Après le succès d'une exposition dans le quartier des Chartrons à la Galerie Wilhelm Blais en février 2020, le galeriste affirme le travail de l'artiste Alexis Alary. Et, le présente durant deux semaines dans un lieu mythique de la création artistique bordelaise : l'Espace29.
Depuis sa création en 1995, l'Espace29 évolue et s'affirme comme un espace contemporain transdisciplinaire, dédié aux collaborations et aux expérimentations. A mi-chemin entre la galerie, le centre d'art, ou encore l'artiste run-space, l'Espace29 est un lieu de co-vivance, proches des artistes, qui a aidé à la stabilisation d'un territoire artistique bordelais plus dynamique et plus humain.
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« Alexis Alary, artiste peintre, autodidacte devenu professionnel. Une palette en polychromie qui remplit son office avec le bonheur réservé aux assembleurs de grands vins. Les bleus, les bruns, les noirs, percés de blanc, parfois tout en nuage, sur de grandes toiles préparées, concèdent l’inattendu. L’aventure ressentie au cours d’une écriture singulière, déconcertante, me fait vous dire qu’Alexis n’attend rien de vous parce qu’il attend tout de vous. »
Christian Jean dit Cazaux
De l’Académie Nationale des Sciences,
Belles-Lettres et Arts de Bordeaux
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Né en 1991 dans le 15e arrondissement de Paris, Alexis Alary arrive à Bordeaux en 1998. L’autodidacte a exercé le métier de cuisinier avant de devenir peintre et décrit ses deux passions comme bases de travail pour parvenir à une alchimie : « Créer un plat rempli de souvenirs et de saveurs, c’est déchiffrer l’émotion du goût… Créer une toile, c’est déchiffrer à chaque instant les mystères qui existent en nous ; telle est ma quête en peinture. »
Alexis vit son hyperactivité en aiguisant sa curiosité des mystères de l’humanité, là où les mots ne peuvent pas exprimer sa propre réflexion. Sa peinture fonctionne comme une cartographie de ses quêtes, traçant des lignes entre monde logique, spirituel et métaphysique.
Sa peinture crée des codes qui – comme dans l’art africain et mexicain – lient la mémoire d’un passé symbolique à la contemporanéité du langage street inspiré de l’instinct explosif de Jean-Michel Basquiat et de la pensée subjective de Salvador Dalì.
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« Entre complexité et structure, une ligne surgit pour lier lumière et obscurité.
L’artiste met en œuvre sur des grandes toiles que soufflent énergie, la contradiction entre couleurs et lignes, utilisant des techniques traditionnelles, telles que les glacis, cires, pigments et sfumatos, osent les liés à des traits très contemporains »
Idylla, commissaire d’exposition.
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