06 - 16 - 1961 - Lobby Cards Series - Red, 2013
Pierre-Emmanuel Chatiliez

Édition : impression digitale

39 x 50 x 1 cm 15.4 x 19.7 x 0.4 inch

809 $US
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À propos de l'œuvre

Tirage

Œuvre numérotée et limitée à 8 exemplaires

6 exemplaires disponibles

Signature

Oeuvre signée

Authentification

Vendue avec certificat d'authenticité de la galerie

Facture de la galerie


Dimensions cm inch

39 x 50 x 1 cm 15.4 x 19.7 x 0.4 inch Hauteur x Largeur x Profondeur

Encadrement

Non encadrée


Tags

Cinéma

Chaleur

Posters

Texte

Œuvre vendue en parfait état

Localisation de l’œuvre: France

«16/06/1961» est une date, comme celle qui se trouve sur la première page d'un journal indiquant la date de sa sortie.

Il est un travail qui cherche à réfléchir sur la fiabilité des informations diffusées par les médias dans sa forme, ainsi que dans son contenu; ce moment où un événement, tout en étant parlé, devient une histoire, qui se trouve bientôt partie de l'histoire. Cette réflexion est basée sur la défection de l'Union soviétique de Rudolf Nureyev, qui a lieu à Paris le 16 Juin 1961, à l'aéroport du Bourget.

Une caractéristique de cet événement est la multiplicité de ses versions, ses lignes narratives.
Après avoir lu les journaux de l'époque, différents livres et des histoires, il est finalement impossible de savoir comment il est vraiment arrivé.

Pour certains, il a sauté majestueusement, pour d'autres il est tombé dans les bras hystériques de la police française. Noureev a même donné, dans une interview dans les années 90, une version totalement différente de la biographie qui a été publié en 1962. Selon la version des années 1990, après avoir caché derrière l'un des pôles dans le hall de l'aéroport, il aurait attendu patiemment pour les hommes du KGB chargés de sa surveillance disparaître comme par magie, et aurait marché tranquillement vers la police française à demander l'asile.

Néanmoins, afin de faire partie de l'histoire, l'événement doit être dit. Il est cette ligne narrative qui donne une forme esthétique à un événement particulier et il se transforme en une histoire, qui peut ensuite être intégré dans l'histoire.

Même si l'événement n'a pas été un événement majeur de la guerre froide, il a toute la saveur caractéristique d'une scène d'un film du temps. Le suspense est «hitchcockien» et sont donc les protagonistes. Le héros est débordé et doit prendre une décision, la situation impossible, et la jeune femme qui ferait quoi que ce soit pour le sauver. La seule chose que nous pouvons être sûrs, que Noureev réclamé pour une liberté qui lui permettra de continuer à pratiquer son art comme il veut.

Le projet, qui utilise les codes de divertissement et d'information en tant que matière première, est divisé en deux parties:
Un court-métrage, en utilisant une animation de base qui est connu comme « animatique » dans l'industrie de la publicité et le cinéma.
Un « animatique » est une forme préliminaire d'une activité commerciale ou d'une séquence de film, consistant en une série de dessins des moments clés de l'action.

De la même manière comme un story-board, il est utilisé pour définir une histoire, ses enjeux, et d'établir ce qui sera tiré après. Dans notre cas, ce animatique est présenté comme un projet préliminaire d'une remorque, un film qui n'a jamais été tourné, que personne n'a jamais vu. Chaque spectateur est donc en mesure d'imaginer sa propre version.

Il est la légende de la défection Noureev à l'Occident que nous tenterons d'étudier avec un film composé d'un écran très large, divisé en 3 écrans montrant 3 versions différentes de l'événement. Le lobby-cartes sont les photos du film affiché dans les halls d'entrée des cinémas. Ils sont l'un des éléments de marketing utilisés pour promouvoir le film.

En général, une carte de réception est composé d'une photo du film entouré par le titre du film, des crédits et parfois des logos ou des modèles spéciaux qui font référence au film. Dans ces séries 3, inspiré par la conception des cartes de pression Alfred Hitchcock des années 60, les textes sont remplacés par des titres et des échantillons des journaux de ce jour-là.

Les articles sont surimprimés dans le but de proposer une vibration, un bruit, un buzz dans lequel rien ne peut être clairement entendu. Finalement, le projet vise à raconter un événement, non seulement comme une information, mais comme une histoire, et donc en tant que divertissement.
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À propos du vendeur

Galerie JPHT • France

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Pierre-Emmanuel Chatiliez, 06 - 16 - 1961 - Lobby Cards Series - Red

Présentation

Pierre-Emmanuel Chatiliez a déjà derrière lui une brillante carrière
illustrateur/story boarder. Depuis le début des années quatre-vingt-dix en effet, il
réalise des story board et travaille avec les plus grands réalisateurs Alain Resnais
pour Les herbes Folles, Mathieu Kassovitz pour Assassin(s), Shawn Levy pour la
Panthère Rose , Brett Ratner pour Rush Hour 3, pour ne citer qu’eux. Pour ces grands
noms du septième art, il réalise des documents techniques illustrant au plus près
leurs idées artistiques. Le storyboard, Pierre-Emmanuel Chatiliez en dira qu’il « est
assez comparable à des esquisses préparatoires en peinture ou en sculpture »
, c’est aussi l’esquisse de sa démarche artistique. Assuré aujourd’hui de commandes
internationales, collectionné par la Cinémathèque française et exposé comme un
incontournable de cet art en France, il utilise cette solide expérience pour se lancer
sur un tout nouveau chemin, celui de son expression artistique propre, devenant à
son tour créateur, dans le plein sens du terme.

Cette expérience est celle du rendu des plans avec la plus grande exactitude
possible, le séquençage les images, afin de rendre le mouvement, propre au
langage cinématographique. Il travaille à l’ordinateur, juxtaposant des photos
préalablement réalisées dans son atelier. C’est autrement dit, pour reprendre les
mots de l’artiste, une démarche qui consiste à « utiliser l’image comme un tube de
peinture, en procédant par touches ou par couches translucides, comme en glacis
pour la peinture à l’huile ou l’aquarelle, afin de générer des images virtuelle qui
tirées et marouflées sur une plaque de métal deviendront bien solides et réelles. »

Concevant son art par série, il entame son processus créatif par les Paper Dolls.
Cette série est née au cours d’un voyage aux USA, où il tombe sur un billet de dollars
et s’aperçoit que le format correspond exactement à celui du Cinémascope.
Il photographie puis retravaille sur ordinateur l’image d’une tête de mannequin
vitrine, sur fond de ce fameux billet. Le visage de femme ressemble au mannequin
des pages de papier glacé d’un magazine féminin, monde de la mode et des
préoccupations éphémères où l’argent est omniprésent et a valeur clef. Grâce à sa
parfaite maitrise de l’outil informatique et de ses logiciels, il livre une image où le
visage est net, léché dirait-on s’il s’agissait de peinture, et le fond, l’argent,

évanescent. La poupée est comme une star de cinéma, glamour par son grain de
peau lisse, ses faux cils et sa bouche maquillée. Elle s’intègre au dollar dont les
volutes lui tire une larme dans la Paper Doll 010, ou les anagrammes compliquées,
préservant la monnaie des reproductions illégales, lui forment une coiffure la faisant
ressembler à un sphinx dans la Paper Doll 003. Mais l’image féminine se fait aussi
inquiétante, coincée entre le dollars, ou s’en extirpant, dans la Paper Doll 007,
marquant peut-être là l’influence sur l’artiste des génériques du plus fameux
représentant de ces trois chiffres, James Bond, crées par Maurice Binder qui en
réalise quatorze entre 1962 et 1989.

Pierre-Emmanuel Chatiliez revendique l’ascendance de ces ainés, tout comme il
évoque le graphiste américain Pablo Ferro, ou de son génial contemporain Saul Bass
dont on retrouve là encore dans l’œuvre de notre artiste les échos du générique de
la voiture en feu et des personnages flottants de son Casino.
Dépassant la figuration pour aller vers le fantastique, il entame la série des
BUGs in the system, prenant au sens littéral l’insecte, la traduction en image de
l’anglais, qui dévore la machine infernale qu’est l’ordinateur, dans une notion qui
nous est à tous familière, celle du dysfonctionnement informatique pouvant se
révéler de différents degrés de gravite.

Chatiliez crée pour cette série, des animaux mi réalistes-mi fantastiques, qui
s’expulsent de leur fond pour menacer le spectateur et semble se libérer totalement
de ses influences. Ces animaux prennent place sur des composants électroniques, où
dans chaque image, un symbole est récurrent, celui du signe du bouton de
démarrage et d’extinction de l’ordinateur, qui interviendra, inexorablement, par la
puissance destructrice du dit insecte. « Ces guerriers tapis dans l’ombre3 » aux
couleurs métalliques, semblent menacer bien plus le spectateur que l’appareil
électronique, en particulier pour le BUG 001. Le symbole de la vie contemporaine
semble leur servir de nid, ils y ont solidement planté bagage, l’extinction est allumée
et seul le spectateur peut encore ressentir le danger d’un bouleversement imminent.
Les BUG 005, 006 et 007 ont cela d’effrayant qu’il est très difficiles de les rapprocher
d’un être vivant existant. Et alors on s’aperçoit que de l’insecte, que l’on destinait à
dévorer la machine, le symptôme de la plus anxiogène des maladies actuelles, celle
de l’anéantissement du désormais plus proche amis de l’homme, son ordinateur ; cet
insecte fait finalement corps avec l’ordinateur pour menacer le spectateur. Le BUG
est bien ancré dans la machine, il y a installé ses quartiers généraux, il devient Patrice Ramain. Pierre-Emmanuel Chatillez, Digital Painting.

L’expression de l’inquiétude de l’artiste face aux grands bouleversements de notre
temps. C’est aussi une question métaphysique, celle de la peur de l’inconnu.
La série sur laquelle l’artiste travaille actuellement « Money shot » continue
l’exploration du mouvement pour tenter d’en rendre au plus près l’effet par
séquençage de la scène au sein d’une même œuvre. Ce mouvement est celui du
talon aiguille qui brise ou glisse sur la glace, ici le miroir, souvenir d’un récent séjour
à Moscou, ville qui a retenue son attention par l’omniprésence et du glamour et de
l’argent. Dans la glace se mirent les starlettes dont les talons sont l’attribut fétiche
avec lesquels elles semblent être née tant il est leur est facile de se déplacer sur le
verglas perchée sur dix à quinze centimètres. Le titre de la série, « Money shot »,
c’est le rapport entre l’argent et la production artistique qui devient rapidement par
glissement de sens, la disproportion du coût de cette dernière. C’est aussi, dans
l’industrie pornographique la prise de vue où l’acteur mâle reçoit un extra. C’est le
règne de tout ce qui est monnayable et superficiel à une époque où beaucoup
manifestent la nécessité de sortir de cet engrenage. Cette série prolonge les thèmes
de prédilection de l’artiste, sa réflexion sur les angoisses contemporaines où la
métaphore ne peut se filer que si l’on en cherche le sens.

La démarche de Pierre-Emmanuel Chatiliez dans le travail par séries découle
certes de l’approche qu’il peut avoir dans le story board mais qui s’affranchi des
codes pour devenir œuvre originale. Ces références sont bien sur les grands noms
du graphisme et des génériques de films ainsi qu’ils ont été évoqués plus haut, mais
ce sont aussi le pop art et sa vision décalée dans le traitement de sujets d’actualité et
l’utilisation de l’image publicitaire au premier comme au troisième degrés. C’est
aussi le souvenir des grands maitres de la photographie, les univers glacés et
angoissant d’Erwin Olaf, les tendances extra constructivistes, et futuristes de
Rodchenko et tant d’autres… Ce n’est pas seulement la recherche du mouvement qui
anime sa méthode mais bien l’évolution d’un symbole, d’une idée qui est le propre
de la démarche artistique.
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