Laurent Prudot

La peinture comme une plénitude de la couleur

Peignant jusqu'alors dans un style semis figuratif, c'est en 2012 suite à son installation en Bourgogne que s'opère une véritable renaissance dans le travail de Laurent Prudot.

La forme disparaît alors complètement de ses préoccupations, et c'est à la fin de cette année 2012 que son intérêt pour l'abstrait devient le centre de ses recherches

En contradiction totale avec ses précédentes oeuvres, Laurent Prudot envisage désormais la vie comme une explosion de lumière et de couleurs.

Une abstraction “géométrique"

C'est à cette époque que l'utilisation de ses "Monotamprientes", mélange de monotype, d'empreinte, et de tampon, qu'il fabrique lui-même, refont surface.

Cette abstraction qu'il qualifie de “géométrique" prend la forme de carrés réguliers et autres lignes-signes verticaux, avec une idée de répétition et de ressassement assumé très présente dans l'ensemble de son œuvre.

Il explore les différentes variations possibles et joue entre l'intensité des couleurs et le blanc du support, ce qui donne à sa démarche toute sa singularité.

Du style semis figuratif de ses débuts, l'artiste a évolué vers un art plus net, plus architecturé, plus construit.
 

Une expérience émotionnelle

On pourrait aisément prêter les propos de Paul Valéry à Laurent Prudot : “Rien n'est plus dangereux que faire parler la peinture. La peinture se regarde."

Ainsi, grâce à l'importance du rythme entre formes et espace, son oeuvre s'exprime par elle-même et réussit à engager son public dans une véritable expérience poétique.