Avant d’être un enfant du street-art, Eyone est surtout un enfant du vandalisme. Né à Paris en 1976, son terrain de jeu privilégié se trouve dans le métro de la capitale. Graffeur aux nombreux « blazes », il est à l’origine d’un groupe de vandales, le TPK (« The Psycho Killers »), dont le travail est reconnu internationalement dans l’univers du graff.
Avec les années, Eyone s’est découvert un nouvel espace de création aussi infini que l’espace urbain : la toile. S’il la délaisse parfois pour peindre sur des supports plus insolites comme des vinyles, c’est bien là qu’il exprime sa singularité en tant qu'artiste urbain, par l’utilisation de couleurs vives et de traits parfois brutaux, précipités, parfois doux et travaillés. Ce passage de la rue à la toile s’est fait par l’intégration des studios de l’artiste New Yorkais SEEN, considéré comme le parrain du graffiti, témoignage de la reconnaissance dont bénéficie l’artiste dans le milieu du street art.