France
• 1964
Biographie
Après avoir été reçu avec mention aux Beaux-Arts et passé trois ans à y étudier puis s’être fait virer, Jean-Marc Dallanegra part traverser le Sahara du Nord au Sud. Avec lui, un ami, un vieux marabout, et cinq chameaux qui portent deux cents kilos de matériel pour peindre. Là-bas, il a un déclic.
"Comme une communion avec la terre vivante. C'était fou, après avoir marché des heures et des heures, des jours et des jours, j’avais l'esprit littéralement vide, et j’ai ressenti - soudain - la force vivante du sol, de la Terre - avec un grand "T" - sous mes pas. C’est ce moment, je pense, que cherchent, que recherchent, qu’atteignent les pèlerins lors de leurs périples."
Depuis, Dallanegra veut faire partager ce sens "d'appartenance" à la Terre à ceux qui n'ont plus (presque plus, peu) de contact avec elle. Et qui roulent, sans sensations, en voiture, en avalant les kilomètres.
"Je veux peindre la réalité de mon époque, celle où l'homme à pied a disparu, où il s'est créé une seconde enveloppe physique : son auto. J'aimerais qu’en regardant mes toiles les gens prennent conscience avec bonheur de ce lieu, de ce temps, qu'ils se souviennent qu’ils sont vivants.
J'aime faire vibrer ce qui paraît vide. Le trajet d'un lieu à un autre, ce qui fait la route, le sol, le ciel. Trop souvent seul semble compter le lieu d'arrivée, dont on attend tout, où tout doit advenir. J’aime faire exister le paysage en fuite de ces moments gommés de non-existence."
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"Comme une communion avec la terre vivante. C'était fou, après avoir marché des heures et des heures, des jours et des jours, j’avais l'esprit littéralement vide, et j’ai ressenti - soudain - la force vivante du sol, de la Terre - avec un grand "T" - sous mes pas. C’est ce moment, je pense, que cherchent, que recherchent, qu’atteignent les pèlerins lors de leurs périples."
Depuis, Dallanegra veut faire partager ce sens "d'appartenance" à la Terre à ceux qui n'ont plus (presque plus, peu) de contact avec elle. Et qui roulent, sans sensations, en voiture, en avalant les kilomètres.
"Je veux peindre la réalité de mon époque, celle où l'homme à pied a disparu, où il s'est créé une seconde enveloppe physique : son auto. J'aimerais qu’en regardant mes toiles les gens prennent conscience avec bonheur de ce lieu, de ce temps, qu'ils se souviennent qu’ils sont vivants.
J'aime faire vibrer ce qui paraît vide. Le trajet d'un lieu à un autre, ce qui fait la route, le sol, le ciel. Trop souvent seul semble compter le lieu d'arrivée, dont on attend tout, où tout doit advenir. J’aime faire exister le paysage en fuite de ces moments gommés de non-existence."
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Quand est né(e) Jean-Marc Dallanegra ?
L'année de naissance de l'artiste est : 1964