MARK HACHEM
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MARK HACHEM

PARIS, France

Vendeur Artsper depuis 2017

Anthony Mirial - Paradis perdu

PARIS 11 avril 2018 au 25 mai 2018

Présentation
La galerie Mark Hachem a le plaisir de vous présenter l'exposition inédite Paradis Perdu, une exposition personnelle d’Anthony Mirial.

Anthony Mirial (1989, Nice) est un photographe-plasticien autodidacte. Il vit et travaille entre Nice et Paris. À l’image d’un peintre 2.0, Mirial se sert du corps comme témoin, mais surtout comme d'une feuille de papier, y couchant ainsi ses craintes, ses désirs et ses idées... Du bout de son objectif, il capture des tableaux classiques dans les musées du monde entier avant de les recomposer sur ses propres photographies; créant ainsi des oeuvres troubles qui vous subjuguent par leur beauté plastique et vous giflent par les thèmes sociétaux et sacrés abordés. Après avoir exposé dans de nombreux salons internationaux (Fotofever. Paris / Scope. Miami / Scope. Basel / Start Saatchi Gallery. Londres...), Mirial présente sa 3e exposition personnelle parisienne.

L’exposition se divise en deux séries articulées autour d’un sujet commun : le voyage. Un voyage en métro qui fait écho à un autre voyage, la mort...

La première série présentée, « Blessures de guerre » (2016) met en scène des personnages oniriques, frappés en plein corps par les attentats du 13 novembre 2015. Qu’ils semblent libérés dans l’éther céleste, ou bien figés dans une pierre criblée de balles, ils témoignent tous d’une ville blessée, portant en leur corps, par transparence, les séquelles physiques d’une guerre idéologique...

« Le spleen de Paris » (2017-2018), seconde série de l’exposition, et présentée en exclusivité, se distingue par son travail sur le réel ; Mirial photographie des inconnus dans le métro parisien, avant de les ramener dans son univers, passant d’une vision du corps (« posé ») à des corps (« volés »)…

Une première pour l’artiste ! De cet abîme d’âmes tristes, vides ou aspirées par la technologie se dégage toute la beauté sensible de cette oeuvre. La composition de tout cela est singulière : des tableaux interchangeables, composés de wagons de métro assemblés, qui, mis bout à bout forment une seule et même oeuvre évolutive de près de 8 mètres !

Dans ces deux séries, modèles et anonymes errent ensemble, entre rêve et réalité ; les âmes perdues, anéanties, l’oeil vide, absorbés par des pensées incertaines. Comme si l’artiste infiltrait de l’intérieur leur solitude, leur détresse; ou plutôt, la nôtre !

Entre les néons crasseux, sous lesquels il a réalisé « Les amoureux du 13 novembre », et le métro parisien, Mirial nous offre une surprenante excursion souterraine d’où il est dur de revenir indemne... Il (ré)expérimente cet ailleurs pour aboutir à une création tremblante, nous dévoilant en même temps qu’un Paris dévitalisé, sa sensation de néant, sa perception du gouffre.

Ce métro, lequel une fois que ses portes se referment, devient un espace réduit, une condamnation au vide, un lieu d’enfermement qui, paradoxalement, ne mène guère très loin, si ce n’est dans une routine infernale. Métro Boulot Dodo.

Mirial réinvente ici son propre univers, à travers un périple étrange, composant un double mouvement, celui du voyage, et celui de l’introspection ; une immersion sociale et sensitive dans un Paris désenchanté. Mais c’est avant tout un mystérieux voyage universel... Mirifique !

En parallèle, Mirial prépare actuellement son premier long métrage ; et ainsi, l’on comprend mieux que ses personnages, qui semblaient autrefois si solidement cristallisés dans le passé se réveillent soudainement, comme rattrapés par une modernité devenue inévitable à laquelle ils devraient désormais se confronter.

« D’une beauté époustouflante, d’une grande sensibilité, pleine d’émotion à fleur de peau et d’entrailles, son oeuvre tient un langage vrai, extraordinairement contemporain, qui nous claque le regard et la pensée convenue, et marque déjà de son empreinte si particulière l’histoire de l’art de notre époque. »

- Simone Dibo-Cohen, Présidente de l'UMAM

« Anthony Mirial est à l’aube de sa vie d’artiste. Il fait preuve d’une grande fécondité artistique. L’originalité de son approche laisse présager une vraie trace sur le fil de l’histoire de la photographie au XXIe siècle. »

- Hubert Konrad, Co-fondateur Art Price
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Adresse

    Détails

  • 28 PLACE DES VOSGES
    75003, PARIS
    France
    0142769493

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