Adriana Carambia

"Les concepts de sujet, de corps, de fragmentation et de connexion avec le monde qu'ils habitent" sont des questions qui font partie intégrante du travail d'Adriana. Elle construit des corps, des histoires. Faire appel à la fragilité de la matière a mis l'accent sur cette fragilité humaine primaire.

Elle rend possible l'apparition de leurs cicatrices et de leurs connexions. La rugosité d'un mur agit comme l'acte initial d'une génération de dessins, de signes, d'histoires. Elle travaille avec du papier de coton, très fin, fragile et résistant à la fois, comme métaphores de l'être humain.

Dessiner des gestes, des idées, des pensées. Histoires métonymiques qui accueillent des paysages, de la nature, des lieux. C'est la formation d'un repère entre l'oubli et la mémoire.

Adriana entre dans l'histoire par une série successive d'origines et de reconstructions. Dessinant un désir absurde de thésaurisation. Dans un voyage, une recherche, c'est une tentative d'écriture qui matérialise la mémoire, le souvenir et la parole.