Présentation

Jochen Michaelis est né à Postdam en
1938, il est le petit-fils de Georg Michaelis (1857-1936), ministre-président
de Prusse et, en 1917, Chancelier de l'Empire allemand. Il étudie la peinture à
la KunstAkademie de Kassel, en Allemagne. A Paris, il vient étudier très jeune
aux Beaux-Arts dans l'atelier de Chapelain Midy et pratique aussi l'art de la
lithographie avec Clarin, technique de l'estampe qu'il continue à parfaire au
Pratt Graphis Center de New York.

Michaelis, en fin observateur et
peintre des scènes de vie est un voyageur infatigable, son imagination nourrit
les peintures de ses nombreuses expositions à Paris, New York, Berlin et de son
voyage au Mexique.

A Paris, il commence sa carrière
fulgurante de peintre à seulement 20 ans et ses oeuvres sont bientôt dans
toutes les collections qui comptent. Toute la presse et la Critique d'Art
parisienne salue son talent dès 1958, quelques extraits de ces textes
importants illustrent ici son talent et les éloges que son œuvre suscite.

Pour le critique d'art du journal "ARTS"
"Michaelis fait preuve d'un beau talent. Une mise en page qui utilise
toutes les ressources de l'affiche de Bonnard ou de Lautrec, fait saillir au
premier plan des visages ambigus noyés dans d'immenses espaces terreux, un
estompage de silhouettes mouvantes dispersées dans la grisaille. Michaelis
reste fasciné par l'isolement des êtres dans les foules, par leur
vulnérabilité, leur misérabilisme." Pour "Le Monde"
"
Michaelis réalise à vingt ans de grandes compositions énergiques et
personnelles où l'humour ne perd pas ses droits." Dans "Combat",
journal représentant la gauche française, alors media le plus puissant pour la
critique d'art, avec des plumes prestigieuses comme Albert Camus, Raymond Aron,
André Gide, on consacre à Michaelis en 1958 une demi page de texte "Michaelis,
c'est un rêve parfois amer, parfois caricatural et plein de tendresse. Il y a
un humour glacé mais aussi de la fougue et de la violence.  C'est une peinture de mœurs et de société,
même si le monde est dérisoire." et "Combat" le photographie au
milieu de douzaines de ses peintures jonchées au sol, parmi elles, on y voit "La
Parisienne au faux cils"
peinte à sa manière expressionniste. Pour "Hors-Côte",
"
Michaelis observe l'humanité d'un œil acerbe : le monde où l'on
s'amuse, tristement au cabaret, la fille qui roule sa pauvre bosse à la Porte
Saint Denis, les Belles et les Bêtes férocement inhumaines dans leur goût
effréné de vivre, avec les têtes à gifles des noceurs qui baigne dans une
atmosphère rose d'une tendresse infinie." Presque trente ans plus tard, en
1984, "L'amateur d'art" écrit : "Regarder Paris du
haut des toits et le transmettre dans une interprétation poétique, Michaelis et
ses compositions stylisées sont le reflet de la vie quotidienne. Des passants,
des flâneurs, des enfants habitent ces œuvres dans lesquelles ses couleurs
rejettent l'angoisse." Le critique d'art Gérard Weber écrit que "tout
jeune étudiant aux Beaux-Arts il faisait la plonge au bistrot Moulin Rouge, son
atelier place Saint André des Arts devient un rendez-vous artistique. Les
tableaux de Michaelis, instantané d'émotion poétique, - je les connais depuis
vingt-cinq ans, avec un dessin qui donne forme aux rêves de l'œil." Lise
Cormery dans son livre "L'Art de L'Ecole de Paris d'Après-Guerre"
écrit :  "Il ne fait pas bon être
Allemand en France dans les années 50, Berlin est détruit, les plaies sont
encore vives, pourtant Jochen Michaelis est si authentique, si charmant et si
voué à la peinture qu'il devient l'artiste allemand favori du marché de l'art
de L'Ecole de Paris d'Après-Guerre où il trouve vite sa place et apprécie sa
vie, qu'il nomme "La Bohème" en citant l'Opéra et Charles Aznavour.
Ce bel homme, après avoir été le compagnon d'une Grimaldi s'installe de longues
années à Paris où il observe et peint les scènes de vie de Paris et les
Parisiens, enfants, parents, travailleurs et noceurs dans un univers onirique à
nul autre pareil et les galeries parisiennes exposent son œuvre, heureusement préservée,
grâce à laquelle nous retrouvons ce Paris qui veut chasser ses idées noires,
plein de joie et d'espoir durant les années 50, 60 et 70. Il peint ce Paris,
aujourd'hui disparu, avec ses élégantes qui savaient à peu de frais s'habiller,
ses marchés et ses personnages pittoresques, pris sur le vif dans leur
quotidien, en marche vers leur labeur ou qui se retrouvent au bistro du coin
pour refaire le monde. Mais si son œuvre est poétique et onirique elle n'est
pas sans dénoncer les failles de nos sociétés, ce qui n'a pas échappé aux
critiques d'art d'antan.

Dans son 'PARIS LA NUIT', Michaelis
peint les oiseaux de nuit qui s'éparpillent dans la ville pour mieux jouir des
night-clubs, des théâtres, de la vie nocturne,

Dans son PARIS BLANC qu'affectionnait
dans une veine figurative et architecturale l'Utrillo des années 1910,
Michaelis lui s'intéresse à l'humain, au social, il peint et dépeints deux
mondes qui s'ignorent à l'aube, et son Paris Blanc joue sur la mélancolie de
Paris, avec ses petits matins blafards, ses salles de café embrumées par
l'alcool, le brouillard qui nimbe d'un voile pâle Paris tout au long de la
Seine. Michaelis y observe deux mondes qui se croisent à l'aube, les fêtards ou
"Fêt'Arts" "Les Couche-tard" qui sortent de boîte de nuit et
s'engouffrent dans les bistros tout juste ouverts pour prendre un dernier café
crème ou un dernier verre d'alcool, alors que les ouvriers s'engouffrent dans
les bouches de métro et que les balayeurs invisibles commencent déjà leur
longue journée de labeur. L'innocent, le solitaire "Le Rêveur
éveillé", sans doute Michaelis lui-même observe, en un rêve éveillé le
mouvement de ces deux mondes qui s'ignorent et se partagent le temps de Paris.
Il y a ceux qui s'affairent déjà alors que Paris est tout juste éveillé. Sur
les quais de Seine émergent des Parisiens, mais rentrent-ils pour enfin dormir
ou sont-ils en route pour un travail matinal ? Tout un monde réel et
retranscrit par l'imaginaire de Michaelis est circonscrit dans ce Paris
énigmatique qui s'agite. Certains s'amusent friands de mode qui se démode, on y
retrouve ces messieurs au couvre-chef alors très en vogue, la toque d'astrakan,
ou qui danse le Kazatchok en boite. Tout ce petit monde interlope anime les
cafés. Michaelis n'oublie pas les anonymes, la foule des Parisiens, qui se
saluent puis disparaissent dans la pâleur du jour ou de la nuit. Michaelis nous
questionne aussi avec sa peinture de 1966 "Deux clochards endormis dans
l'espoir lorsque le jour se lève sur la Tour Eiffel", car hier comme
aujourd'hui deux clochards sont endormis dans l'espoir d'un nouveau jour qui se
lève enfin sur notre PARIS BLANC, le somnambule, le funambule, en attente de
l'espérance d'une Renaissance. Hier, de même un clochard se cachait pour dormir
la nuit dans l'église de Saint Germain des Près, peut-être Michaelis dans ses
mauvais jours, assurément le grand maître de la Manière Noire Mario Avati ou
Brancusi, venu à pied de Roumanie.

Dans son PARIS ORANGE, ou PARIS RIT et
PARIS DETRUIT, c'est aussi Le PARIS de l'humble avec "La Pelleteuse et les
géraniums" et Le PARIS de l'arrogant de "Cocktail Party". Paradoxal,
dans ce Paris des Trente Glorieuses, deux mondes s'y affrontent, Le Paris de
L'humble et le Paris de L'arrogant.

Dans le Paris de L'humble de "La
Pelleteuse et les géraniums", La pelleteuse orange des promoteurs fait son
oeuvre comme un parisien tente de survivre dans son Montparnasse en cours de
destruction, dans l'espoir d'épargner ses joyeux géraniums orange, comme un
acte de résistance pacifique, ponctuant de graines de vie le balcon de son
modeste logis.

Le Paris de L'arrogant, dans le même
temps, avec "Cocktail Party" et "Le Maître d'Hôtel", "Danser
en boîte" s'amuse et tout est permis aux étudiants nantis. Paris vibre de
joie de vivre, dans les années 60 et 70, la vie y est encore légère et pas
chère, quelques étudiants, "fils à papa", font de la
"provoque" et jouent aux grands en faisant croire à une Révolution,
même si "68" n'est qu'une Révolution d'enfants gâtés petits bourgeois,
tout leur est permis et ils veulent le pouvoir. C'est ainsi qu'ils le capteront
et plus jamais ne le lâcheront.

Pendant ce temps Michaelis, humble
parmi les humbles, choisit la couleur Orange pour la dominante de ses
peintures, il a sorti l'orange des placards de l'Académie dès 1958 et bientôt
les artistes, les designers, la haute couture, le prêt-à-porter s'emparent de
la couleur orange, qui telle un étendard, devient comme un hymne à l'énergie,
pour croit-on, une vie meilleure.

Les dons d'observateur de Michaelis
nous invitent dans cette époque aujourd'hui oubliée où Paris était en lutte
dans l'effervescence orangée. Des combattants urbains saignaient d'un sang
orangé, se heurtant à la nostalgie et à la défense d'un Vieux Paris quelque peu
délabré. Et Paris Lumière luttait pour la Renaissance de son passé des
Lumières, se heurtant violemment contre ses pourfendeurs, amoureux des univers
bétonnés, en faveur d'un Paris Ville Poussière. Les promoteurs et les bailleurs
sociaux de la Ville de Paris sont les nouveaux maîtres de la ville de Paris et
se la partage, tel un énorme gâteau dont ils vont se repaître, détruisant les
ateliers d'artistes du Montparnasse et les immeubles du passé frappés
d'alignement du Quartier Latin, où l'art fleurissait plus que les billets, où
les artistes à l'œuvre, méconnus, demeurent les oubliés et doivent déménager. La
Défense inhumaine et tentaculaire dresse ses immenses ergots. Pendant ce temps
Michaelis, patiemment en fin observateur peint l'accouchement d'un nouveau
Paris, encore plein d'espoir et de désespoir aussi."

Quelques International solo shows

1958 Galerie de la Maison des
Beaux-Arts Paris 1959 Galerie Glaser-Cordier, Paris 1962 1963 En permanence
Galerie d'art J. Montana 124, rue du faubourg Saint Honoré, Paris 1964 1967
Galerie Jacques Casanova, Palais-Royal, Paris 1971 Galerie Fischbacher, 33, rue
de Seine, Paris 1979 Galerie Raesfeld, Cologne, Allemagne 1979 Galerie Nonson,
133 Wooster Street, Soho, New York 1982 Profile Gallery, 113 James Street, New
York 1984 Galerie Raspail Rive Gauche, 221, blvd Raspail, Paris 1985 Profile
Gallery, 113 Jane Street, New York 1985 1986 Galerie du Marais, 33, rue des
Francs Bourgeois, Paris 1986 Galerie Raspail Rive Gauche, 221, blvd Raspail
Paris 1987 Galerie du Marais, 33, rue des Francs Bourgeois, Paris 1988 Galerie
Tullagasse 2, 7814 Breisach am Rhein, Allemagne 1989 Reece Gallery, 24 West 57
Street, New York 1991 1992 Galerie Lise Cormery Olympiades des Arts 1992
Montserrat Gallery, 584 Broadway, New York 1992 The Emerging Collector Gallery,
62, 2nd Avenue, New York 1992 Galerie Bassler Merzhauserstrasse 76,
Freiburg, Allemagne 1992 Galerie Tullagasse 2, Breisach am Rhein, Allemagne
1993 Montserrat Gallery, 584 Broadway, New York 1993 Galerie Lise Cormery 1993
1994 1995 1997 Galerie Museum Egon Von Kameke, Postdam, Allemagne. Lukacs
Gallery Toronto & De Silgahi Gallery, Burlington, Canada.

PARIS OLYMPIADS Michaelis sera exposé
par la Galerie Lise Cormery en 1991 et 1992, lors des Olympiades des Arts de
Paris, Michaelis faisant partie de la délégation d'Allemagne. En 1991 et 1992,
lors des évènements internationaux sous l'égide du Président Mitterrand et du
Maire de Paris, Jacques Chirac, il est sélectionné pour représenter l'Allemagne
avec ses peintures de "Paris", lors des Olympiades des Arts
organisées par la Galerie Lise Cormery, pour le CNOSF, Comité National
Olympique et Sportif Français, à l'occasion des Jeux Olympiques de 1992 en
France. Cet évènement international faisait suite aux Olympiades des Arts de
Séoul où la ville fonde pour cette compétition un Musée de peintures
internationales et le SOMA, un Musée de sculptures monumentales en plein air,
avec des artistes invités venus du monde entier pour exposer et représenter
l'art du XXe siècle.

Presse Critique
D'Art Internationale

1958 "Arts" 14.10. 1958,
"Le Monde" 17.10.1958, "L'Amateur d'Art" 25.10.1958,
"Le Figaro" 10. 1958, "Combat" 27.10.1958, "Masques et
Visages" Septembre 1958, "L'information" Octobre 1958. 1962
"Echos des Arts" 10. 1962, "Le Hors-Cote" Mars & Avril,
"Combat" Avril. 1963 "Les Arts", "Combat" 8 &
23 mars, "ARTS", "Les Echos", "Pariser Kurier",
"Die Welt", "Carnet des Arts". 1964 "Combat",
"ARTS". 1967 "Santé Publique". 1968 Couverture Cover
"La Légion Violette, Revue de La Légion d'Honneur, des Palmes Académiques
Arts et Lettres". 1979 "Manhattan
East" New York. 1982 1984 "Art Speak" New York. "ART New
York".
1994 "Spiegel", "Der Welt". 1984
"L'amateur d'art" 1986 "L'amateur d'art".

Quelques
Publications

Gerhard Werner Weber, Solange Lemaire,
Gérard Weber, Catherine de Hulewicz, François Pluchart, Cate Miodini, Phyllis
Lee, Palmer Poroner, Elvira Kühn, Claude Lesuer, Claude Dorval, Lise Cormery.


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Toutes les œuvres de Jochen Michaelis
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L'année de naissance de l'artiste est : 1938