Galerie Wilhelm Blais
Disruptive Element
Du 25 août 2020 au 1 septembre 2020
Théo Drucker est né en 1998 du fruit d’un mariage parisien entre une mère franco-colombienne et un père franco-israélien. Il grandit dans la région bordelaise. Cette union de cultures lui permet d’évoluer dans une atmosphère pédagogique riche, stimulée par des voyages et des rencontres qui ont permis de nourrir son attrait pour la création. C’est cette alliance atypique entre une mannequin haute couture au sens de l’esthétique pointu et un ancien entrepreneur en bâtiment dont le savoir-faire à fait la réputation qui a intrinsèquement provoqué chez Théo ce besoin de créer.
À ses sept ans, on diagnostique à Théo un lymphome de Burkitt, une tumeur maligne qui, grâce à la chimiotherapie et un accompagnement familial sans faille aboutira à une rémission. C’est cette période d’hospitalisation qui lui permettra de commencer à expérimenter le dessin, la peinture et la sculpture plus intensément. Guéri, il s’intéresse en parallèle de ses études scientifiques à la menuiserie, la mécanique et l’électricité. Aussi, la mode se place au cœur de ses recherches, il tient à incarner sa vision du Beau, cela passe par l’assemblage de pièces de créateurs, dans des tenues qu’il se plaît à imaginer intemporelles.
En 2016, c’est à New York que le jeune bachelier pose ses valises, il étudie downtown à la Manhattan Language School. Ce séjour prolongé lui permettra d’évoluer dans une ville cosmopolite et de s’imprégner de son influence majeure en matière d’art contemporain. L’esthétique générale de cette ville restera pour Théo une source d’inspiration continue.
De retour en France il commence à s’exprimer à travers la scénographie notamment grâce à la création des Amplitudes, une association d’événementiel composée de ses amis proches. Son challenge ? Relier les arts en arrivant à proposer des espaces qui forment un lien entre la musique, la danse et le visuel. C’est à travers des lieux et évènements de la métropole bordelaise comme l’iBoat, Darwin Eco-système ou encore la Fête de la Musique que Théo s’offre ses premières confrontations au public.
Mais son désir d’associer sa vision du Beau à la fonction n’est pas parti du design d’espace. En effet c’est le produit qui a toujours été au centre de l’attention du plasticien, se concrétisant notamment par la conception de fixie et moto sur mesure. Puis c’est par le mobilier contemporain qu’il continue à façonner son esthétique géométrique minimaliste.
En 2019 le jeune artiste s’installe au cœur de Bordeaux dans un atelier où il commence à accumuler outils et matériaux divers. Un élément, qui, sans le savoir s’est révélé essentiel le 17 mars 2020, à l’aube du confinement. Dans cette atmosphère particulière Théo va parvenir à délaisser l’aspect fonctionnel de son travail pour se concentrer sur la création purement artistique. La série THE DISRUPTIVE ELEMENT émerge.
Un projet construit autour de l’ANTHROPOCÈNE : L’âge de l’Homme. En effet, le travail de Théo s’articule autour de l’humain et des bouleversements qu’il opère sur le monde qui l’entoure.
Ces compositions sculpturales sont liées par un matériau, qu’il soit sous forme de tube, de tige ou de plaque, qu’il ait été découpé, tordu ou cintré, c’est le laiton qui compose cette série. Alliage de zinc et de cuivre (aujourd’hui reconnu pour ses propriétés antibactériennes) son oxydation évolue du champagne au bronze, naturelle ou accélérée elle forme des patterns abstraits qui participent à l’impression de mouvement.
Composant caractéristique des munitions d’armes à feu, le LAITON est ici le représentant de l’action de l’Homme, autrement dit : l’élément perturbateur.
Disruptive Element
Du 25 août 2020 au 1 septembre 2020
Quand est né(e) Théo Drucker ?