Rencontre avec Ali Tate

La mannequin, créatrice de podcast et coach santé nous ouvre ses portes

Rencontre avec Ali Tate - illustration 1

Portrait d'Ali Tate et de son fils © Ali Tate 

Entre le mannequinat à Londres, l'animation de plusieurs podcasts et le coaching de clients sur leur parcours de santé spirituelle, Ali Tate a véritablement laissé sa marque dans le monde de la mode, de l'activisme body-positive et de la création de contenu. Artsper a eu le plaisir de rencontrer Ali pour discuter de sa carrière, de ses styles artistiques et de design d'intérieur préférés, de la maternité et des ovnis !

1. Bonjour Ali ! Tu es mannequin, présentatrice de podcast, influenceuse, coach et bien plus encore... Tu sembles être une femme de la Renaissance tant tu cumules les activités avec une approche holistique. Quel a été ton parcours professionnel ?

C'est gentil de me comparer à une femme de la Renaissance ! J'ai commencé en tant que mannequin grande-taille à Londres il y a environ 11 ans et c'est là qu'une grande partie de mon parcours a commencé. J'ai travaillé pour certaines des meilleures marques du monde, comme Victoria's Secret, Max Mara, Mango, Madewell et bien d'autres. J'ai adoré cette expérience en tant que mannequin, qui m'a permis de faire le tour du monde et de rencontrer des gens intéressants. Mais mon cœur a toujours été appelé par quelque chose de plus spirituel. À 25 ans, j'ai suivi un cours de yoga d'un mois à Bali et mon horizon s'est agrandi. Je suis tombée amoureuse de la thérapie respiratoire et du mouvement. Depuis, je suis devenue coach de santé certifiée, guide de transformation et présentatrice des podcasts « The Love You Give » et « Rapid Rewire Facilitator ». Mon but est d'aider les autres à relever les défis et à surmonter les difficultés.

2. En tant que mannequin, tu es sûrement familière avec la caméra. La photographie est-elle ton mode d'expression artistique préféré ?

Grâce à mon expérience dans le secteur de la mode depuis mes vingt ans, j'ai cultivé un amour certain pour la photographie. J'apprécie de voir le monde derrière l'objectif. La photographie est un moyen magnifique d'apporter du modernisme à ma maison de style ranch au Texas. J'aime juxtaposer des choses anciennes et nouvelles. Mais j'ai aussi un amour profond pour la peinture et l'illustration. Mon mari, Sam, a été illustrateur pendant un certain temps et nous avons vu des expositions étonnantes dans le monde entier. J'ai développé un amour pour l'absurde et l'art naïf. David Shrigley est l'un de mes artistes préférés parce qu'il rend tout drôle. Face à ses œuvres, je ne peux pas m'empêcher de rire, ce qui est exactement le genre d'énergie que je veux avoir dans ma maison.

Rencontre avec Ali Tate - illustration 1
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De gauche à droite : Des images de la maison d'Ali © Ali Tate

3. Les mondes de l'art et de la mode vont souvent de pair. Quels sont tes artistes préférés ?

Je suis une adepte de l'art au grand cœur. Je n'avais jamais pu m'offrir des pièces originales, alors quand j'ai commencé à le faire, j'ai pris mon temps pour choisir uniquement les œuvres que j'aimais le plus afin de décorer ma maison. Les photographies de David Bailey et les illustrations de David Shrigley auront toujours une place de choix chez moi.

4. Tu as fait tes études universitaires et vécu longtemps au Royaume-Uni, avant de t'installer à Austin, au Texas. Ce sont des paysages différents... Comment chacun a-t-il pu t'inspirer ?

Lorsque je vivais à Londres, j'étais dans une autre période de ma vie : active, jeune et rebelle. Je fumais des cigarettes et buvais dans les pubs de nombreux soirs de la semaine. J'ai appris des expressions familières anglaises et j'aimais beaucoup l'esprit et l'humour de la culture anglaise, malgré le temps gris. En laissant derrière moi cette époque, je suis devenue une version plus terre à terre de moi-même, et la nature m'a davantage inspirée. J'ai ressenti le besoin de quitter une grande ville et de m'installer dans un endroit où il fait beau et où l'on retrouve la culture américaine que j'aime. Je me suis installée avec mon mari britannique à Austin, où le reste de ma famille m'a rejointe. Ils ont créé une ferme appelée « Dirt Candy ». Ce paysage m'inspire au plus profond de moi-même. Je me sens calme et ancrée, ici à Austin, contrairement à l'énergie maussade et rebelle que je ressentais à Londres. Je vais dans les bars typiques du Sud, je fais des randonnées et je nage dans des sources naturelles. Ces activités m'ont permis de m'épanouir profondément, loin de l'ambition que je ressentais dans une grande ville comme Londres.

5. En tant que créatrice de podcast, tu as eu l'occasion d'interagir avec de nombreuses personnalités. Peux-tu nous parler d'une conversation particulièrement marquante ?

Ma conversation préférée était l'un de mes épisodes les moins écoutés. C'était avec l'ancien chef du département de recherche sur les OVNI du MI5, Nick Pope. Nous avons parlé de son expérience des cas d'OVNI en Angleterre, où il a fini par me confier qu'il y avait de nombreux cas convaincants d'activité extraterrestre. J'ai quitté cette conversation en étant encore plus fan d'extraterrestres que je ne l'étais.

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De gauche à droite : Des images de la maison d'Ali © Ali Tate

6. Tu es récemment devenue maman. Comment cela a-t-il changé ta vision de l'art et de la beauté ?

Fonder une famille a été la plus grande joie de ma vie. Pendant les 25 premières années de ma vie, j'étais réticente à l'idée d'avoir un enfant. J'étais terrifiée à l'idée d'accoucher et j'avais peur de la perte d'autonomie que je pouvais ressentir après avoir eu un bébé. Mais lorsque j'ai vu Otis pour la première fois dans la chambre d'hôpital, mon cœur a fondu. J'ai eu l'impression qu'il y avait des anges vivants dans la pièce et que toute la vie semblait se concentrer sur elle-même. J'ai senti que c'était pour cette raison que je suis venue sur Terre. Otis vient d'avoir un an et bien que j'aie toujours été dégoûtée par l'expression « Je tombe plus amoureuse chaque jour », c'est vrai, je le suis ! Ses sourires et ses câlins sont meilleurs que tout ce que j'ai jamais connu. Je me trouve également attirée par un autre type d'art depuis qu'Otis est sur Terre. J'aime les scènes de femmes et d'enfants, de nature et de beauté apaisante. J'aime sentir que ma maison est un espace féminin de retraite et j'aime choisir des œuvres qui créent cette énergie pour les bébés.

7. Enfin, ta carrière créative couvre de nombreux domaines et elle est mise en valeur sur tes réseaux sociaux, où tu es très populaire. Quel conseil donnerais-tu à un créateur de contenu en herbe ?

Pour tout créateur de contenu en herbe, je suggère d'avoir une niche. Commencez par créer des choses autour d'un sujet dont vous pourriez parler sans fin. Quelque chose dont vous parleriez gratuitement aux gens. Les gens aiment entendre des points de vue créatifs, même si vous pensez qu'il n'y aura pas de public pour votre niche spécifique, il y en aura ! La deuxième chose que je vous recommande est de rester intègre dans votre contenu et d'être vous-même. Parlez honnêtement et ouvertement. C'est ce qui fait gagner les cœurs.



Sélection d'œuvres d'art

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Promenade irrationnelle

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Photographie - 100 x 80 cm Photographie - 39.4 x 31.5 inch

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Mick Jagger - Le poing - London - Derniers tirages

Pierre Terrasson

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2 500 €

Photographie, Find your clitoris II, Charlotte Abramow

Find your clitoris II

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Really Good

David Shrigley

Sculpture - 29 x 12.5 x 7.5 cm Sculpture - 11.4 x 4.9 x 3 inch

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Frida Kahlo in the blue house, Coyoacán, Mexico.

Leo Matiz

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Je t'attends

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Yellow Flower

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Peinture, Le fauteuil rose, David Jamin

Le fauteuil rose

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Peinture, Vivid 126, Orit Fuchs

Vivid 126

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Les invisibles, La Plage, Calais

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Photographie, Sylvie Vartan, Grosrouvre, Jean-Marie Périer

Sylvie Vartan, Grosrouvre

Jean-Marie Périer

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Édition, Ding Dong the witch is dead, David Shrigley

Ding Dong the witch is dead

David Shrigley

Édition - 76 x 56 cm Édition - 29.9 x 22 inch

2 800 €