Yarps
Bill Gates, 2017
400 €
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L'oeuvre est disponible en retrait en galerie à Paris, France
Paris, France
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Technique
Sculpture : plexiglass, objet trouvé, Etiquettes
Dimensions cm | inch
18 x 13 x 3 cm 7.1 x 5.1 x 1.2 inch
Tirage
Oeuvre Unique
Authentification
Oeuvre vendue avec facture de la galerie
et certificat d’authenticité
Signature
Oeuvre signée à la main
A propos de l'oeuvre
Oeuvre vendue en parfait état
Spray Yarps… derrière ce court palindrome se profile un quadra discret, pochoiriste-portraitiste à ses heures qui a fait de la rue et des squats ses terrains de jeux dès 1985. Il s'adonne à sa pratique dans les méandres des anciennes carrières parisiennes au cours de multiples explorations. Il traîne ses matrices dans Paris intra-muros, égrenant les figures de ses VIP préférés sur les murs. Des peintures de Marilyn Monroe aux silhouettes d'Al Capone ou Brigitte Bardot, il privilégie des personnalités tout à la fois adulées et controversées.
Electron libre dans les milieux punk et underground, Yarps rallie la Zen Copyright - un groupement d'artistes adepte des squats - en 1990. Expulsions après expulsions, le collectif ouvre de nombreux espaces dans Paris, rejoint par des amis pochoiristes (dont Le Bateleur, qui compte parmi les précurseurs de l'art urbain dans les années 1980-90). C'est à cette même époque que s'activent les artistes de rue qu'il admire : Jérome Mesnager, Blek, Speedy Graphito, Kriki (Nukle-Art), Epsylon, Ernest Pignon Ernest, Marie Rouffet, les VLP entre autres.
Yarps va exposer à plusieurs reprises dans ces squats d'artistes des œuvres composées de tous types de matériaux, jusqu'à la dissolution du collectif fin 90. Il collabore étroitement pendant plusieurs années avec le photographe Gérard Lavalette, découpant les matrices des portraits que ce dernier réalise pour lui.
Au fil du temps, ses pochoirs évoluent vers le collage. Il vaporise directement les pages de vieux journaux ou livres sélectionnés en fonction de ses thèmes de prédilection pour les afficher sur murs. Coupant court aux vernissages et mondanités, il préfère oeuvrer dans son appartement parisien qui lui sert d'atelier, ciselant au cutter X-acto les traits de ses héros lorsque le temps le lui permet.
Entre vinyle et stencil, son cœur balance: son art s'attache fortement à diverses influences musicales (le early reggae, le rock'n'roll, Serge Gainsbourg, les bandes-sons de Tarantino et Schifrin), Yarps ayant lui-même écopé de quelques années au Conservatoire…Un brin provocateur, féru d'images choc, il ajoute parfois une pincée d'humour décalé, voire politiquement engagé.