Présentation

Beatrix von Conta est née en 1949 à Kaiserslautern, en Allemagne. Elle a fait des études de littérature avant de s'installer à Aix-en-Provence pour la réalisation d'un projet photographique. Aujourd'hui, elle vit et travaille à Toulon. En 1976 Jean Dieuzaide lui offre sa première grande exposition personnelle à la galerie du Château d’eau à Toulouse.

Après plusieurs années consacrées au reportage d’investigation, aboutissant en 1980 à une exposition au Musée Nicéphore Niépce et en 1982 à la publication du livre "Un enfant ne tombe pas du ciel" chez Dumont à Cologne, elle commence à colorier ses images avec des albumines. Le paysage devient alors son sujet principal.

Son travail photographique est depuis traversé et nourri par la question de l’évolution du paysage et de sa mutation plus ou moins violente, qu’il s’agisse des lieux dévastés par des catastrophes naturelles, comme le massif de la Sainte-Victoire brulé lors de l’incendie de 1989, abordé dans Sainte-Victoire (1988-1994) et publié en 1999 par Images en Manœuvres Éditions à Marseille, par les ravages de la guerre 14-18 "Vois-là" (1992/1993) également au cœur de "Reconnaissances" (1989/1990), montré aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles en 1992, lui permettant d’entrer à la galerie Le Réverbère la même année ou par le chamboulement insensé qu’engendrent les chantiers gigantesques comme ceux de la construction du "Grand Littoral" à Marseille, "Indélébile" (1996), ou du "Grimaldi Forum" à Monaco, "En Fer" (1998/1999).

Dans “coupures/reprises” (2007) réalisé à Beauvais dans le cadre d'une résidence initiée par l'association Diaphane, exposé lors des Photaumnales en Septembre 2007 et édité sous le même titre aux éditions Créaphis avec un texte de Jean-Pierre Nouhaud, elle scrute le tissu urbain d’une ville dont le centre a été détruit à 80% par les bombardements allemands de 1940. La question de la mémoire du paysage sous-tend les trois années consacrées à l’Observatoire photographique des paysages de Vanoise (2006-2008), commande du Parc Nationale de la Vanoise et premier observatoire photographique en altitude en France, exposé à l'Espace Malraux à Chambéry en 2009. “Tel Quel”, exposé au salon Paris-Photo en 2002, 2003 et 2004 est une suite d’images de rencontres paysagères, commencée en 1999 et qui se construit librement au fil des années et des déplacements.
Une résidence de création (programme “Écritures de lumière”) au lycée professionnel Clément Ader de Samatan en 2009, aboutit en avril 2010 à l’exposition de “Surfaces de contact” à Samatan, dans le cadre de la manifestation Cheminement (Centre Photographique de Lectoure). La même année, son travail sur Timisoara, “Destinations Europe”, sera montré à l’aéroport Beauvais-Tillé dans le cadre des Photaumnales de Beauvais et ensuite dans le cadre du OFF des RIP Arles.

Lors d’une mission que lui confie le Grand Lyon en 2010, elle réalise “Les infiltrés”, travail sur la présence végétale dans l’espace urbain. En 2010-2011, invitée en résidence de création à lux – Scène Nationale de Valence (Programme Écritures de lumière), elle crée AQUA, exposée à lux en 2011. La même année, la galerie Le Réverbère montre “Timisoara, entre gris et vert” dans l’exposition Photographies en résidence. Invitée aux Rencontres Internationales de la Photographie en Gaspésie/Québec, elle commence une résidence qui s’est poursuivie en 2012 et dont le travail “Le Grand Écart” sera exposé à Paspébiac en Gaspésie en 2013.

En 2012, sous le titre Le Goût de la Nature, elle installe à l’Espace Croix-Baragnon à Toulouse des fragments multiples de son travail et dans Traversées paysagères à l’Espace Malraux à Chambéry une mini rétrospective retrace dix ans de photographies. Deux résidences de création continuent à creuser la problématique de l’eau, Au bord des eaux mêlées dans le cadre de lux– Scène Nationale de Valence /Valdac, exposée à la galerie du Théâtre à Privas en mars 2013 et Dérive des Rives, résidence photographique itinérante sur le Rhône, dans le cadre du “Programme Opérationnel Compétitivité Régionale Rhône-Alpes”.

Elle suit ces temps-ci la fin de la construction du barrage sur le fleuve Rizzanese en Corse et continue d’explorer l’univers des barrages en France dans son travail "L'eau barrée", commencé il y a dix ans, pour lequel elle a reçu en 2011 une Bourse d’Aide individuelle à la création / DRAC Rhône-Alpes. Elle a également été finaliste du prix "Talents Contemporains - Talents d’Or" de la Fondation Schneider pour le même travail.

Les œuvres de Beatrix von Conta ont été acquises par les collections publiques, Fonds National d'Art Contemporain, artothèques, musées, ainsi que par les collectionneurs, en France et à l'étranger.
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Quand est né(e) Beatrix von Conta ?

L'année de naissance de l'artiste est : 1949