Laso

L'idée est née en 2015 durant le festival K-Live. C'est en filmant un artiste en train de quadriller un mur avec un traceur à la craie que Laso décide de décliner tout un langage pictural minimaliste avec comme unique outil l'élastique. Laso donne immédiatement un nom à cette nouvelle technique : Le Slap Painting. Dès 2016 Laso débute une série de photographie Urbex et Land Art qu'il publie sur Instagram. Le slapping consiste à faire claquer des lanières, tendeurs et élastiques trempés dans des pots de peinture pour former instantanément des explosions abstraites.

“Le slapping c'est d'abord expérimenter. Parler sans expliquer quoi que ce soit. Ce n'est pas une forme conceptuelle, mais elle finit inexorablement par le devenir car c'est une méthode qui rejoint de très nombreux sujets : le son, l'écriture, la pensée, l'appropriation, le hasard, le geste."

Sur les traces des artistes abstraits du siècle dernier, Laso actualise la question du rôle du geste artistique, de sa contingence, de sa déconstruction. Un jeu avec la matière et le réel qui prend sens au cœur d'un principe anthropologique universel : laisser une marque, ici et maintenant.

Shlack !