Dalva

L’artiste Dalva est née en 1962. Sa première rencontre avec la peinture se fait à l’âge de 9 ans, dans son école Rennaise. Elle s’oriente vers une formation de psychologie mais, toujours attirée par la peinture, elle suit pendant deux ans les cours de Boris Foscolo dont elle admire les oeuvres et la pédagogie. Son histoire personnelle l'a amenée a développer des compétences : l'intuition, l'anticipation, l'observation. Son parcours professionnel où la place à la créativité est importante l'a conduite à 50 ans à reprendre une de ses passion : la peinture mise de côté pendant trop d'année

Sa peinture, entre art figuratif et art brut, reflète l’inconscient. Avec une préférence pour la peinture à l’huile, elle peint frénétiquement et spontanément en fonction de ses émotions.

« La peinture de Dalva jaillit, spontanée, urgente, avec attention de l’intention. Acte désirant projeté, travaillé en un flux sur le support relatant sa mémoire, ces instants de vie, là. In situ.

Une expression picturale à la touche vive, apparemment brute, fauve, figurant parfois un cri silencieux, délivrant une histoire symbolique, une clé.

Immédiatement une énergie à fleur de peau, le sensible, la vision quasi chamanique s’installe avec pudeur, avec tous les raffinements d’une esthète.

Poésie pour l’œil. Interrogation de la psyché, fascination du regard, de l’effroi, de la couleur de l’idée, réflexion intense du motif poussée jusqu'à son expression.
Des eaux vives claires, solaires ou lunaires, aux eaux noires des surfaces abyssales. Le monde de l’inconscient surgit dans chaque création de Dalva. L’autre, soi. Conjugué au féminin.


Dalva se forme quatre années à l’Ecole Martenot dont deux avec le Peintre Boris Foscolo. Peinture à l’huile, qu’elle préfère à l’acrylique, huile sur rhodoïd, plexiglas, posca…

Dalva, désir vital de peindre, soif de l’instant présent, des couleurs, du dessin, les masses, les formes fusent en intuitions, décidée telle une équilibriste elle rétablit la trajectoire sur le fil.

La touche nerveuse, très picturale, gestuelle, en texture, épaisseur, lignes, hachures, rythmes : Un tableau de Dalva se reconnaît.

La première fois que j’ai rencontré les tableaux de Dalva j’ai curieusement pensé au peintre vendéen Gaston Chaissac, hors piste, inclassable. Etrange. La perception semble naïve, elle ne l’est pas. Directe. Comme ces dessins d’enfants troublants et expressifs parce que dénués d’à priori… Cette fraicheur, idéal de tant de peintres, exit le pur académisme, elle l’obtient à chaque tableau. Il y a stylisation. Peinture d’Elle (s), Dalva revisite un Fauvisme puissant laissant éclater la couleur.

Figuration de l’inconscient, du symbolique, l’originalité de son regard fait sens, provoque une émotion à chaque œuvre d’où l’idée d’hypnose apparaît, rarement absente, en catharsis.


Dalva Psychothérapeute, d’approche Ericksonienne, Ecole de Palo Alto, pionnière de niveau international dans ces domaines, soigne aussi par l’hypnose.
Son art est imprégné de Psychanalyse, « On ne parle que de soi ». « Toutes mes créations parlent de mon histoire ». Par là, elle nous parle, passerelle, langage des oiseaux, chacun à notre histoire en miroir, traverse avec elle les masques de toile, hisse les voiles d’illusions aux mats des nefs. »

Patrick Fauconnier
Peintre plasticien
Professeur en Arts Appliqués.