
Celine Lorenzi
France • 1969
Présentation
‘Je n’ai jamais su disserter sur la peinture. En a-t-elle besoin ?
Les mots sont-ils à même d’ajouter une dimension supplémentaire au travail de l’artiste?
Je ne le pense pas. Devant une toile, j’ai souvent préconisé le silence. Un silence quasi-mystique, une communion.Si j’ai accepté de livrer mes impressions sur l’aventure plastique de Céline Lorenzi, c’est uniquement parce que nos univers, bien que différents sur la forme, sont proches l’un de l’autre. Parce que la matière dans laquelle elle se débat est celle-là même que je griffe, caresse, flatte, détruis, reconstruis, où je me perds, me retrouve, m’enferme…et que je finis par dompter. Et c’est l’extase.
Une apothéose éphémère que le doute, avec ses lames de sape, vient remettre en question. Parler de l’œuvre de Céline Lorenzi serait donc une sorte de soliloque, un chuchotis de confidences. Ainsi, cette multitude de scènes oniriques, ces personnages à la fois terriens et célestes, étonnés de leur propre existence, cherchent, indubitablement à fuir une humanité blessée, cannibalisée, chancelante. Et la profusion des couleurs où ils se cachent les relègue à un plan de semi exclusion. Et ces lignes, tantôt pures, amples, profondes, exécutées d’une main sûre, tantôt hésitantes, tremblantes, comme si les nerfs de l’artiste se prolongeaient dans les poils du pinceau, font de la peinture de Céline Lorenzi, toute en sensibilité, un monde où il fait bon promener son âme.’
Mahi Binebine
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Les mots sont-ils à même d’ajouter une dimension supplémentaire au travail de l’artiste?
Je ne le pense pas. Devant une toile, j’ai souvent préconisé le silence. Un silence quasi-mystique, une communion.Si j’ai accepté de livrer mes impressions sur l’aventure plastique de Céline Lorenzi, c’est uniquement parce que nos univers, bien que différents sur la forme, sont proches l’un de l’autre. Parce que la matière dans laquelle elle se débat est celle-là même que je griffe, caresse, flatte, détruis, reconstruis, où je me perds, me retrouve, m’enferme…et que je finis par dompter. Et c’est l’extase.
Une apothéose éphémère que le doute, avec ses lames de sape, vient remettre en question. Parler de l’œuvre de Céline Lorenzi serait donc une sorte de soliloque, un chuchotis de confidences. Ainsi, cette multitude de scènes oniriques, ces personnages à la fois terriens et célestes, étonnés de leur propre existence, cherchent, indubitablement à fuir une humanité blessée, cannibalisée, chancelante. Et la profusion des couleurs où ils se cachent les relègue à un plan de semi exclusion. Et ces lignes, tantôt pures, amples, profondes, exécutées d’une main sûre, tantôt hésitantes, tremblantes, comme si les nerfs de l’artiste se prolongeaient dans les poils du pinceau, font de la peinture de Céline Lorenzi, toute en sensibilité, un monde où il fait bon promener son âme.’
Mahi Binebine
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Qui est l'artiste ?
‘Je n’ai jamais su disserter sur la peinture. En a-t-elle besoin ? Les mots sont-ils à même d’ajouter une dimension supplémentaire au travail de l’artiste?Je ne le pense pas. Devant une toile, j’ai souvent préconisé le silence. Un silence quasi-mystique, une communion.Si j’ai accepté de livrer mes impressions sur l’aventure plastique de Céline Lorenzi, c’est uniquement parce que nos univers, bien que différents sur la forme, sont proches l’un de l’autre. Parce que la matière dans laquelle elle se débat est celle-là même que je griffe, caresse, flatte, détruis, reconstruis, où je me perds, me retrouve, m’enferme…et que je finis par dompter. Et c’est l’extase. Une apothéose éphémère que le doute, avec ses lames de sape, vient remettre en question. Parler de l’œuvre de Céline Lorenzi serait donc une sorte de soliloque, un chuchotis de confidences. Ainsi, cette multitude de scènes oniriques, ces personnages à la fois terriens et célestes, étonnés de leur propre existence, cherchent, indubitablement à fuir une humanité blessée, cannibalisée, chancelante. Et la profusion des couleurs où ils se cachent les relègue à un plan de semi exclusion. Et ces lignes, tantôt pures, amples, profondes, exécutées d’une main sûre, tantôt hésitantes, tremblantes, comme si les nerfs de l’artiste se prolongeaient dans les poils du pinceau, font de la peinture de Céline Lorenzi, toute en sensibilité, un monde où il fait bon promener son âme.’ Mahi Binebine
Quelles sont ses 3 principales œuvres ?
Quel est le mouvement artistique de Celine Lorenzi ?
Les mouvements artistiques sont les suivants: Paysages poétiques
Quand est né(e) Celine Lorenzi ?
L'année de naissance de l'artiste est : 1969