GALERIE LISE CORMERY
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GALERIE LISE CORMERY

PARIS, France

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Kojiro AKAGI (1934-2021) Estampes

PARIS 7 février 2022 au 29 septembre 2022

Présentation
Kojiro AKAGI (1934-2021) intervient de 1 heure 20 à 1 heure 47 dans la visioconférence ci-jointe visible sur ARTSPER entre l'Université de Paris et l'Université de UCLA en Californie, sur le sujet des Musées, avec Jacques Fingerhut, Bureau du Premier Ministre, Laura Robinson, UCLA, Marie-Amélie Anquetil, Conservateur de Musées. Elle est filmée lors du symposium ART & @rt de Lise Cormery à l'Université Paris Diderot.

On y présente l'exposition AKAGI "Paris je t'aime : 40 ans à Paris" organisée en 2004 par Lise Cormery et le Conservateur Général et Directeur du Musée Carnavalet Jean-Marc Leri au Musée de Notre Dame de Paris, Crypte Archéologique du Parvis de Notre Dame. L'exposition dure de juin à novembre 2004 au Musée de Notre Dame et à la Galerie Lise Cormery, Paris.
Un livre avec 100 reproductions des aquarelles sur Paris d'AKAGI est édité à cette occasion.
On pourra lire les textes de Critique d'Art écrits par le Conservateur Jean-Marc Léri et
Lise Cormery, dans notre exposition de Kojiro Akagi "Paris je t'aime" à la galerie et sur Artsper.

Par ailleurs, Kojiro AKAGI, grand journaliste culturel japonais, spécialiste de la France explique lors de cette visioconférence la différence entre les musées japonais et français et les galeries françaises et japonaises.
"Au Japon les grands magasins organisent des expositions muséales et rares sont les galeries qui exposent gratuitement les artistes, elles sont toutes payantes pour les artistes contemporains, sauf dix." dit-il.

Texte de Lise Cormery en français et en anglais
"Catalogue Raisonné 1 des estampes de Kojiro AKAGI de 1974 à 1999"
Publié en l'An 2000.

"LA MAGIE DU PARIS D’AKAGI, Lise Cormery
C’est en 1988 que j’ai eu la chance de rencontrer Kojiro AKAGI dans son atelier. Son œuvre était déjà dans les plus grands musées internationaux mais nul ne l’avait exposé depuis la Galerie Sonnenberg de Paris en 1975. Pourquoi une telle traversée du désert ? Parce que peindre et dessiner à main levée, une technique maîtrisée, une œuvre achevée étaient alors et demeurent encore des concepts démodés. L’ART d’AKAGI était oublié dans une France des institutions et des collections où seuls l’argent et le verbe étaient dominants.
Mais tout ce qui est à la mode se démode. A la mode aujourd’hui sera Pompier demain. L’Art sincère toujours s’inscrit dans le temps. Avec AKAGI c’est renouer avec l’authenticité et l’intemporel. Son art conjugue les 5 T que tout artiste vivant digne de ce nom, se doit de respecter, selon mes critères : Travail, Technique, Temps, Transcendance et Tactique ou Tissage de Réseaux mais ce dernier s’entend toujours, in fine et non pas a priori.
Dans le cas précis d’AKAGI sont Travail est Titanesque, sa Technique parfaitement maîtrisée, son Temps, plus de quarante ans voués jouer et nuit à son œuvre, sa Transcendance et son Talent se dévoilent dans l’univers d’un Paris recréé. Lorsque je le rencontrais il ne restait à travailler que sur le dernier T : la Tactique pour le Tissage d’un réseau d’amateurs éclairés afin que son œuvre ne soit pas détruite ou oubliée. Sa gentillesse, sa fidélité, sa grande capacité d’organisation, et son immense érudition auxquels s’ajoutaient, atout suprême, la présence de son épouse Kayo, feraient le reste.
Kayo, omniprésente et si modeste, reste le paisible refuge, l’assistante accomplie, l’amie bienveillante et l’admiratrice fervente sans laquelle cet œuvre immense ne pourrait exister aujourd’hui.
Afin de vivre dans ce Paris moribond, impitoyable et fermé qu’AKAGI décrit si bien : « Nous pouvons y être indépendants et nous concentrer sur la peinture en menant une vie d’extrême pauvreté sans être dérangés par qui que ce soit. »
Kojiro et Kayo, comme leurs pairs, les artistes vivants indépendants, mènent des vies « Parallèles », comme les aquarelles et les tableaux d’AKAGI, - cumulant « travail passion » et « travail pognon » - comme j’aime à dire crûment : dans une société française figée où cette notion équivaut comme le dit si joliment Kojiro, à être : « un clochard de salon ».
Car la peinture authentique en France reste en décalage avec son temps. Artistes ou galeristes authentiques, il faut savoir accepter le mépris de notre famille, de nos proches pour lesquels talent rime nécessairement avec argent.
Le génie d’AKAGI a fait de ce handicap matériel un atout, puisque devenu le grand journaliste de la France au Japon ses recherches lui ont permis de faire un immense travail encore une fois « Parallèle » d’historien d’art de Paris. C’est grâce à lui qu’au fil du temps, j’apprends l’histoire de l’humble et du grand qui fait le Paris d’aujourd’hui.
En 1988 AKAGI accrocha pour la première fois ses œuvres aux cimaises de ma galerie, rue de Lanneau, puis en 1989 lors d’une exposition collective : « Paris, je t’aime » où j’invitais plusieurs artistes. Elle me permit d’apprécier sa gentillesse et sa modestie caractéristique des Grands. La même année des milliers d’enfants aux Olympiades des Arts des Jeunes se montrèrent fascinés par ses peintures rouges.
En avril 1990, j’exposais ses estampes à la FIAC de Paris, en même temps que les « Manière Noire » du grand maître AVATI, et les sérigraphies de CIUHA, éditées par le Maitre FALLANI/
Le 3 mai 1990, le grand collectionneur d’art et mécène, Conservateur de la Donation Granville au Musée de Dijon, mon ami Pierre Granville, inaugurait en compagnie du Conservateur Général du Musée Carnavalet, Bernard de Montgolfier et du Directeur de Mitsukoshi Paris, rue de Tilsitt, l’exposition Kojiro AKAGI.
En « Parallèle » je lui organisais une exposition personnelle à ma galerie. Pour la première fois il montra en plus de ses somptueux Paris, ses nus : « Les Parisiennes ». J’aimais tout particulièrement le Nu Blanc « Christine » de 1983 et « La Tour Eiffel », aquarelle de 1988 avec son « parallèle » à l’huile sur toile « La Tour Eiffel Blanche ». J’éditais ces œuvres pour L’Art et l’Adresse et L’Agend’art 1990 et 1991.
A cette occasion, j’écrivais un texte en français et en anglais : « La Magie d’AKAGI – La Magie de Paris » qu’édita le journal japonais Paris Dayori en langue française et japonaise. Au fil des ans, cette même impression demeure : « AKAGI est un magicien. D’un coup de « pinceau magique » il immortalise et transforme Paris et ses Parisiennes, Parisiennes de Fer, Parisiennes de Pierre ou Parisiennes de Chair.
Parisiennes de fer, comme ses Tour Eiffel ou ses superbes ponts et balcons aquarellés. Parisiennes de Pierre, multiples statues, demeures et places monumentales comme ses huiles rouges ou blanches.
Parisiennes de chair, si détachées du monde. Enveloppes charnelles humbles, majestueuses et touchantes.
En 1991 et 1992 AKAGI représenta le Japon aux Olympiades des Arts que le Comité National Olympique Français me demanda d’organiser. Satoru SATO représenta aussi le Japon pour ses sculptures abstraites.
Si j’exposais Akagi en permanence avec mes amis peintres et sculpteurs, en 1994, Pierre Granville écrivit le texte de l’exposition personnelle d’AKAGI. Ce collectionneur d’art, mécène et esthète apprécia tout particulièrement les nouvelles toiles « Parallèles » où les nus d’Akagi posaient au cœur de Paris et où « La main du spectateur est tentée de passer les doigts à travers la dentelle. »
Au fil du temps, en faisant fi des modes, je reste fascinée par ce monde magique que devient Paris sous le pinceau d’AKAGI. Grâce à lui mon regard posé sur ma ville n’a jamais été le même. Peu importe le ciel chaque immeuble devient composition sous son pinceau ou son crayon.
Mon fils Arnaud, alors enfant, l’observait saison après saison, dessinant les quatre aquarelles de la rue de Lanneau sur le motif imperturbablement, malgré la canicule, la pluie, le froid ou le vent. Arnaud me confiait : « Ce qui est extraordinaire avec Kojiro c’est qu’il va plus loin que l’hyperréalisme. Une fois son aquarelle terminée, Paris n’est plus Paris mais transfiguré devient un AKAGI. »
En 1990 je fis un Tour du monde avec mon fils et des œuvres d’AKAGI, d’AVATI et de CIUHA, dans nos valises, puis en 1997 je pris deux fois mon bâton de pèlerin en faisant le Tour du Monde afin de convaincre des amateurs et des galeries ou des musées, quelques grains étaient ainsi semés. Mais en France comme ailleurs rien ne change et amateur le plus souvent rime avec spéculateur. Mais nous saurons donner le temps au temps et la création de L’association des Amis d’Akagi, patiemment, telle la goutte d’eau dans le rocher creusera sa marque.
Combien de fois des professeurs, des peintres, des architectes ou des étudiants en art, m’interrogeaient, persuadés que seules les nouvelles technologies, la photo ou la rétroprojection permettaient d’atteindre une telle perfection. Inlassablement je leur répétais que cet aboutissement correspond à un travail de « Titan », toujours à main levée, avec les humbles instruments que sont le crayon, le pinceau, le papier ou la toile.
L’aquarelle peinte à l’extérieur à la jumelle nécessite un mois et demi à raison de 10 heures par jour de concentration extrême dans des conditions atmosphériques et sonores difficiles.
« L’Hôtel de Ville » huile blanche que j’ai tant exposé dans ma galerie a volé 365 de ses nuits avant d’être finie. Dans le même esprit Avati me confiait que bien que considéré comme le Maître de la Manière Noire il lui fallait néanmoins toujours 40 heures pour bercer les noirs de ses œuvres. Le temps et l’humilité donnent naissance au chef-d’oeuvre.
Les huiles sur toile d’Akagi, travaillées à l’atelier la nuit ou dès l’aube cachent sous leur surface lisse une toile travaillée à « l’impressionniste » qui permet ainsi, telle une mire, ces perspectives parfaites.
L’Art d’Akagi reste austère même s’il peint Paris et son sujet demeure superbement solitaire qu’il soit pierre, fer ou chair.
Du 15 avril au 15 octobre 1999 j’organisais dans ma galerie la « Rétrospective Le PARIS D’AKAGI : 1963-1999 » que le Maire de Paris inaugura et qui sera reprise plus tard à la Mairie du Ve Arrondissement. C’est ainsi qu’à l’occasion de la Journée Mondiale du Livre de l’Unesco le 23 avril 1999 les dix vitrines des commerces de la rue de Lanneau exposaient ses estampes, la rue se transformant durant quelques mois en une longue galerie en plein air rendant hommage à Akagi. Hommage d’humbles parisiens au plus talentueux des amoureux de Paris : Kojiro Akagi.
L’an 1999 marque 25 ans de création d’estampes par AKAGI, d’où l’édition de ce premier Volume. Le Catalogue Raisonné 1 « Les Estampes de 1974 à 1999 » de Kojiro AKAGI.
Il est écrit en français, anglais et japonais.
Par Kojiro Akagi en préambule et en japonais pour les légendes.
Texte de Critique d'Art, légendes et fiches techniques de Lise Cormery en français et en anglais.
Il sera suivi par le Catalogue Raisonné 2 pour ses peintures à l’huile avec les textes et légende de Lise Cormery en français et en anglais. Texte d'introduction de Kojiro Akagi en Japonais.
Lise Cormery, A Paris le 22 octobre 1999 "
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Adresse

    Détails

  • 6, rue de Lanneau
    75005, PARIS
    Galerie Lise CORMERY GROUPE ART ET COMMUNICATION
    France
    0681779362

Édition, 1999 Paris Rue de Lanneau Quartier Latin, Kojiro Akagi

1999 Paris Rue de Lanneau Quartier Latin

Kojiro Akagi

Édition - 65 x 48 cm

950 €

Édition, 1985 Paris Rue de Lappe, Kojiro Akagi

1985 Paris Rue de Lappe

Kojiro Akagi

Édition - 57 x 48 cm

750 €

Édition, 1985 Montmartre Rue du Chevalier de La Barre, Kojiro Akagi

1985 Montmartre Rue du Chevalier de La Barre

Kojiro Akagi

Édition - 64.5 x 49 cm

750 €

Édition, 1985 Paris Rue Saint Dominique, Kojiro Akagi

1985 Paris Rue Saint Dominique

Kojiro Akagi

Édition - 38 x 45.3 cm

695 €

Édition, 1990 Paris Au coin de la Rue Valette Quartier Latin, Kojiro Akagi

1990 Paris Au coin de la Rue Valette Quartier Latin

Kojiro Akagi

Édition - 28 x 18 cm

1 250 €

Kojiro Akagi

Kojiro Akagi

Japon