Pays-Bas
• 1958
Biographie
Bart Somers est virtuose dans l’art de travailler le fer. Il modèle le métal avec un marteau et donne l’aspect final au chalumeau. Ses sculptures représentent des personnages et des animaux en mouvement, pris sur le fait, par exemple en train de courir. Ils sont parfaitement en équilibre.
Bart Somers explique : "Au départ, une plaque de fer plane de 12 mm d’épaisseur, une grande presse hydraulique et un chalumeau se trouvent devant moi, attendant ma créativité. C’est comme la toile vierge du peintre ou la page blanche de l’écrivain.
Je mets la presse en route et mon imagination devient réalité. Chaque morceau aura sa forme particulière. Je modèle au marteau et je donne l’aspect final avec le chalumeau. Je travaille sur l’essentiel de la forme et avec patience, je m’avance vers le résultat définitif.
Une partie de mon travail consiste à "ouvrir" la sculpture. Cela rend le fer plus léger. Les formes ainsi ouvertes et aérées, laissent de l’espace pour le fondamental. La lumière qui traverse ainsi l’œuvre devient alors une partie intégrante de la sculpture.
Mon atelier, situé sur un chantier naval, stimule le travail de grande échelle. Le bruit régulier des marteaux et les hurlements des toupies à tailler sont mes ringtones, quand j’arrive le matin dans mon atelier. Je trouve magnifique la façon dont le fer peut prendre des formes vivantes : les rondeurs des fesses d’un zèbre, les naseaux si doux d’un cheval… Rendez-vous compte vous-même !"
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Bart Somers explique : "Au départ, une plaque de fer plane de 12 mm d’épaisseur, une grande presse hydraulique et un chalumeau se trouvent devant moi, attendant ma créativité. C’est comme la toile vierge du peintre ou la page blanche de l’écrivain.
Je mets la presse en route et mon imagination devient réalité. Chaque morceau aura sa forme particulière. Je modèle au marteau et je donne l’aspect final avec le chalumeau. Je travaille sur l’essentiel de la forme et avec patience, je m’avance vers le résultat définitif.
Une partie de mon travail consiste à "ouvrir" la sculpture. Cela rend le fer plus léger. Les formes ainsi ouvertes et aérées, laissent de l’espace pour le fondamental. La lumière qui traverse ainsi l’œuvre devient alors une partie intégrante de la sculpture.
Mon atelier, situé sur un chantier naval, stimule le travail de grande échelle. Le bruit régulier des marteaux et les hurlements des toupies à tailler sont mes ringtones, quand j’arrive le matin dans mon atelier. Je trouve magnifique la façon dont le fer peut prendre des formes vivantes : les rondeurs des fesses d’un zèbre, les naseaux si doux d’un cheval… Rendez-vous compte vous-même !"
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