
France
• 1945
Biographie
Né au Vietnam, nourri de la contre-culture américaine et de l'esthétique de la Nouvelle Vague, Bernard Plossu souhaitait au milieu des années 50 devenir cinéaste. Ce cinéphile averti et passionné sera dans les années 1960 photographe. De 1960 à 1965, il fréquente la Cinémathèque où il voit les classiques de Dreyer, Bergman, Buñuel, Eisenstein, Bresson et bien sûr Truffaut, Godard, Jessua.
Il s'intéresse également au Néoréalisme italien et au western. Il apprend l'image à travers le cinéma. C'est un photographe atypique, inclassable qu'il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes, "pour être, nous dit-il, de plain pied avec le monde et ce qui se passe". Pour ce cinéaste de l'instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d'arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments… Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde.
À partir de 1987 et durant une quinzaine d'années, il parcourt à pied les étendues désertiques du sud de l'Espagne. La rencontre avec ce nouveau "jardin de poussière" prolonge ses expéditions précédentes dans les déserts américains et du Sahara. Le vide, le silence nourri de clarté et d'errances fécondes, la solitude, la confrontation aux rythmes extrêmes de la nature relèvent du voyage initiatique qu'il filme et photographie comme une symphonie naturelle.
Bernard Plossu a tracé sa propre voie, construit sa propre grammaire photographique, fidèle à ses premières amours, refusant l'anecdote du vécu et le totalitarisme des inventaires. La photographie devient l'index de quelque chose de proche et d'ouvert à la fois, d'intime et d'impersonnel se faisant militante d'une démocratie sensorielle, où l'homme, la matière, le culturel et l'organique se juxtaposent.
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Il s'intéresse également au Néoréalisme italien et au western. Il apprend l'image à travers le cinéma. C'est un photographe atypique, inclassable qu'il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes, "pour être, nous dit-il, de plain pied avec le monde et ce qui se passe". Pour ce cinéaste de l'instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d'arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments… Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde.
À partir de 1987 et durant une quinzaine d'années, il parcourt à pied les étendues désertiques du sud de l'Espagne. La rencontre avec ce nouveau "jardin de poussière" prolonge ses expéditions précédentes dans les déserts américains et du Sahara. Le vide, le silence nourri de clarté et d'errances fécondes, la solitude, la confrontation aux rythmes extrêmes de la nature relèvent du voyage initiatique qu'il filme et photographie comme une symphonie naturelle.
Bernard Plossu a tracé sa propre voie, construit sa propre grammaire photographique, fidèle à ses premières amours, refusant l'anecdote du vécu et le totalitarisme des inventaires. La photographie devient l'index de quelque chose de proche et d'ouvert à la fois, d'intime et d'impersonnel se faisant militante d'une démocratie sensorielle, où l'homme, la matière, le culturel et l'organique se juxtaposent.
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L'année de naissance de l'artiste est : 1945