Compression Marylin MONROE CESAR Portraits, 1975

par César Baldaccini

Édition : estampe 65 x 47 cm 25.6 x 18.5 inch

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Édition: estampe

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65 x 47 cm 25.6 x 18.5 inch Hauteur x Largeur x Profondeur

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Localisation de l’œuvre: France

CESAR DES COMPRESSIONS DE 1958 A SA MORT EN 1998 Extrait de « L’Art de L’Ecole de Paris d’Après-Guerre (1945-1999) Lise Cormery, Michelangelo Publications, 2021, Paris. Auto-Starification "Le Portrait de Compressions de César et Marilyn Monroe" Dans "Le Portrait de Compressions de César et Marilyn Monroe" on y retrouve la starification de César par lui-même, ainsi que divers portraits de Marilyn Monroe. César aimait s'entourer de « Stars » et être « Une Star parmi les Stars ». Il était toujours en quête du dernier évènement qui permettait, en tant qu’invité Star d’y briller sous les feux de projecteurs. Mais, contrairement à ce que l'on peut lire de nos jours sur Internet, il n'a pas été facile pour César de se faire connaître, cependant il n'hésitait pas à tout mettre en œuvre pour atteindre la notoriété. C'est ainsi que Pierre Eelsen, , président-directeur général de la compagnie aérienne Air Inter, en juillet 1984, m'expliquait, en toute confidentialité en 1996, à l’occasion de l’inauguration du Musée Joze CIUHA en Slovénie, annoncé par un vernissage à la Galerie Lise Cormery, Paris, que César finançait et offrait à sa compagnie des milliers de cartes de vœux afin qu'elles soient distribuées gratuitement aux personnalités les plus influentes afin de se faire connaître. De même il dédicaçait certaines de ses lithographies à ses amis les plus chers afin que son œuvre perdure. Bienheureux sont ceux qui ont eu la sagesse de collectionner ses lithographies qu'il voulait bien dédicacer à ses amis ! Une Biographie de CESAR né César Baldaccini César Baldaccini, dit César, est né avec sa sœur jumelle Amandine en 1921 à Marseille et meurt à Paris en 1998. Il est inhumé au Cimetière du Montparnasse. Ses parents, Omer et Lelia Baldaccini, venus de Toscane, tenaient un café à Marseille au 71, de la rue Loubon, dans le quartier de la Belle-de-Mai. Il est déscolarisé dès 1933, à l'âge de 12 ans. De 1935 à 1939 il obtient Le Prix de gravure, de dessin et d'architecture aux Beaux-arts de Marseille. Lors de la Seconde Guerre Mondiale guerre de 1939-1945, César n'est pas mobilisé, de même le sculpteur Albert Féraud entre aux Beaux-arts de Paris en 1943 et Picasso vend aux Nazis les œuvres de ses amis artistes partis combattre ou mourir au front ou en camp de concentration. En 1945, César est de retour à Marseille, il se marie et ouvre un commerce. Dès 1947, il travaille le plâtre et le fer et abandonne la pierre, en raison de son coût, mais aussi, comme il le dit, parce qu'il a plus d'affinité avec le métal. César est un sculpteur de formation classique qui maitrise les grandes techniques du dessin. Massier aux Beaux-Arts de Paris, élu par les étudiants il gère les finances pour pour acheter le matériel nécessaire dans les meilleures conditions et payer des modèles. Chaque classe ou atelier élit ainsi un massier. Des grands sculpteurs d’Après-Guerre Paris n'est pas encore une ville chère Les grands sculpteurs sont Brancusi, arrivé à pied de sa lointaine Roumanie, viant sans un sou, bedeau dans l’église Roumaine de le rue Saint Jean de Beauvais dans le 5ème arrondissement de Paris, Giacometti, Richier… César a la chance de tous les fréquenter au quotidien et d’observer leur technique et leur facture unique. Alberto Giacometti César habite un logement au-dessus de l’atelier d’Alberto Giacometti, rue Hyppolyte Maindron, et le visite le soir, s’imprégnant et comprenant le sens de son « métier ». Germaine Richier Comme Giacometti, Germaine Richier a sa porte d’atelier ouverte et travaille toujours avec un modèle alors que César, faute de moyen, s’en passe, mais c’est elle qui lui permettra d’exposer au Salon de Mai, "Le Nu de Pompéi", qui bien que récusé par le Comité du Salon de Mai, sera primé par la critique (1954). Féraud et Brancusi C’est Féraud qui présente César à Brancusi et cette rencontre sera ressentie comme un choc visuel, une image pérenne, un éclairage. 1949 « Le Nu Assis de Pompéi » En 1949, César obtient une bourse qui lui permet de visiter Pompéi en Italie, il découvre les célèbres moulages des victimes de l'éruption volcanique qui lui inspire « Le Nu assis de Pompéi », qu'il veut exposer au Salon de Mai, à l'époque une référence, mais qu’on lui aurait refusé. César raconte que : « La secrétaire du Salon de Mai m'envoie une lettre me sommant d'enlever mon travail, car il n'était pas acceptable. J'étais triste, car à l'époque, mes confrères étaient Picasso, Giacometti, Calder, et j'étais déjà âgé. J'ai toujours le Doute ! Picasso me disait : "Fais, fais n'importe quoi, mais Fais !" Je suis convoqué, angoissé, c'était important pour moi d'être à côté de Richier. Tout le jury était là et déclare que ma sculpture n'est pas dans l'esprit du Salon de Mai ! César devant le Jury : Je suis d'accord, puisque cette sculpture ne vous plait pas mais le seul sculpteur qui peut me dire cela, c'est Germaine Richier ! Germaine Richier : Il a raison ce petit ! César : Alors, je vous la laisse, là où on l'a déposé, sans la placer ! C'était "Le Nu de Pompéi" En 1949, il est initié à la soudure à l'arc dans une menuiserie industrielle de Trans-en-Provence et utilise le plomb en feuilles repoussées et des fils de fer soudés. En 1951, il visite de nouveau Pompéi et reste marqué par les moulages des corps des habitants pris dans la lave. En 1952, il utilise des matériaux de récupération peu coûteux et réalise ses premières sculptures en ferrailles soudées : ses moyens sont alors toujours modestes. Ainsi, par manque d'argent et pour s'offrir du marbre, César va récupérer dans les décharges de ferraille les matériaux de ses premières sculptures : des tubes, des boulons, des vis qui deviennent des insectes ou se retrouvent dans les courbes puissantes de « La Vénus de Villetaneuse », (1962). Ce sont alors de très belles sculptures. 1954 Galerie Lucien Durand Paris Il expose à la galerie Lucien Durand à Paris et obtient le prix « collabo » pour sa sculpture en fer "Le Poisson", réalisée à Villetaneuse, ville où il travaillera une douzaine d'années grâce à l'aide d'un industriel local, Léon Jacques. Il acquiert la célébrité lorsque son œuvre est achetée 100 000 francs en 1955 par l'État pour le musée national d'art moderne, il expose au Salon de mai. 1955 le MNAM achète « Chauve-souris » de 1954 1955 Le Musée d'art moderne de la ville de Paris acquiert « Le scorpion » 1955. À partir de 1954 (Torse, MOMA Musée d’Art Moderne de New York, USA). En 1956, il participe à la Biennale de Venise. 1957 César s'achète un atelier, rue Campagne-Première à Paris. Il épouse Rosine Groult-Baldaccini (rencontrée aux Beaux-Arts en 1948) avec qui il a une fille, Anna, un an plus tard. Il fréquente le monde de la nuit et recherche assidument des collectionneurs en pratiquant les Relations Publiques dans les réseaux mondains. En 1958, il signe un contrat avec la galerie Claude Bernard. En 1958, il aplatit une première compression monumentale, une Dauphine. 1959 Biennale de São Paulo et Documenta II en 1959. En 1976, il est le créateur du trophée « César » du cinéma, récompense attribuée par les professionnels du cinéma français, pour laquelle il réalise une compression en bronze. Les Compressions César assemble des tôles déformées en 1958 (Tiroir bleu). En 1958, il commence par aplatir une Dauphine. À partir de fin 1959, César centre son travail sur la technique de la « compression dirigée », qui devient sa marque de fabrique : à l'aide d'une presse hydraulique, il compresse divers objets sous forme de parallélépipèdes, d'abord de petit format avec des rubans de cuivre et des tôles, puis des voitures entières. 1960 Au Salon de Mai de 1960, il expose "Trois tonnes", une œuvre constituée de trois voitures compressées, qui fait scandale. 1969 La galerie Mathias Fels présente ces œuvres transgressives en 1969 pour qu'elles soient reconnues par le monde de l'art. 1961, Jean Lafont, ami de leur mécène commune Marie-Laure de Noailles, lui offre sa première voiture (une ZIM soviétique toute neuve, la seule en circulation en France), que César lui renvoie compressée, ayant perdu 90 % de son volume. 1986, il présente à la Fondation Cartier des compressions monumentales de Peugeot 205 Turbo 16 de Jean Todt, accidentées dans des rallyes automobiles, « Les Championnes ». À la Biennale de Venise, il expose une montagne de compressions, œuvre monumentale intitulée « 520 tonnes ». 1998, sa « Suite milanaise » est réalisée avec une série de voitures Fiat neuves qui, une fois compressées, sont passées dans les chambres à peinture de l'usine Fiat de Turin, aux couleurs de la gamme de l'année. César compresse aussi toutes sortes de matériaux : tissus, papiers, et même bijoux en or que les femmes du monde lui apportent et qu'il rend compressés en cube à porter autour du cou. Les Expansions En inversant l'esprit des compressions, César présente au Salon de Mai en 1967 La grande expansion orange, réalisée en polyuréthane. À partir de 1969, il met au point une méthode permettant d'assurer une meilleure conservation de ses « Expansions ». Celles-ci exploitent les possibilités de ce matériau en coulées lisses et dures ; l'intervention du créateur se fait soit sur la rigidité, l'épaisseur, la coloration, soit sur les coulées (superposition ou juxtaposition) soit sur la masse figée (travail de finition sous forme de nappage, de ponçage, de laquage). Enrobage dans résine d’objets Dans les années 1970, il accède à une reconnaissance internationale. En 1971, il commence à travailler le cristal en fusion ou la fonte de fer et enrobe des objets dans du plastique transparent en 1971. Désormais universellement connu, il devient un des artistes français de tout premier plan et bénéficie de très nombreuses expositions. Son œuvre « Conserve expansion - Martial Raysse, 1970-1972 », est conservée au Museo Cantonale d'Arte de Lugano. Les Empreintes humaines : « Le Pouce » L'invitation à participer à une exposition de groupe consacrée à « La Main, de Rodin à Picasso » et sa découverte de l'agrandissement pantographique lui inspire ses sculptures de « Pouce » En 1965, il présente son célèbre Pouce agrandi (1,85 mètre de haut). C'est l'empreinte de son propre pouce. À l'occasion des Jeux olympiques de la Corée du Sud, Séoul, en 1988, il crée un Pouce en bronze de 6 mètres de haut. Cette œuvre a été la plus médiatisée et reproduite. Il crée « Le Poing », sculpture monumentale de 7 tonnes en fonte d'acier inoxydable polie, installée sur la place d'armes au lycée militaire de Saint-Cyr à l'été 1970. Les Fers et les animaux imaginaires « Fanny Fanny » (1990), musée des beaux-arts de Montréal. César commence dès 1949 à s'approprier la technique de la soudure à l'arc et crée plus de 300 constructions jusqu'en 1966. 1983-1985 César sculpte et achève son « Centaure Hommage à Pablo Picasso », sculpture de 4,70 mètres de haut, en 1985. La sculpture est installée au carrefour de la Croix-Rouge à Paris. Cette œuvre sera refusée pendant des années par la Ville de Paris. Solo Shows Expositions 1952 En Provence il commence à faire des sculptures en matériaux de récupération peu coûteux comme la ferraille, faute de moyens. 1954 Exposition Galerie Lucien Durand, Paris « Les Oiseaux », » Les Insectes », « Le Poisson » Musée d'art moderne de Paris, et sculptures de ferraille. 1956 Galerie Iris Clert, (Athènes 1918 - 1986 Paris), la locomotive des "Nouveaux Réalistes", dès février 1956, installée au 3 rue des Beaux-Arts à Paris, invente des évènements médiatiques originaux pour le lancement de ses artistes à Paris ou New-York. Pierre Restany, s'improvise alors critique d'art et lui facture ses honoraires pour classifier sur le papier tous les artistes de sa galerie sous le nom de "Nouveau Réalisme", mélangeant César avec Arman, Yves Klein, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Raymond Hains et Jacques Villeglé. César, se déclare unique et dénoncera cette classification fabriquée et abusive avec humour lors d'un entretien radiophonique, en répondant sur ses créations face au mouvement des Nouveaux Réalistes : "Je suis... un appendice, je suis... une excroissance." Les Nouveaux Réalistes, c'est Yves Klein. C'est ça les Nouveaux Réalistes. Il n'y en a qu'un. Moi je suis Nouveau Réaliste parce que je suis dans la même rue qu'Yves Klein." LES COMPRESSIONS SELON CESAR "Même quand je fais les compressions, il y a toujours le sculpteur derrière" César 1959 Qu'est-ce que la compression a apporté à l’art contemporain ? César invente un nouvel univers de sculpture en utilisant de la ferraille comme matériau artistique. Il dira, que ce qui provoquera sa conception des "Compressions", c'est tout d'abord, un manque de moyens sans doute, le sculpteur étant toujours poussé par sa nécessité de sculpter sans cesse, mais aussi un cheminement intellectuel, César : "C'est une histoire très curieuse. J'avais une petite Fiat 500 et j'allais souvent chez les ferrailleurs d'Aubervilliers. A force d'aller dans cette usine, j'avais toujours la même ferraille pour mes sculptures. En France, il y avait chez les ferrailleurs des presses pour compresser les métaux précieux, le cuivre, l'aluminium. Mais, il n'y avait pas encore de presse pour de grandes pièces." "C'était du matériel cher, mais c'était comme des briques, pour moi." "Un jour j'ai pris ces morceaux, et j'ai fait "comme Braque prenant un galet", ou Picasso, car c'est la même chose en fin de compte, selon le matériau que tu mets sous la presse tu as un langage qui se crée" "Au début, mes « compressions » étaient des métaux précieux, bronze, aluminium, cuivre, argent. Celles du « César du Cinéma », c'était des décorations de meuble en bronze démodés." Il n'y avait pas de grande presse en France mais quand je regardais travailler les ouvriers sur les presses, j'étais intrigué, La révélation pour des sculptures "Compressions" monumentales De New York en 1959 Le passage à des compressions monumentales lui est venu, raconte César, en visionnant le film documentaire "Incroyable Amérique" de 1959, par l'aventurier et réalisateur Marcel Isy-Schwart, qui a filmé entre autres des déchets de voitures dans le Bronx : "Qu'est-ce que je vois ? Une montagne de voitures, avec d'énormes presses ! C'est là que j'ai pris la décision. ! " s'exclame César ! Je demande à Schwartz : Où est cette presse ? On me dit à New-York, dans Le Bronx, je téléphone à un ami artiste, Arnal, qui se trouve à New York, je lui fais parvenir la bobine du film et lui dis : envoie-moi une "Compression" ! Tu prends n'importe laquelle, cela n'a aucune importance, l'important c'est le bloc que tu choisiras selon ta rétine, selon ton goût." Des compressions de César à Gennevilliers en 1960 "La casse et sa presse m'offrent comme une palette !" César 1960 César découvre dans une casse de Gennevilliers une presse hydraulique, venue des Etats-Unis, qui réduisait un véhicule à l’état d’un parallélépipède de tôle. Je vais à la ferraille et je vois des maçons au travail. César : Que faîtes-vous ? Les maçons : On est en train d'installer une presse américaine. A ce moment-là, c'est une véritable révélation, la casse m'offre comme une palette, je peux choisir le matériau qui convient pour mon œuvre et lui donner forme par les compressions, ç Je reviens deux jours après, il y en avait déjà une montagne ! Les ouvriers me préparent tout et je crée alors deux Compressions, Le moulon d'une manière plus improvisée. "Je suis un hasard" Les "Trois tonnes", 8 mai 1960 1960 Le 8 mai 1960, est inauguré au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris le Salon de Mai, le Comité des organisateurs refuse de placer son œuvre c'est ainsi qu'elle reste déchargée "en bas du camion", sans aucune espèce de présentation artistique. C'est ce même refus qui lui vaudra toute l'attention des media. Nous sommes dans une ère de provocation artistique, pas dans une période de transcendance artistique. "Trois tonnes", est le nom des Trois compressions de voitures. Son marchand d'alors, Claude Bernard, estime les "Compressions" invendables. Il préfère les sculptures, « Les Fers » qui se vendent bien, car plus sculpturales. César : "Le début du fer soudé, dans l'atelier de l'Ecole des Beaux-Arts, on fait des armatures avec des petits papillons pour faire de la terre dessus. Quand c'était sec, c'était plus beau le fil de fer que la terre. Et pourtant je suis pour l'Académie, Dali aussi ! Pour les Pompiers, j'admire toujours le savoir-faire ! Mettre de la terre sur des armatures, c'est difficile, je n'y suis jamais arrivé. Si j'y étais arrivé je me serai arrêté, c'est pourquoi je continue …" "Les Compressions" 2 ans avant les Minimalistes Américains César avec ses Compressions est en avance sur le monde de l'art international, deux ans avant les œuvres Minimalistes américaines, un marché qui deviendra bientôt à la mode et considérable. 1961 La célèbre Galerie Claude Bernard l'expose en 1961, à la galerie Saidenberg d'Eleanore Block (1911–1999) à New-York, mais c'est un échec commercial. Malgré son marchand international de grand talent, César persévère dans la voie des "Compressions" et trace son sillon, avec de plus petits objets, jouant sur les matériaux et l'utilisation de la presse. Les "Portraits de compressions" de César, Des années 70 à sa mort César continue à creuser le sillon de ses "Compressions", il emprunte bientôt un nouveau chemin qu'il approfondit au fil du temps, les "Portraits de Compression". Il s'y investit au fil de sa recherche et du travail de son œuvre, avec d’autres essais sur les phénomènes d’écrasement et de déformation de la matière ou de l'image, mais cette fois avec non plus quatre dimensions en volume, mais bien deux dimensions, sur une surface plane, le beau papier d'art, fine art de qualité, qui lui ouvre des perspectives de portraits à l'infini, en fonction de son inspiration et de sa création. La compression, considéré alors comme une rupture, lui permet l'exploration des chemins de traverse qui le séduisent. "Tous les matériaux sont des matériaux de sculpteur. Il n'y a pas de matériau qui ne soit pas matériau de sculpteur. Tu prends du papier, du chiffon... je ne crois pas qu'il y ait des limites dans les matériaux. Pour le sculpteur, c'est une question de liberté, une question de sensibilité, c'est une question de passion." César dit : "Le premier sculpteur contemporain que j'ai regardé c'était Rodin ! " Son maître Rodin fragmentait des corps dans ses sculptures, il nommait cela "des abattis", sa fragmentation et son assemblage de « morceaux » de corps, bras, têtes, jambes, mains. Et César, à l'instar de Rodin, fragmente notre monde contemporain, avec des portraits de stars, des morceaux d'objets, des symboles, des portraits d'individus, jouant sur l'illusion optique et les harmonies de couleurs. C'est dans cet esprit aussi que César refuse le terme de "happening" parce que "c'est un mot anglais", il préfère parler de "formes éphémères" comme le font les cuisiniers, car "les sculpteurs ce sont aussi des cuisiniers" ils mélangent des ingrédients, parfois surprenants ou improbables pour créer un univers. "Il y a l'art pauvre, "L'Arte Povera" mais après tout moi, j'ai fait de l'Art Pauvre mais je ne l'ai pas fait exprès." "Compressions" de 1958 à 1998 César est un authentique sculpteur. Son œuvre constituée de "Compressions" de 1958 à 1998 est l'aboutissement d'une recherche approfondie, et d'une série de déclinaisons. Si les Compressions sont devenues comme l'image de marque de l'artiste César, elles sont en fait, le fruit, d'un long travail de sculpteur qui, choisit des formes et les assemblent afin de stimuler ou de plaire à sa "rétine" * Les « Compressions » de César, correspondent à une déclinaison tout d'abord sculpturale puis picturale de fragments qu'il choisit en fonction du sujet ou de la palette graphique. Expressions de César "Tous les matériaux sont des matériaux de sculpteur. Il n'y a pas de matériau qui ne soit pas matériau de sculpteur. Tu prends du papier, du chiffon... je ne crois pas qu'il y ait des limites dans les matériaux. Pour le sculpteur, c'est une question de liberté, une question de sensibilité, c'est une question de passion." César Il donne son avis sur le côté éphémère de ses œuvres mais refuse le terme de "happening" parce que "c'est un mot anglais", il préfère parler de "formes éphémères" comme les cuisiniers, car "Les sculpteurs ce sont aussi des cuisiniers" dit César, ils mélangent eux aussi des ingrédients, ils tentent des expériences pour la saveur de l'œil, c'est ce à quoi s'attèle un sculpteur comme César. Je suis, comme disait ma mère, MichelAngelo, Rodin, je suis en même temps Duchamp, je suis aussi Man Ray... J'ai vécu tout ça, j'ai brassé tout ça. Je me suis trouvé de la Belle de Mai, (lieu de son enfance) au cours Julien, du cours Julien, rue Bonaparte. [...] Je suis né deux fois : je suis né la première fois à la Belle de Mai et la deuxième fois rue Bonaparte. César compressera du cuivre, de la tôle, du métal, du plastique, du papier, du carton, des objets de consommation humbles ou hors d’usage, auxquels il donne une nouvelle apparence et valeur singulière et originale. Forme géométrique à peu près invariable, condensée, parallélépipède dont seule l’échelle varie, ses « Compressions » sont des totems bientôt iconiques, à la facture reconnaissable entre toutes les oeuvres. César, dans l’esprit de son côté très « Relations Publiques » tient à s’y incarner lui-même au point qu’il reprend son nom pour baptiser la prestigieuse cérémonie du cinéma français qui choisit de récompenser ses lauréats par un modèle de « Compression » désormais Trophée des Césars du cinéma. Comme précité César le confie, il s'agit tout d'abord de pièces de bronze d'ameublement compressés jetés à la décharge par les artisans ou les brocanteurs qu’il récupère. Des Compressions et leurs déclinaisons Ses « compressions », César les déclinera dans de multiples variations, les compressions bijou d’artiste et sculpture miniature, réalisés avec des métaux et des pierres précieuses, qu’avec d'humbles objets qu’il s’amuse à compacter. » Lise Cormery

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GALERIE LISE CORMERY • France

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Guide du collectionneur

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César Baldaccini, Compression Marylin MONROE CESAR Portraits
César Baldaccini

César Baldaccini

France  • 1921  - 1998

Bestsellers Grands Maitres

César Baldaccini est né en 1921 dans le quartier populaire de la Belle-de-Mai. Il travaille d'abord chez son père, avant de suivre les cours de l'école des beaux-arts de sa ville natale en 1935 puis, en 1943, de l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris et occupe un atelier dans un ancien bordel de la "rue de l'Échaudé", dont les chambres, suite à la loi Marthe Richard, avaient été attribuées à des étudiants. César rencontre Pablo Picasso et Germaine Richier puis vit dans la même maison qu'Alberto Giacometti. Dès 1947, il travaille le plâtre et le fer. En 1952, en Provence, il fait ses premiers essais de soudures et ses premières sculptures en ferrailles.

Très connu pour ses sculptures, il était aussi un dessinateur prolixe. Homme à la fois simple et rusé, au franc-parler méridional, il cultive son image d'éternel artisan, de soudeur, tout en montrant un sens aigu des affaires. La surexploitation de certains procédés comme les compressions, les Réinventions, à partir de 1980, de ses anciennes sculptures dont il modifie quelques détails, le retour, à partir de 1985, à la série des Poules patineuses, puis les Reliefs, compositions faites de vieux brocs.

En 1998, César meurt à Paris à l'âge de 77 ans. Peu avant sa mort, la Galerie nationale du Jeu de Paume lui aura consacré une importante rétrospective. Ses œuvres sont collectionnées par les musées et les particuliers du monde entier.


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