Semaine Galeries Parisiennes CSEDT 2023
PARIS 10 décembre 2021 au 10 décembre 2021
Les différentes biographies écrites par la galerie sur ARTSPER permettent de situer la recherche spécifique de chaque artiste, qu'il soit lettriste comme SCAPAGNA, abstrait comme MOON SHIN, géométrique, ou figuratif, mystique, folklorique ou historique, etc.
« L’art de l’Estampe
L’estampe est un terme général pour désigner le résultat d’une impression permettant le report d’un graphisme sur un support souple, en général le papier, en plusieurs exemplaires, d’où la notion d’œuvre originale et multiple apparemment contradictoire.
L’estampe originale est ainsi datée, numérotée et signée. Plus le nombre d’exemplaires est limité plus la qualité de l’œuvre est respectée.
Lithographie. On utilise une pierre calcaire, matrice (plaque) à plat, au grain fin, préalablement mouillée et sur laquelle on dessine à l’encre grasse en acidulant le reste de la pierre pour le rendre hydrophile, l’impression de l’encre ne se dépose que sur les parties grasses, on joue sur la répulsion entre l’huile et l’eau. Ce procédé est à l’origine de la technique simplifiée de l’offset.
Sérigraphie. Dérivée du pochoir, elle permet de reproduire un dessin ou une peinture au moyen d'un tissu spécial (soie, nylon) tendu dans un cadre. Une partie du tissu est obturée par un vernis sauf sur les surfaces correspondant au dessin à imprimer. La matrice (plaque) est à plat.
Taille d’épargne. Lorsque les surfaces imprimantes ont en saillie, il s’agit de « taille d’épargne » puisque ces surfaces sont épargnées et l’on creuse les parties de la plaque situés autour. On utilise essentiellement le bois mais aussi le linoléum et le plastique. Gravure avec matrice (plaque) en relief.
Bois de fil. Si la plaque de bois est coupée dans le sens des fibres et du tronc de l’arbre, il s’agit du « bois de fil », c’est sous cette forme que la gravure est née en Chine au IXe siècle et a gagné l’Occident au XVe siècle, on l’appelait alors xylographie. Ce procédé serait à l’origine de la typographe. Gravure avec matrice (plaque) en relief.
Bois de bout. Si la plaque de bois est coupée perpendiculairement au tronc de l’arbre, il s’agit de « bois de bout ». En taille d’épargne, le graveur est un créateur de blanc. Gravure avec matrice « plaque » en relief.
Taille douce. En taille douce, le graveur est un créateur de noir. Lorsque les surfaces imprimantes sont en creux, il s’agit de « taille douce », à l’inverse de la taille d’épargne, on creuse les surfaces imprimantes ; à l’impression, pour aller chercher l’encre au fond des sillons formés, on doit utiliser une forte pression qui laisse une trace sous forme d’une cuvette caractéristique. Ce procédé est à l’origine de l’héliogravure. Gravure avec matrice (plaque en relief).
Le burin. On utilise cet outil, qui est une lame métallique enfoncée dans un manche de bois et de l’autre côté, taillée en biseau et très affûtée, en le poussant d’une main pour creuser un sillon, l’autre main tourne la plaque de métal placée sur un coussin mobile. On obtient un trait net et puissant.
La pointe sèche. On utilise une pointe en acier aiguisée, à section parfaitement conique, on tient l’outil perpendiculairement à la plaque qui est fixe et on grave un trait en tous sens ; on crée des barbes en saillie par rapport à la plaque et le trait présente des irrégularités. A l’impression, les barbes retiennent l’encre et forment un halo le long du trait. On obtient des noirs violents et des parties claires nuancées. La pointe sèche donne un aspect d’aquarelle ou de fusain.
La manière noire ou mezzotint. Le grand Maître était Mario AVATI, qui de son vivant avait plusieurs volumes de son Catalogues raisonné répertoriant son Opus important, exposé à la Galerie Lise Cormery et à la FIAC. On utilise préalablement un berceau qui est une lame métallique arciforme avec des aspérités sur son biseau que l’on balance longuement sur la plaque pour obtenir un grainage fin et régulier. Mario AVATI me confiait qu’en dépit de sa grande expérience et de son œuvre importante il lui fallait travailler quarante heures afin d’obtenir un noir profond. A l’impression, on obtient ainsi un noir intense. Puis, avec un brunissoir ou pointe mousse, on écrase les grains de la plaque pour obtenir des gris et avec un grattoir on supprime ces grains pour obtenir des blancs. Il existe une inversion des valeurs, car après avoir créé du noir, le graveur crée du blanc.
L’eau-forte. Sur la plaque, recouverte d’un vernis, on grave à la pointe d’acier dans la couche de vernis, pour découvrir le métal qui est mordu lorsque la plaque est plongée dans l’acide. Le trait obtenu est régulier et dépend de l’épaisseur du sillon et de la durée de la morsure. L’eau-forte donne un aspect de crayon dur ou de dessin à la plume.
L’aquatinte. Une poussière de résine est projetée sur la plaque et l’acide ne creuse qu’entre les particules. Les nuances de gris sont obtenues en jouant sur la finesse des grains et sur la durée de la morsure. Ce n’est plus un trait qui est obtenu mais un aplat, (surface). Cet aplat est irrégulier.
Le vernis mou. On dessine sur un papier rugueux placé sur une plaque recouverte d’un vernis au suif, celui-ci est enlevé aux points de contact, on obtient alors un aspect de dessin au crayon ou mine de plomb.
La gravure au sucre. On dessine sur la plaque avec un mélange d’encre de Chine et de sucre que l’on recouvre d’un vernis. Plongé dans l’eau, le sucre fond et le métal est découvert.
Les techniques mixtes. Juxtaposition sur une même estampe de plusieurs techniques décrites ci-dessus, notamment en taille douce.
Technique de Hayter. S’apparente à l’eau forte et à l’aquatinte. On utilise des encres de viscosité différente pour faire des estampes en couleurs avec une seule plaque. On aboutit pratiquement à des monotypes si l’artiste prend le soin de ne pas en faire plusieurs.
Technique de Goetz. Pour des peintres, gravure au carborundum, un métal très dur, en poudre, projeté en saillie sur le support imprimant, s’apparentant à une taille d’épargne à faible relief mais aussi à l’aquatinte, certains grains donnant des aplats non granulés.
Linogravure. Gravure sur un linoleum à base d'huile de lin qui contient de la poudre de liège, de la gomme et de la résine, le tout comprimé sur une toile de jute constitue une plaque de quelques millimètres d'épaisseur. Il est facile à graver dans toutes les directions, contrairement au bois.
La digigraphie, estampe digitale et « La giclée »
Cette technique de la fin du XXème siècle avec une imprimante IRIS pourrait révolutionner l’art de l’estampe. A partir d’un ordinateur on digitalise l’œuvre en un fichier informatique puis sur une matrice, qui sera impérativement une imprimante avec une très haute définition et non pas une imprimante de bureau.
Le musicien britannique Graham Nash né en 1942, connu pour son célèbre groupe de folk and rock, Crosby, Stills & Nash, est à l’origine de l’expérimentation de la gravure de la « giclée ». Photographe d’art, à la recherche d’une impression parfaite il crée les Editions Nash qui utilisent les techniques les plus avancées dès la fin des années 80 en utilisant une imprimante digitale IRIS avec quatre buses de pulvérisation pour faire « gicler » l’encre uniquement sur du papier Arches de très grande qualité fabriqué en France. Ses éditions Nash sont aussi les pionnières de l’impression d’art sur imprimante de très haute définition IRIS grand format.
Comme dans toute technique d’estampe de qualité, l’artiste et, si tel est le cas, son imprimeur s’engagent à détruire le fichier (la matrice) après la création de l’impression, à la contrôler, la signer et la numéroter avec de très petites éditions. Des artistes des Editions Nash utiliseront cette technique dès la fin du XXe siècle, et désormais très connue.
Les « IRIS prints » sont désormais dans les collections permanentes du MET, MOMA et de la Corcoran Gallery Washington, DC. Pour Jeff Rosenheim, Conservateur du département de la photographie au Metropolitan, « L’IRIS Print est la Cadillac de l’impression digitale ».
« L’Agend’art, Le Guide de l’art contemporain », Lise Cormery, Editions A & C, Paris, 1989, 1990, 1991.
« L’Art de l’Ecole de Paris d’Après-Guerre », Lise Cormery, 2021
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6, rue de Lanneau
75005, PARIS
Galerie Lise CORMERY GROUPE ART ET COMMUNICATION
France
0681779362
Détails
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Édition - 19 x 14 x 0.5 cm Édition - 7.5 x 5.5 x 0.2 inch
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Mario Avati
Édition - 22 x 24 cm Édition - 8.7 x 9.4 inch
1 950 €
Paris 1947 LIZ TAYLOR Vénus Cubiste
Raymond Veysset
Édition - 30 x 20 x 0.5 cm Édition - 11.8 x 7.9 x 0.2 inch
450 €
Paris 1947 Jayne Mansfield
Raymond Veysset
Édition - 30 x 20 x 0.5 cm Édition - 11.8 x 7.9 x 0.2 inch
450 €
"PAX" Lithographie 2021
Marko Zoric
Édition - 60 x 46.5 x 0.1 cm Édition - 23.6 x 18.3 x 0 inch
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