Karl-Karol Chrobok

Membre de plusieurs associations d'artistes en Allemagne ; artiste indépendant depuis 1985.

Né en 1960 à Tychy, Pologne

1988 émigration vers la République fédérale d'Allemagne

Lycée d'État des arts de Bielsko-Biala et de Cracovie, 1975-1980 Académie des Beaux-Arts de Cracovie, peinture et

graphique, maîtrise en arts 1980-1985

Bourse d'un an du Ministère de la Culture de Varsovie, récompensée au concours Alexander Rak de graphisme, Katowice, 1986

graphique, Katowice, 1986 premier prix des beaux-arts décerné lors de l'exposition "Kulturpreis-Ausstellung" (Prix de la culture) de Göttingen.

Exposition) du comté de Göttingen, 1990 Prix "Syrlin-Kunstpreis"(Prix artistique Syrlin) concours de peinture,

Stuttgart, participation à l'exposition des 25 œuvres gagnantes, 1992 premier prix récompensé par le Kunstverein

Höchstadt-Aisch e.V., 1997 Participation à la plenair internationale "Waldinspirationen 3", Goluchow/Pologne,

2013

Activités régulières d'exposition en Allemagne et à l'étranger avec plus de 100 expositions individuelles et participations à des expositions collectives

Avoir peur de la couleur, c'est avoir peur du monde. Je travaille rapidement, à l'huile, sans modèle photo, volontiers directement à l'air libre ainsi qu'en atelier.

Couche par couche, l'ancien est repeint, effacé dans de larges zones, des parties laissées sur les bords.

Je comprends cette approche comme une reconstitution de la croissance et parfois de la destruction. La peinture est une lutte avec le temps, avec un temps productif à la fin duquel la couleur se présente comme un composé sur mes peintures.

Chrobok peint ses œuvres directement dans la nature, quelles que soient les conditions météorologiques. Qu'il s'agisse de tempête, de neige ou soleil - il n'est pas un peintre des beaux jours - toutes les conditions météorologiques l'attirent et l'inspirent à capturer ses impressions sur la toile.

En peu de temps, le mouvement des arbres dans le vent, le fouettement des branches dans la tempête ou le jeu d'ombre et de lumière sont habilement transposés sur la toile par l'artiste.

Chrobok a perfectionné le travail rapide au pinceau.

Dans ses tableaux, les objets peints ne s'estompent pas et ne disparaissent pas au loin. La profondeur de l'espace est seulement créée que par les proportions. Sa fascination pour la couleur est déterminante dans ses tableaux. Jusqu'où peut-on aller en tant que peintre pour laisser parler la couleur sans la conduire à l'abstraction ? Chrobok a trouvé la solution.

(Kirstin Schwarz / Musée d'art contemporain de Siegen, Extrait du discours d'introduction au musée Bad

Berleburg 2012)