Giorgia Marzi

S'ILENCES est tout sauf un lieu vide.

Toutes ces œuvres appartiennent à la collection appelée S'ILENCES, promue par Ettore Mildwin Art. 

Beaucoup de petits big bangs énormes, figés dans une fraction de la vue. A l'intérieur desquels, un cosmos de silences silencieux et grandiloquents. Parcourez ces pages et ressentez une musique adéquate au rythme des explorations et des respirations. Des voix rares qui murmurent des parties de contes non écrits. Ces peintures rampent à travers l'univers, des champs profonds du silence aux regards silencieux de notre étonnement. Peut-être. Ou peut-être qu'elles s'échappent des planètes en danger où Giorgia Marzi s'interroge sur le sens de tout cela, auteur et intrigue. Des feux d'artifice réguliers comme espoir de salut. Peut-être. Ou bien est-ce un zoom sur nos poumons alors que nous nous cachons dans la grotte la plus sombre de notre saison actuelle, enveloppés d'une odeur intense de moisissures aromatiques. Loin des conversations ennuyeuses des métiers et des zones de confort.

Ces moisissures galactiques sont des expressions naturelles d'options futures et de voies sans issue à la fois. Ettore Mildwin aime les ambivalences, car entre les deux, de nouvelles significations apparaissent. Les moisissures, la pluie, les temps d'arrosage : l'urgence de laisser quelque chose aux éléments, pour ne pas être oublié. Quand on jette l'éponge et qu'on prend n'importe quoi, c'est alors que ça se passe. C'est la poétique de l'annulation. Le plan parfait de l'absence de plan. Le rire et le cri que vous rencontrez lorsque vous montez et descendez vos escaliers intérieurs, totalement concentrés sur l'élimination de chaque couche de beauté inutile et sur l'élimination des plans de peinture habituels.

GIORGIA PARLE DE S'ILENCES

La nature silencieuse des choses s'érode, se stratifie, s'éructe, s'efface et s'enfonce, et pourtant elle est capable de refaire surface, d'éclater et de disparaître. Les images apparaissent grâce à leur résurgence naturelle. C'est une œuvre en hommage à l'obscurité, à la lumière et à la nature. C'est s'appuyer sur la beauté naturelle de ce qu'elle fait, même dans ce qu'elle a de plus terrible. Cela signifie se fier à la peinture elle-même, au mystère de la création, à la recherche et au silence. Le silence comme qualité intérieure permettant aux choses de refaire surface et de se produire. Comme libération de tout jugement et de toute identification. Comme obscurité et abîme, mais toujours une promesse de lumière.

BIO

Giorgia Marzi est née à Rome en 1980 dans une famille de musiciens et de peintres. Elle est diplômée en peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Rome où elle a étudié avec les maîtres Sandro Trotti et Gianpaolo Berto. Son parcours est caractérisé par une recherche expressive continue du signe dans la figuration et la couleur et l'amène à exposer à Rome, Copenhague, Odense, Curaçao et d'autres villes d'Italie dans diverses expositions individuelles et collectives dans des instituts culturels et des galeries. Lauréate du festival Martelive à Rome et du festival international Plain Air à Curaçao. Elle vit et travaille actuellement à Rome où elle poursuit son activité artistique et donne des cours de peinture, de dessin et de portrait.