travaux des prédécesseurs pour maîtriser les harmonies des couleurs et les équilibres du
trait.
“Je ne revendique rien, j'essaie juste de retranscrire sur la toile les impacts des choses qui
ont retenu mon regard dans le quotidien, que ce soit des oeuvres, ou des bribes d'oeuvres
dans les musées, des petits détails dans la rue, ou un morceau de musique. Après, si cela
tient la route, c'est sans doute parce que mes années de pratique m'ont permis de savoir
construire et équilibrer une toile".
Les toiles d'Anne Vautour trouvent donc leur origine dans des choses très variées, mais qui
sont toutes traitées avec une même maîtrise et recherche des équilibres.
Ces éléments se fondent donc vite dans une œuvre très reconnaissable, sans que l'artiste
cherche à analyser ces caractéristiques communes qui font que l'ensemble constitue une
oeuvre. On ne peut que constater : d'abord, un sentiment d'une toile conçue d'un seul jet.
“C'est vrai que j'ai arrêté l'huile pour l'acrylique qui me correspond mieux. Quand
l'inspiration vient, il faut que cela aille vite, car l'esprit pourrait passer à autre chose avant
qu'elle ne soit achevée. L'acrylique se prête bien à un travail très concentré dans le temps".
Ensuite, toute une série de petites choses qui font que, mis bout à bout, les connaisseurs
peuvent reconnaître assez facilement un travail de l'artiste.
La palette, même variée, comprend toujours des équilibres de noir et de blanc; Elle
comprend ensuite une gamme de couleurs assez limitée sur chaque toile, sans profusion
inutile. L'artiste ne se disperse pas ; le medium principal reste l'acrylique, mais l'artiste ne
s'interdit rien: des collages de papier japonais pour les effets de matière, des rehauts de

fusain ou crayons de couleur, parfois pour donner quelques effets de calligraphie qui
apparaissent comme un prolongement du travail pictural inséré dans l'oeuvre même ; la
plupart des oeuvres ont un motif principal au centre de la toile, pris lui-même dans une
couleur qui sert de cadre interne à la toile; toutes les toiles trouvent un équilibre tel que la
toile “tient" quel que soit le sens dans laquelle on la regarde. Anne Vautour peint dans son
atelier en mettant la toile au sol, directement, pas de haut, pas de bas, le pinceau intervient
et l'artiste tourne la toile si elle estime qu'il manque pour des raisons d'équilibre une touche
à un endroit. Un équilibre qui ne peut venir que d'une grande maîtrise du dessin, impératif
pour construire des abstractions qui se tiennent. Les gestes peuvent être amples, à la fois
guidés par l'inspiration de départ, ou guidés par la musique avec laquelle l'artiste travaille
généralement dans son atelier.
Et pour finir, jamais de titre. L'artiste ne souhaite pas relier la source d'inspiration au résultat
final. Cela pourrait entraver le regard. Dans chaque toile, il y a bien eu un point de départ,
mais seule l'artiste le sait. Si la toile tient la route, cela veut bien dire que l'amateur, lui, n'en
a plus besoin.


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                        Aucune œuvre de Anne Vautour n’est disponible pour le moment.<br><br>
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Qui est l'artiste ?

Etudes de dessin et de peinture dès 1962. Elle fait les Beaux-Arts de Toulouse, mais aussi les cours d'Arts Plastiques dans l'atelier de C. Schmidt et au Musée des Augustins de Toulouse.
En 1996, elle décide de se consacrer à la peinture en travaillant le jour et peignant la nuit
Elle étudie aussi la sculpture et céramique.

Equilibre et musicalité

Anne Vautour est passé à la peinture abstraite après un long apprentissage des
différentes techniques. Il en ressort une peinture tout en équilibre où l'artiste peut
faire l'économie du motif, pour faire confiance à son sens de l'harmonie acquis après
des années de pratique.
Anne Vautour n'a pas trouvé son style actuel rapidement: elle a toujours voulu peindre et
elle a toujours peint, depuis son adolescence. Adolescente, elle a suivi des cours, puis elle a
reproduit des chefs d'oeuvres dans les musées, et traîné dans de nombreux ateliers de
Toulouse.
Bref, des années de travail suivis ensuite par la recherche de sa propre voie. Et là encore, il
a fallu franchir des étapes avant d'arriver aux oeuvres d'aujourd'hui: période figurative
pendant des années à l'huile, au fusain ou au pastel, puis passage à des oeuvres
semi-figuratives avant d'abandonner le motif pour entrer de plain pied dans l'abstraction
qu'elle n'a plus quittée.
Pour certains, ce long détour par l'apprentissage et les périodes passées n'apprendrait pas
grand chose. Pour Anne Vautour, il est important car sa peinture actuelle tient à ça: pas de
message particulier à transmettre, pas de thème de prédilection, juste une imprégnation des
travaux des prédécesseurs pour maîtriser les harmonies des couleurs et les équilibres du
trait.
“Je ne revendique rien, j'essaie juste de retranscrire sur la toile les impacts des choses qui
ont retenu mon regard dans le quotidien, que ce soit des oeuvres, ou des bribes d'oeuvres
dans les musées, des petits détails dans la rue, ou un morceau de musique. Après, si cela
tient la route, c'est sans doute parce que mes années de pratique m'ont permis de savoir
construire et équilibrer une toile".
Les toiles d'Anne Vautour trouvent donc leur origine dans des choses très variées, mais qui
sont toutes traitées avec une même maîtrise et recherche des équilibres.
Ces éléments se fondent donc vite dans une œuvre très reconnaissable, sans que l'artiste
cherche à analyser ces caractéristiques communes qui font que l'ensemble constitue une
oeuvre. On ne peut que constater : d'abord, un sentiment d'une toile conçue d'un seul jet.
“C'est vrai que j'ai arrêté l'huile pour l'acrylique qui me correspond mieux. Quand
l'inspiration vient, il faut que cela aille vite, car l'esprit pourrait passer à autre chose avant
qu'elle ne soit achevée. L'acrylique se prête bien à un travail très concentré dans le temps".
Ensuite, toute une série de petites choses qui font que, mis bout à bout, les connaisseurs
peuvent reconnaître assez facilement un travail de l'artiste.
La palette, même variée, comprend toujours des équilibres de noir et de blanc; Elle
comprend ensuite une gamme de couleurs assez limitée sur chaque toile, sans profusion
inutile. L'artiste ne se disperse pas ; le medium principal reste l'acrylique, mais l'artiste ne
s'interdit rien: des collages de papier japonais pour les effets de matière, des rehauts de

fusain ou crayons de couleur, parfois pour donner quelques effets de calligraphie qui
apparaissent comme un prolongement du travail pictural inséré dans l'oeuvre même ; la
plupart des oeuvres ont un motif principal au centre de la toile, pris lui-même dans une
couleur qui sert de cadre interne à la toile; toutes les toiles trouvent un équilibre tel que la
toile “tient" quel que soit le sens dans laquelle on la regarde. Anne Vautour peint dans son
atelier en mettant la toile au sol, directement, pas de haut, pas de bas, le pinceau intervient
et l'artiste tourne la toile si elle estime qu'il manque pour des raisons d'équilibre une touche
à un endroit. Un équilibre qui ne peut venir que d'une grande maîtrise du dessin, impératif
pour construire des abstractions qui se tiennent. Les gestes peuvent être amples, à la fois
guidés par l'inspiration de départ, ou guidés par la musique avec laquelle l'artiste travaille
généralement dans son atelier.
Et pour finir, jamais de titre. L'artiste ne souhaite pas relier la source d'inspiration au résultat
final. Cela pourrait entraver le regard. Dans chaque toile, il y a bien eu un point de départ,
mais seule l'artiste le sait. Si la toile tient la route, cela veut bien dire que l'amateur, lui, n'en
a plus besoin.