Galerie Depardieu
À propos du vendeur

Galerie d’art professionnelle

Nice, France

Vendeur Artsper depuis 2015

Ombres d'hommes

Nice 4 mars 2021 au 17 avril 2021

Présentation
NAJAH ALBUKAI / ALIREZA SHOJAIAN "OMBRES D'HOMMES"
CARTE BLANCHE À MURIEL MAYETTE-HOLTZ ACTUELLE DIRECTRICE DU THÉÂTRE NATIONAL DE NICE, EX DIRECTRICE DE LA VILLA MÉDICIS À ROME.

Ombres d'hommes,
Au bout de la main, d'une plume ou d’un stylo,
Au bout d’un couteau, d'un désir ou d'une souffrance,
Au bout de leur mémoire, de leur voyage et de leur expérience,
Par petits bouts de corps,
Par petits coups de crayons,
Deux artistes dessinent l'homme
Celui qu’ils ont connu, celui qu'ils ont perdu
dans l'ombre du souvenir et du cauchemar, à la lumière de leur attente,
Ils vont chercher dans leur douloureuse histoire la trace de ceux qu'ils ont laissés en arrière.
Ils dessinent sans relâche presque le même sujet toujours,
Un homme, des hommes, l'homme.

L'un Najah Albukai est un artiste rescapé qui a laissé ses compagnons de cellules dans l'enfer des prisons syriennes. A travers son oeuvre, il témoigne sans relâche pour redonner un corps aux numéros de chair humaine oubliés au moyen orient.

Petit à petit, il réussit à offrir un peu de couleur aux corps fusains qui noircissent ses cahiers depuis si longtemps. Il peint pour ne pas pleurer, pour extraire les souvenir de sa mémoire, pour leur rendre un ultime hommage et leur redonner un visage…
Mais c'est sans doute lui qu'il dessine à travers ces corps maigres aux visages torves et suppliants…
Il peint pour dénoncer, pour accuser la violence de cette guerre inhumaine au sang d'une encre noire. Son désarmant sourire ne nous laisse transparaître aucune de ses souffrances ; seuls ses tableaux nous percent le coeur.

L’autre Alireza Shojaian est iranien, il fut chassé pour ses penchants d’amour. Il peint l'homme trop en vrai, trop en détail comme pour nous offrir ce qui ne se dit pas, un tremblement d'en dessous la peau. Sur un support couleur de chair, il scrute chaque pore, chaque poil et le sang fini toujours par affleurer. Le dessin est pur, troublant, d'un réalisme théâtrale, presque gênant.

Ces corps, nus, anguleux, barbus, chevelus, ces corps offerts semblent chaque fois un peu le sien. Lui, l'enfant étranger qui connaît tout du masculin.

Ce qui les unit,
Sans doute un sourire d'enfant rescapé des ténèbres
Un trait sur et perçant
L'obsession de cet homme frère
Deux univers singuliers que la vie a rapprochés par hasard
Ce qui les unit réside au moyen orient dans la lutte d'une liberté opprimée
Ce qui les unit est un voile presque imperceptible dans le regard de leur sujets.
Une ombre sur l'homme.
Muriel Mariette-Holtz Directrice du Théâtre de Nice

Galerie Depardieu - 6 rue du docteur Guidoni - 06000 Nice France
Tél. 0 966 890 274 - www.galerie-depardieu.com - [email protected]

NAJAH ALBUKAI / ALIREZA SHOJAIAN "OMBRES D'HOMMES"
CARTE BLANCHE À MURIEL MAYETTE-HOLTZ

NAJAH ALBUKAI

En noir et blanc, le trait est fin et dur, il emmêle les corps, gribouille les bouilles et mélange ces ombres d’hommes. Ses personnages sortent de la cave, en quête d’une remontée, ils se hissent, s’agglutinent les uns aux autres et l’on hésite entre solidarité et piétinement…
Dans le trait on sent l’effort, la lutte vers un ciel libérateur, L’artiste nous offre les muscles de ces hommes emmurés, une quête de vie, une lutte presque joyeuse… une sorte de boite vivante. Et puis les sons qui sortent des bouches en creux que l’on craint d’entendre, L’artiste nous chante la vie en la faisant crier.
Assiste-t-on à une danse de l’attente, à un renoncement ou au contraire à une résistance sourde et indestructible… Ils sont serrés, collés, indissociables et pourtant ces frères de malheur, perdus dans la poussière du dedans, ne portent pas tous le même visage.
Nous avons là une grande histoire de la fraternité, où les corps se fondent et se confondent aux murs qui les retient.

ALIREZA SHOJAIAN

Le support est en bois et déjà l’oeuvre d’Alireza prend dans la vie pour raconter les corps… C’est l’arbre qui donne la teinte de la peau.
Là aussi le trait est d’une finesse presqu’impudique, il dit tout des détails, des replis, des rides, des pilosités, des expressions, des inquiétudes, des beautés… ces hommes sont tous des personnages profonds, sensibles, offerts et sans défense sous la plume de l’artiste.

Est-ce que l’on rêve à l’amour, dans les rais de lumière qui trahissent une mélancolie presque palpable. Les regards sont tournés vers l’intérieur et le silence que semble imposé, le dessin résonne dans les couleurs vives du décor… Des plantes, de ci de là prennent aussi racines aux pieds des hommes, elles dansent quand le poseur rêve. Ce qui est vertigineux c’est surtout le réalisme imaginaire du dessin, qui nous oblige à cadrer notre regard là ou jamais nous n’aurions oser regarder. Passe alors une ombre
Lire plus
Adresse

    Détails

  • 6, rue du docteur Jacques Guidoni
    06000, Nice
    France
    +33 (0) 966 890 274

Aucune œuvre ne correspond à votre recherche
Aucune œuvre ne correspond à votre recherche

Aucun artiste ne correspond à votre recherche
Aucun artiste ne correspond à votre recherche