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Andres Serrano
Heaven and Hell, 1984
103 545 €
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L'oeuvre est disponible en retrait en galerie à Long Island City, Etats-Unis
Long Island City, Etats-Unis
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Technique
Dimensions cm | inch
83.8 x 114.3 x 2.5 cm 33 x 45 x 1 inch
Support
Encadrement
Cadre en bois noir
Tirage
Oeuvre numerotée et limitée à 10 exemplaires
1 exemplaire restant
Authentification
Oeuvre vendue avec facture de la galerie
et certificat d’authenticité
Signature
Oeuvre signée
A propos de l'oeuvre
Oeuvre vendue en parfait état
Andres Serrano est connu et reconnu pour son ton acerbe, sa position anticléricale (auteur du « Crucifix » immergé dans l'urine) ou encore par ses clichés sans concession autour de la torture. Né en 1950 à New York, le photographe est d'origine afro-cubaine et hondurienne. Diplômé d'études d'art à la Brooklyn Museum Art school, le jeune homme s'oriente vers la photographie tout en se définissant artiste au sens large du terme.
Il puise son inspiration à travers l'iconoclaste Marcel Duchamp. Théodore Géricault alimente sa création, comme en témoigne, sa série de photographies « The Morgue ». Andres Sarrano hérite d'une fascination macabre sur la mort en zoomant sur les détails de corps de cadavres.
Par ses clichés, il décrypte les problèmes sociaux et sonde les notions liées à la religion et au sexe. Andres Serrano suscite des émois dans la scène politique, à l'extrême droite et dans le monde catholicisme. En l'occurrence, sa photographie « Piss Christ » engendre des réactions violentes et polémiques aux Etats-Unis. Le 17 avril 2011, une de ses œuvres est vandalisée par des parlementaires UMP à la collection Lambert. Quelques années plus tard en 2007, plusieurs de ses œuvres connaissent le même sort dans une galerie d'art suédoise à Lundl par un groupe de mouvements néo-nazis. Ils ne perçoivent pas la réflexion derrière la provocation. Avec un élan d'humanisme, Andres Serrano met en lumière aussi les hommes de l'ombre par ses portraits de sans-abri, qu'il appelle respectueusement « nomade », « résident » ou encore « habitant ». Il présente également celui qu'on ne présente plus : Trump. Un regard décalé et subvertit.
« J'utilise la photographie comme un peintre utilise sa toile » atteste l'artiste.
Andres Serrano signe sa première exposition en 1985, première d'une longue consécration aux quatre coins du monde. Dernièrement, la maison de la photographie de Paris lui consacre une rétrospection, après le Barbican Arts Centre de Londres en 2001, ou la collection Lambert en 2006. Une bourse d'état lui est octroyée par le « National Endowment for the Arts Grants ». De nombreux ouvrages décryptent l'œuvre de l'artiste par d'illustres critiques, à l'instar de Daniel Arasse, « The Morgue », 1993 ou « Andres Serrano, Le sommeil de la surface » sous Actes sud.
Black Bean from Campbell’s Soup I (FS.II.44), 1968
88.9 x 58.4 cm
Edition
25 000 - 50 000 €