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Kael  

Peintre sculpteur, vit de son art depuis treize ans.

En 2001, il lance les Gueules de bois, expositions de ses premières oeuvres, assemblage onirique de bois flottés, de plumes, de coquillage, de sculptures hétéroclites et d'art primitif.

En 2004 il ouvre un atelier-galerie, espace qu'il investit en multipliant progressivement les huile sur toile.

Craignant d'être cloisonné dans une technique ou l'autre, refusant de se frotter aux formations académiques, il joue des matières et des supports, de la pierre au métal, de la porcelaine au bois, des oeuvres naïves imprégnées de spiritualité que la mémoire de ses voyages passés et de leurs carnet haut en couleurs.

Des dizaines de toiles en gestation, déjà l'artiste est très prolifique, avec trois à quatre cent pièces par an et une production qui devient effrénée.

Exposées au carrousel du louvre à Paris ou au garage moderne de bordeaux, la force de ses peintures brutes, sculptures ou séries d'objets détournées est reconnus dès 2008. Le conseil Général de la Charentes Maritime lui décerne le premier prix du concours des mouettes “ retour de pêche “, oeuvre pionnière dont surgit sa technique de dripping et de coulures.

Le peintre cherche, commence à cercler le noir, ses couleurs. Dialogue des visages taillées à la serpe, des regards tendres ou résignés qui se cherchent. Rencontre de l'homme et de l'animal, mélange de totems mi-humains mi-végétaux, des hordes de formes désarticulés assaillent le mur ou le tableau, corps emmêlés qui sorte du cadre, surgissent du bois, émergent de la matière même pour se rejoindre et s'unir.

Traversant en lame de fond les années heureuses et les périodes sombres, les toiles aériennes et légères alternent avec des créations viscérales nourries d'un “vécu trash", plaies et bosses de l'enfance, souffrances, conflits, amours, paternité,couple, je peins ma vie".

Kael, une signature ponctuée d'un soleil enfantin et rêveur, "la bonne étoile à toute mes toiles".

Animiste attentif aux symboles et aux signes cachés de la vie, il essuie son pinceau sur le tablier craquelé, une peau d'animal marin aux écailles de peinture durcie par le temps.