Raymond Berthelot

Œuvre de feu de Raymond Berthelot, peintre autodidacte amoureux de couleurs et de fantaisie. Jean-Dominique, son fils, a assuré jusqu'en 2016 la diffusion de son œuvre. Aujourd'hui, Eliane Berthelot, son épouse poursuit le même chemin :

« Ma démarche a pour but de continue à faire vivre son œuvre. » 

1957 - 1963 | Parcours de jeunesse : Maco - Vienne - Nîmes

Raymond Berthelot est né en Avril 1921 à Macon (Saône et Loire). Artiste autodidacte, il consacra l'essentiel de ses loisirs au dessin et à la peinture. Il effectua sa première peinture à l'huile, "La gare de Macon" sur une planche de récupération. Il avait alors 11 ans. 

Après guerre, installé dans l'Isère, il fréquenta l'école de dessin de Vienne avec laquelle il exposa alors 2 fois, en 1955 et 1956. De cette période subsistent quelques aquarelles des ruelles de Lyon et des bords du Rhône. (1957)

En 1957, il s'installe à Nîmes. Au contact des lumières du Sud et par la rencontre d'un riche milieu artistique local, ses sujets d'inspirations semultiplient et sa palette s'illumine C'est à partir de 1959, après quelques tentatives de technique au couteau, qu'il passe à des couleurs à plat et à des lignes épurées. Dans ce nouveau style, il signe quatre grandes toiles représentant les villages de la région Nîmoise aux 4 saisons de l'année.

1963 - 1980 | Influence surréaliste et les changements de société

Désireux de présenter autre chose qu'une belle image dans ses toiles, il recherchera le moyen de transmettre ses émotions au travers de la technique en privilégiant le thème aux détails du sujet.

Il manifeste alors un grand intérêt pour les maîtres de surréalism, tout particulièrement Dali, mais aussi  Delvaux et  De Chirico. Il y puisera les bases de ce qui sera sa propre expression pour de nombreuses années   

Les années 80-85 | Les travers de notre monde

ais c'est à partir de 1981, date à laquelle il cessa ses activités professionnelles qu'il atteindra le sommet de son art, dans la composition, la maîtrise du dessin et le travail des couleurs. Il traita des thèmes forts, tels la violence, la guerre, la solitude, la cupidité la liberté, la mort. Avec l'indifférence (81), le troisième âge (81), les pollueurs (84), les prisonniers (82), les pécheurs de lune (83), Le prix de la mort (83). Arrêtez le massacre (85) ...,

1985 – 1996 | Période de transition

Le nombreuses œuvres ont été produites durant cette période, essentiellement figuratives, personnages et paysages On notera également les thèmes religieux et toujours les questions de société qui restent présentes dans son œuvre.

1996- 2005 | Le peintre Imagier 

Les séries

Cette dizaine d'année fut marquée par les 2 séries de toiles L'une sur "Candide" et l'autre sur "La musique " De cette période on retiendra aussi quelques peintures où l'on retrouve à la fois des sujets divers, villages paysages et des œuvres inspirées de sa vision de la société (le razeteur, le pyromane).

Série : « Candde à la recherche de Cunégonde. »

l aimait expliquer que sa relecture du roman de Voltaire, « Candide ou L'optimisme », lui avait fourni « un prétexte à peindre » Il s'agit d'une quarantaine de toiles et cansons,illustrations des passages les plus mouvementés du livre. On y verra à la fois un amusement faisant preuve d'une grande maîtrise personnelle mais aussi des clins d'œil aux maîtres du passé car souvent il essaya de représenter ses sujets comme auraient pu le faire tel ou tel artiste réputé. 

Série « Faîtes de la musique »

Puisant son inspiration dans l'écoute de la musique classique qu'il aimait particulièrement, il produisit entre 2001 et 2004 une quarantaine de toiles, portraits de compositeurs, instrumentistes ou illustrations d'œuvres célèbres.

On peut retrouver ses dessins et peintures :

Musée Louis Français à Plombières les Bains en 2022(dessins)

Ville de Fernay les Voltaires en 2021 série Candide

Musée de Laverune (34) série Musique