
Versus Black and White Murillo
Arnaud Puig aka ARDPG
Peinture - 100 x 70 x 3 cm Peinture - 39.4 x 27.6 x 1.2 inch
2 890 $US
Molitor c'est d'abord une piscine. Puis, laissé à l'abandon, le bâtiment est investi par les graffeurs et devient un grand terrain d'expression pour des street artistes du monde entier. Aujourd'hui, Molitor est devenu un hôtel avec un interêt fort pour l'art. Vous pouvez trouver des oeuvres un peu partout : dans le hall, les chambres et même dans la piscine ! L'équipe Artsper a rencontré Sylvia Randazzo, directrice artistique de Molitor Paris. Elle nous a parlé du lien entre l'art et Molitor ainsi que de ses lieux d'art préférés. Elle nous a aussi fait une sélection d'oeuvres - et toutes sont signées par des artistes qui sont également présents chez Molitor !
Artsper : Pourquoi Molitor a-t-il un intérêt pour l'art ?
Sylvia Randazzo : L'art et Molitor entretiennent une relation étroite depuis 1929. L'architecte des piscines, Lucien Pollet, contemporain de Le Corbusier et Robert Mallet-Stevens, a dessiné un bâtiment dans la tendance de l'époque : Art Déco. On peut retrouver à Molitor les principes architecturaux (le style « paquebot » avec ses fenêtres hublot, la perspective, l'ordre) et décoratifs (les vitraux de Louis Barillet, les hauts reliefs géométriques) qui en font l'une des références des bâtiments Art Déco parisiens. Puis dans les années 1990 c'est une autre forme d'art qui s'empare de Molitor, le graffiti. Le bâtiment abandonné se pare de flops, tags, fresques et installations, il accueille des performances, des résidences d'artistes et même des défilés de mode. Il était donc tout à fait naturel de faire perdurer cette relation entre Molitor et l'art.
Artsper : Quel est votre rôle au sein de Molitor ?
Sylvia Randazzo : J'essaie d'entretenir cet héritage artistique que nous ont laissé ces 90 dernières années à travers des interventions régulières d'artistes (le projet des cabines a rassemblé 70 artistes et des murs sont investis tout au long de l'année), l'organisation d'expositions (Monsieur Chat, Tanc, Felipe Pantone, ou encore les 70 ans du bikini en 2016), les Journées Européennes du Patrimoine auxquelles Molitor participe depuis 2016, la médiation culturelle et surtout l'accueil du public.
Artsper : Comment choisissez-vous les artistes qui sont exposés à l'Hôtel Molitor ?
Sylvia Randazzo : Pour le projet des cabines d'artistes du bassin d'hiver j'avais la volonté de montrer à quel point l'art urbain est riche, diversifié et surprenant. Le choix des artistes s'est principalement fait selon leurs spécialités (pochoir, lettrage, réalisme, abstrait, figuratif) et s'ils avaient déjà peint à l'époque de la friche c'était encore mieux. Nous avons des artistes français très talentueux et je les ai largement sollicités. Pour le public, c'est aussi agréable de pouvoir reconnaître des œuvres d'artistes qu'ils ont déjà pu croiser dans les rues de Paris.
Artsper : Quel est votre aspect préféré de votre travail ?
Sylvia Randazzo : L'échange avec les artistes est un réel privilège. Ils sont à l'origine d'un nouveau mouvement qui s'inscrit dans l'histoire de l'art et nous avons la chance d'en être témoins. Les voir travailler, les écouter parler de leur expérience et de leurs interrogations vaudra bien plus que tous les manuels futurs traitant du sujet. La médiation culturelle est également un aspect de mon travail qui m'anime fortement. Echanger avec des néophytes, décrire le travail d'un artiste, faire interagir le jeune public avec les œuvres d'art sont des sujets passionnants.
Artsper : A part Molitor, quel est votre lieu d'art préféré ?
Sylvia Randazzo : La National Gallery, à Londres, est l'un des lieux que je préfère et pour deux raisons. La première parce que son accès est gratuit, rendre l'art accessible à tous est essentiel. La création est un phénomène presque magique quand on l'observe, et en même temps à la portée de chacun. Et puis ils ont dans leur collection La première sortie d'Auguste Renoir, une toile qui me fascine tant l'impatience, l'excitation et le mystère y sont clairement représentés. Et un autre lieu d'art majeur : la rue, bien évidemment ! la surprise de découvrir une œuvre au détour d'une rue, l'émerveillement devant des fresques hautes de plusieurs étages, l'humour et les interrogations. C'est un très bon terrain pour exercer son œil.
Artsper : L'œuvre d'art que vous rêveriez de posséder ?
Sylvia Randazzo : Le triptyque de Jérôme Bosch, Le Jardin des délices. Observer cette œuvre et tenter de percer ses secrets pourraient éclipser toute autre activité.
Peinture - 100 x 70 x 3 cm Peinture - 39.4 x 27.6 x 1.2 inch
2 890 $US
Peinture - 60 x 60 x 4 cm Peinture - 23.6 x 23.6 x 1.6 inch
Vendue
Sculpture - 175 x 93 x 72 cm Sculpture - 68.9 x 36.6 x 28.3 inch
10 287 $US
Peinture - 100 x 50 x 3.5 cm Peinture - 39.4 x 19.7 x 1.4 inch
2 081 $US
Peinture - 130 x 97 x 3 cm Peinture - 51.2 x 38.2 x 1.2 inch
1 503 $US
Peinture - 73.5 x 60.5 x 2 cm Peinture - 28.9 x 23.8 x 0.8 inch
2 081 $US
Peinture - 65 x 54 x 4 cm Peinture - 25.6 x 21.3 x 1.6 inch
Vendue
Peinture - 130 x 97 x 2 cm Peinture - 51.2 x 38.2 x 0.8 inch
4 508 $US
Peinture - 50 x 50 x 3 cm Peinture - 19.7 x 19.7 x 1.2 inch
Vendue
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