Skulls (Crânes) de Takashi Murakami

Créateur du « Superflat », un mouvement inspiré par le consumérisme et l'art ancien japonais bidimensionnel, Takashi Murakami est un des artistes contemporains les plus célèbres de ce siècle. Ses œuvres se vendent pour des sommes impressionnantes et plusieurs de ses motifs et personnages sont devenus récurrents dans son œuvre. C'est d'ailleurs souvent le cas dans le pop art, mouvement par lequel il a été fortement influencé. Ses motifs les plus reconnaissables sont sûrement ses fleurs souriantes, ou ses personnages comme Mr Dob. Toutefois, Murakami se passionne également pour les crânes, un motif dont la symbolique résonne au Japon comme en Occident et qu'il a longtemps utilisé par intermittence, avant qu'il ne devienne une importante part de son œuvre autour de 2014.

Trois ans à peine après la catastrophe qui a secoué Fukushima, l'artiste présentait son exposition In the Land of the Dead, Stepping on the Tail of a Rainbow au Gagosian à New York. Pour la réaliser, l'artiste s'est inspiré de thèmes bouddhistes, comme la mort et l'éveil, et de l'histoire de l'art japonais. Il admettait avoir aussi été influencé par le travail de Damien Hirst, lui-même connu pour ses œuvres monumentales et ses crânes. Ainsi, pour l'œuvre I Hate Death, Murakami multiplie l'usage de petits motifs de crânes, qui forment un fond densément coloré comme l'artiste le faisait auparavant avec les fleurs. Bien que son utilisation n'ait été soulignée qu'après cette exposition, le crâne est un motif présent dans les œuvres de l'artiste depuis bien plus longtemps. Artsper vous invite à découvrir sa sélection d'œuvres de Murakami autour des crânes.

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