Cartherine Gontcharoff

Catherine Gontcharoff a été sensibilisée très tôt à l’observation de ce qui l’entoure par son père et son grand-père, dotés d’un don certain en matière d’expression artistique par le dessin et la peinture. Elle appréhende en leur compagnie l’art d’observer et de reproduire les perspectives du monde qui s’ouvre...

Elle s’exprimera d’abord par le fusain et l’encre puis curieuse d’utiliser d’autres moyens d’expression elle pratiquera la peinture à l’huile et l’acrylique tout en fréquentant quelques temps l’école joliment appelée : des Beaux Arts.
Dans les années 90, alors qu’elle travaille dans le milieu de la publicité, elle intégrera deux collectifs d’artistes qui lui apporteront des horizons d’échanges, mais dont elle s’éloignera au profit de son indépendance et de sa liberté d’interprétation.

Les « outils numériques » sont devenus aujourd’hui ses moyens de prédilection.

Une très grande intensité créative marque ses photographies. On devine une sensibilité pour ce qui fait appel aux caractéristiques et aux pulsions des individus.
En s’appuyant sur la force du noir et blanc, parfois investie de rouge, les scènes sont révélées par des détails déclencheurs pour que nous puissions nous approprier à notre tour une histoire titillée par l’imaginaire (le transfert des photographies sur métal vient accentuer cette démarche).
C’est ainsi que lorsque l’artiste travaille sur la vision de la friche industrielle, il y a comme un cheminement presque onirique dans lequel ressurgit un témoignage instantané révélant l’empreinte de volontés et d’aventures humaines.
Un œil avisé qui permet de découvrir ce qu’on ne voit pas forcément…