Clazio

"Enfant, je ne dessinais pas d'animaux, je dessinais des dragons".

Claudio Santoro, en plus d'être un patineur connu, est un artiste. Au cours des derniers mois, Claudio a beaucoup dessiné et créé plusieurs graphismes pour les événements de skate nationaux les plus célèbres, notamment ceux de la Red Bull Skate Week (ces jours à Milan); il a collaboré avec El Santo, la société de planche à roulettes basée à Turin, qui lui a commandé trois planches et laissé sa marque au Basard Store où sont passés entre autres Russ Pope, Mattia Turco et Mark McKee.

Souvent, le patineur, à peine âgé de vingt-quatre ans, parle en images, il me parle de l'urgence de mettre une idée sur papier: "quand le crayon est en feu, pour un dessin auquel vous pensez depuis quelque temps, le dessin vient de lui-même ". Et apparemment, ses dessins "viennent" avec un rythme impressionnant.

Fils d'un "magicien de la magie" de l'électronique de surf, Santoro a eu son premier skate à dix ans et a commencé à monter des vidéos à douze ans. Sa personnalité d'artiste ne parle pas une seule langue; J'ai vu ses vidéos, contrairement à beaucoup de matériel qui circule sur YouTube concernant le skateboard, ses séquences, des documents vidéo apparemment simples de tours réussis, racontent des histoires; ils ont un script, des personnages; un de ces "courts" part du cadre d'un ami guitariste et passe à un autre ami qui, avec un sourire, rend la mouture plus glissante avant que Claudio ne passe au-dessus de tout dans une séquence serrée.