
Rencontre avec Julian Semiao
L'artiste Julian Semiao raconte sa collaboration avec Artsper

L'artiste Julian Semiao devant ses toiles
Julian Semiao est l'un des nos jeunes talents coups de cœur, qui travaille et expose à Paris. C'est donc tout naturellement que nous l'avons choisi pour réaliser une édition exclusive, uniquement en vente sur Artsper. Cet artiste talentueux puise son inspiration dans l'art brut et le néo-expressionnisme. Il admire tout particulièrement la couleur et la fougue artistique de Jean Michel Basquiat, Pablo Picasso, Robert Combas, Keith Haring ou encore Jean Dubuffet. Déjà présentes au sein de nombreuses collections privées, les compositions mystérieuses et graphiques de Julian Semiao sont reconnaissables en un coup d'œil. Découvrez avec Artsper ses passions et ses projets dans notre interview.
1. Ta passion pour l'art date de ton plus jeune âge. D'où vient précisément ton amour pour la peinture ?
J'ai toujours aimé l'art, je dessine, je peins, je crée depuis tout petit. Quand d'autres enfants jouaient au foot, je préférais les crayons, la peinture et les feutres. Cette passion à été entretenue par l'amour que portait ma mère pour l'art et les musées. Je me suis donc tout naturellement tourné vers des études artistiques dans lesquelles j'ai pu commencer à vraiment rentrer dans l'expérience de la peinture.
2. Tu privilégies en général l'acrylique. As-tu déjà expérimenté d'autres médiums ou supports ?
J'ai expérimenté beaucoup de médiums comme la sculpture, la gravure, la photographie, la vidéo, l'installation ou encore même la performance mais je me retrouve toujours dans la peinture, c'est ce qui me caractérise le plus. Je ne peins pas à l'huile car son temps de séchage très long est moins adapté à mon style. Je peins des grands aplats puis je les contoure et l'acrylique est le médium parfait pour ça. Pour ce qui est des supports, j'ai expérimenté le bois et la peinture murale mais la surface de la toile reste la plus adaptée et la plus agréable à travailler.


Foyer (2021) et Dissonance (2021) de Julian Semiao
3. Tes compositions sont souvent mystérieuses, avec des juxtapositions qui font réfléchir comme pour L'Éveil que tu as choisi de proposer en édition limitée pour notre collaboration exclusive. Comment construis-tu cet univers, quelles sont tes inspirations ?
Mes inspirations sont diverses et variées. Je me nourris du monde qui m'entoure, de la société et de ma vie de jeune citadin. Je me laisse bercer par les expositions que je vois, les images auxquelles je suis confronté et les aléas de la ville qui m'exalte, pour faire émerger mes idées. L'idée de juxtaposition n'est pas directement claire et limpide, une composition me vient d'abord en tête, assez floue et pas complètement définie. Je scrute ensuite pendant des heures les banques d'images, des images d'archives, ou les centaines de photographies de soirée d'amis photographes pour créer une composition précise et en dégager petit à petit un sens, qui ne parle sûrement qu'à moi au premier abord, mais que le spectateur va ensuite essayer de cerner et de développer.
4. Si tu pouvais passer une journée avec un.e artiste, qui choisirais-tu et pourquoi ?
J'adorerais passer une journée avec l'artiste anglais Grayson Perry, son univers excentrique, graphique et pluri-disciplinaire me fascine complètement.


Le Gisant (2021) et Genèse (2021) de Julian Semiao
5. Tes œuvres suscitent beaucoup d'intérêt et trouvent leur place dans de plus en plus de collections. Est-ce que tu collectionnes aussi ? Si oui, quels artistes peut-on retrouver sur tes murs ?
J'ai commencé depuis quelques mois à nourrir ma collection d'art, à mon humble échelle. La plupart des œuvres viennent d'artistes émergents de mon entourage ou découverts en expositions. Sur mes murs, on peut retrouver des peintures de l'artiste strasbourgeois Marius Pons de Vincent, ou de l'incroyable artiste parisien Alex Huthwohl. J'ai aussi une œuvre street art du céramiste Pablo Savon, et une installation de l'artiste Sarah Krespin.
6. On adore voir des jeunes artistes comme toi se faire un nom sur le marché digital, que ça soit sur Artsper ou sur les réseaux sociaux. Quels conseils donnerais-tu à un jeune artiste qui veut se faire connaître en ligne ?
Je lui conseillerais, comme pour toute communication sur les réseaux sociaux ou sur des plateformes digitales, de soigner son contenu et de travailler d'arrache-pied pour poster régulièrement des visuels soignés. Le marché digital se définit par un sens avisé de la communication et de la mise en scène de ses œuvres, il faut aider le spectateur à se projeter.
Sélection d'œuvres d'art


La Leçon de Musique, Son de Cloche
René Magritte
Édition - 27.5 x 22 x 0.1 cm Édition - 10.8 x 8.7 x 0 inch
Vendue

Le Retour du Fils Prodigue I
Giorgio de Chirico
Édition - 41.5 x 31 x 0.1 cm Édition - 16.3 x 12.2 x 0 inch
6 700 €

The Blueprint drawings
Keith Haring
Édition - 108 x 134.5 x 6 cm Édition - 42.5 x 53 x 2.4 inch
50 000 €


Dying Minotaur (after Pablo Picasso)
Pablo Picasso
Édition - 45.7 x 32.4 cm Édition - 18 x 12.75 inch
3 426 €

Picasso: A Ticket to Glory
Salvador Dali
Édition - 67.5 x 51.5 x 0.1 cm Édition - 26.6 x 20.3 x 0 inch
Vendue



Pierrot avec Parapluie (Man with Umbrella)
Marc Chagall
Édition - 35.6 x 29.2 cm Édition - 14 x 11.5 inch
Vendue


Les jambes en fanfare
Robert Combas
Édition - 64.5 x 48.5 x 0.2 cm Édition - 25.4 x 19.1 x 0.1 inch
1 200 €


