Icône XIV / Icon XIV, 1989
Joze Ciuha

Joze Ciuha (1924-2015) Yougoslavie / Slovénie. Sérigraphie de Fiorenzo Fallani (1934-1980). Sérigraphie 94 x 65,5 cm x 63 cm, Feuille 100 x 77 cm. Marouflage au velours, feuille d’or et d’argent. Titre milieu, La dame de Pique en slovène. Numéroté bas gauche 25/70. Signature bas gauche, Joze Ciuha, 89.

Dans ses livres sur « L’Art de Ecole de Paris d’Après-Guerre (1945-1999) » parus aux éditions Michelango Publications, Paris dès 2020, Lise Cormery écrit la biographie de l’artiste de sa galerie depuis 1990 : « Jože CIUHA (1924 Ex Yougoslavie Slovénie 2015), est né en Yougoslavie, avec la guerre qui déchire le pays, son pays devient la Slovénie. Artiste international il vit entre Paris, la Slovénie, la Croatie, les Pays-Bas. Il est considéré comme l'artiste majeur de Slovénie, ses oeuvres sont dans la collection du Musée National de Lubjana et dans d'autres musées mondiaux. Le musée Joze Ciuha sera inauguré à Bled en 1996.

Ciuha utilise plusieurs techniques : le fixé sous verre ou plexiglas, qui ne permet aucune rémission et oblige l'artiste à travailler à l'envers ; l'aquarelle, la peinture sur papier ; la gravure et la mosaïque. Les dimensions peuvent être peuvent être modestes ou monumentales. 

Il expose dans de nombreuses galeries, biennales et musées internationaux et fait partie de maintes collections, on citera notamment et de façon non exhaustive, Musée van Gogh à Amsterdam, Musée Frans Hals à Haarlem, Pays-Bas. Musée Morsboich à Leverkusen, Allemagne. Kunsthalle à Nuremberg, Allemagne. Galerie Tate, Londres, Royaume-Uni. Centre Walker Hill Art Séoul, Corée du Sud. Atteneo San Basso, Venise, Italie. Fondation Harbison Columbia, Caroline du Sud. Musée Kissick Columbia, Caroline du Sud, Art Institute Kalamazoo, Michigan. Il obtient de nombreuses médailles. Chevalier des Arts et des Lettres, Ministère de la Culture France, Membre de l'Académie des Arts russe. Grand prix de la biennale graphique internationale de Séoul. Premier prix Biennale Méditerranée, Alexandrie. Prix Biennale de Cracovie, Pologne, Prix Biennale Gravure de Ljubljana (Slovénie). Médaille d'or pour la promotion artistique par le président de la République d'Autriche. 

Joze a étudié puis le bouddhisme à l’Université de Rangoon, en Birmanie, désormais Mianmar en 1959-1961, ce qui aura une grande influence sur son art spirituel. C’est ainsi qu’il va peindre des « Icones », « La Crucifixion », et la série de « Pieta », dont une peinture signée au milieu droit par Joze Ciuha qui est une oeuvre de l'an 2000. Certaines de ses œuvres sont peintes à l'envers, derrière le plexiglass et non plus derrière le verre, ou fixé sous verre, car le plexiglass permettait à Ciuha de les faire voyager sans les endommager pour ses expositions internationales. Cependant, avec cette technique difficile l'artiste n'a aucun repentir, comme c’est le cas pour l'huile sur toile, sur laquelle on peut modifier à loisir. 

Ce sujet de « La Pieta » s'inscrit globalement dans la période funeste de la guerre de Yougoslavie, il peint une oeuvre sur papier, prémonitoire, « La guerre », en totale rupture avec son oeuvre précédente nommé « La période byzantine », toute en quête d'harmonie. Ce sujet, « La Pieta », sera traité maintes fois dénonçant cet infâme conflit. Mais une fois la Slovénie devenue autonome et libre, les Pietas sombres et meurtries de Ciuha avant et pendant la guerre cèdent la place aux oeuvres de l’an 2000, comme présentée ici, La "Pieta", avec le jaune du soleil, aux couleurs d'espoir et de renaissance à la vie. 

En 1991 et 1992 Ciuha fait partie de la délégation de l’ex Yougoslavie pour les OLYMPIADES DES ARTS de PARIS, lors des évènements internationaux sous l'égide du Président Mitterrand et du Maire de Paris, Jacques Chirac, et du Président du CIO Juan Antonio Samaranch. CIUHA est ainsi sélectionné pour représenter l’ex-Yougoslavie, lors des Olympiades des Arts organisées par la Galerie Lise Cormery, pour le CNOSF, Comité National Olympique et Sportif Français, à l'occasion des Jeux Olympiques de 1992 en France. Cet évènement international faisait suite aux Olympiades des Arts de Séoul où la ville fonde pour cette compétition un Musée de peintures internationales et le SOMA, un Musée de sculptures monumentales en plein air d’artistes invités venus du monde entier pour exposer et représenter l'art du XXe siècle.

Ses Critiques d'art sont Pierre Restany, Patrick-Gilles Persin, Lise Cormery, etc. 

Depuis 1990, il expose à la Galerie Lise Cormery, Paris. Toutes les œuvres présentées ici sont exposées à la Galerie Lise Cormery depuis 1990 et à la FIAC SAGA.

En 2007, le Docteur Lise Cormery publie son portrait dans un de ses essais : « Des Artistes Libres, Bons à rien ou Trésors Vivants ? » Collection art @rt, Université de Paris Cité Diderot, France.

Dans la chaine de Galerie Lise Cormery sur YouTube on peut écouter Joze CIUHA s’entretenir avec Lise Cormery sur son œuvre, sa vision du monde et de l’art. » 

Fin de l’extrait de la biographie de Ciuha par Lise Cormery.

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