Présentation
Marc Émile Léon Couturier est né en 1946 à Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or).
C’est déjà le début d’une histoire. L’histoire d’un « acte de révélation » des choses sur lesquelles il « tombe par hasard » et qu’il donne à voir, sans les modifier, à l’échelle 1. Choses prélevées, encadrées, élevées, redressées, posées sur étagère, photographiées et reproduites à l’identique, juxtaposées, combinées…
Une feuille d’aucuba originelle devient vitrail ; une plaque de placoplâtre après inondation (la « Fuite de Françoise, la voisine du dessus »), un « Redressement » ; « une pochette plastique dans laquelle est resté très longtemps un document qui a fait la mer », un autre « Redressement ».
Une promenade dans Amiens, un regard posé sur la maison de Monsieur Hugues Hairi donne naissance aux Cabochons, « Redressement virtuel » d’éléments d’architecture, parce qu’il montre « l’objet que je ne peux pas arracher mais qui est là »… et ainsi à l’infini.
Ailleurs, il invite à la contemplation ou à d’autres voyages, à ce qui saisit « quand notre acuité nous dépasse. » Les Dessins du troisième jour, tracés à la mine de plomb, dans tous les formats, parfois présentés en installation, évoquent la création dans la Genèse : « C’est toujours l’infini sur terre dans un espace donné. Même s’il s’agit de paysages, ce n’est pas la nature qui est représentée, c’est la création. »
Marc Couturier voit le monde comme un gisement d’images, d’un prélèvement ou d’un dessin en rejoue la musique « qui est restée ». Il montre le petit miracle, la poésie de l'« imprégnation et émanation » du laissé pour compte.
Collections publiques :Centre Pompidou, MNAM, Paris ; Fonds national d'art contemporain, Paris ; Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris ; FRAC Alsace ; FRAC Auvergne ; FRAC Île de France ; FRAC Limousin ; FRAC des Pays de la Loire ; FRAC Picardie ; FRAC Rhône Alpes.
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C’est déjà le début d’une histoire. L’histoire d’un « acte de révélation » des choses sur lesquelles il « tombe par hasard » et qu’il donne à voir, sans les modifier, à l’échelle 1. Choses prélevées, encadrées, élevées, redressées, posées sur étagère, photographiées et reproduites à l’identique, juxtaposées, combinées…
Une feuille d’aucuba originelle devient vitrail ; une plaque de placoplâtre après inondation (la « Fuite de Françoise, la voisine du dessus »), un « Redressement » ; « une pochette plastique dans laquelle est resté très longtemps un document qui a fait la mer », un autre « Redressement ».
Une promenade dans Amiens, un regard posé sur la maison de Monsieur Hugues Hairi donne naissance aux Cabochons, « Redressement virtuel » d’éléments d’architecture, parce qu’il montre « l’objet que je ne peux pas arracher mais qui est là »… et ainsi à l’infini.
Ailleurs, il invite à la contemplation ou à d’autres voyages, à ce qui saisit « quand notre acuité nous dépasse. » Les Dessins du troisième jour, tracés à la mine de plomb, dans tous les formats, parfois présentés en installation, évoquent la création dans la Genèse : « C’est toujours l’infini sur terre dans un espace donné. Même s’il s’agit de paysages, ce n’est pas la nature qui est représentée, c’est la création. »
Marc Couturier voit le monde comme un gisement d’images, d’un prélèvement ou d’un dessin en rejoue la musique « qui est restée ». Il montre le petit miracle, la poésie de l'« imprégnation et émanation » du laissé pour compte.
Collections publiques :Centre Pompidou, MNAM, Paris ; Fonds national d'art contemporain, Paris ; Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris ; FRAC Alsace ; FRAC Auvergne ; FRAC Île de France ; FRAC Limousin ; FRAC des Pays de la Loire ; FRAC Picardie ; FRAC Rhône Alpes.
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Quand est né(e) Marc Couturier ?
L'année de naissance de l'artiste est : 1946