Galerie Dali Paris
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Galerie d’art professionnelle

Paris, France

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La femme visible

Paris 17 avril 2019 au 19 mai 2019

Présentation
Mouvement anticonformiste, le surréalisme se joue des tabous. C’est donc sans complexe qu’il s’émancipe des pudeurs académiques dans ses représentations artistiques du corps de la femme. Objet de désir, la femme érotisée se dévoile nue sous l’objectif de Man Ray ou en mannequins chez de Chirico et Dali, dans une sensualité subversive. Cette idéalisation du corps enferme toutefois la femme dans un rôle de muse muette. Elle est l’incarnation d’une adoration mythifiée, l’inspiratrice docile de stéréotypes machistes.

Sade, redécouvert avec enthousiasme par Man Ray, Max Ernst, Bellmer ou Dali, illustre bien la contradiction des surréalistes entre l'exaltation romantique de la Femme-muse - belle, jeune, innocente et séductrice - mais sachant également nourrir le désir et la créativité, souvent perverse de l’artiste. En somme le mouvement surréaliste (qui à sa création ne comptait en son sein aucune femme) réconcilie amour et érotisme, mais proclame la liberté de la femme exclusivement à travers le désir de l'homme.

Lorsqu’il rencontre Gala en 1929, Salvador Dali n’a des femmes qu’une idée abstraite et infantile. Il se présente d’ailleurs à elle couvert d’excréments de chèvre et les aisselles scarifiées.

Femme libre, brillante, proche de Brassaï, Char ou Crevel, Gala aura sur l’évolution psychologique de Dali, et aussi sur sa pensée et son œuvre, un impact fondamental. Unique modèle du peintre, souvent décrite comme autoritaire, iconoclaste et avant-gardiste, Gala a littéralement façonné le talent de Dali et l’a affranchi d’une vision exclusivement machiste de la femme.

Grand lecteur de Freud, Dali la surnomme Gradiva, allégorie de la femme salvatrice. Gala est celle qui apparaît pour « faire sauter les barrières de mes fantasmes enfantins […] en se mettant à nu devant moi avec ses propres obsessions ». Dès lors, Dali transcende ses angoisses de mort, canalise sa folie en « paranoïa-critique » dont les associations et interprétations délirantes fournissent matière à une œuvre d’une incomparable inventivité.

Elle est la Femme Visible , lui l’Homme Invisible qui n’existe que par sa présence à elle. Il signera de leurs deux noms mêlés « Dali-Gala »

Injustice impossible un seul être est au monde
L’amour choisit l’amour sans changer de visage

Ces vers d’Eluard décrivent cet amour fusionnel, qui le prive de son épouse Gala. A l’origine du désir de l’autre est l’idée de voir en l’Autre une image de soi.

Cette femme visible devient omniprésente voire hypertrophique chez Pat Andrea, qui a accepté l’invitation de Dali Paris. Ce porte drapeau de la Nouvelle Subjectivité propose une peinture figurative troublante et interrogative. C’est à travers deux toiles, et surtout une série de gravures originales sur des images de Max Klinger, que l’artiste néerlandais basé à Paris dialoguera avec les corps enchaînés des séries de Casanova et du Marquis de Sade.

Max Klinger dont les gravures influencèrent, entre autres, Max Ernst, qui fut l’amant de Gala, après Eluard et avant Dali… La boucle est bouclée.

Moi je propose un tableau, après c’est vous qui l’interprétez.

Pat Andrea et Dali présentent de nombreux points de convergence : leurs travaux prennent leur force dans la maîtrise des codes classiques de la Renaissance et placent le spectateur comme voyeur.
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Adresse

    Détails

  • 11 rue Poulbot
    75018, Paris
    France

Sculpture, Hommage à Terpsichore, Salvador Dali

Hommage à Terpsichore

Salvador Dali

Sculpture - 70.5 x 44 x 23 cm Sculpture - 27.8 x 17.3 x 9.1 inch

40 980 €

Salvador Dali

Salvador Dali

Espagne