

GALERIE LISE CORMERY
PARIS - France
SuivreL'art de l'estampe
PARIS 14 février 2022 au 12 juillet 2022
Les différentes biographies écrites par la galerie sur ARTSPER permettent de situer la recherche spécifique de chaque artiste, qu'il soit lettriste comme SCAPAGNA, abstrait comme MOON SHIN, géométrique, ou figuratif, mystique, folklorique ou historique, etc.
« L’art de l’Estampe
L’estampe est un terme général pour désigner le résultat d’une impression permettant le report d’un graphisme sur un support souple, en général le papier, en plusieurs exemplaires, d’où la notion d’œuvre originale et multiple apparemment contradictoire.
L’estampe originale est ainsi datée, numérotée et signée. Plus le nombre d’exemplaires est limité plus la qualité de l’œuvre est respectée.
Lithographie. On utilise une pierre calcaire, matrice (plaque) à plat, au grain fin, préalablement mouillée et sur laquelle on dessine à l’encre grasse en acidulant le reste de la pierre pour le rendre hydrophile, l’impression de l’encre ne se dépose que sur les parties grasses, on joue sur la répulsion entre l’huile et l’eau. Ce procédé est à l’origine de la technique simplifiée de l’offset.
Sérigraphie. Dérivée du pochoir, elle permet de reproduire un dessin ou une peinture au moyen d'un tissu spécial (soie, nylon) tendu dans un cadre. Une partie du tissu est obturée par un vernis sauf sur les surfaces correspondant au dessin à imprimer. La matrice (plaque) est à plat.
Taille d’épargne. Lorsque les surfaces imprimantes ont en saillie, il s’agit de « taille d’épargne » puisque ces surfaces sont épargnées et l’on creuse les parties de la plaque situés autour. On utilise essentiellement le bois mais aussi le linoléum et le plastique. Gravure avec matrice (plaque) en relief.
Bois de fil. Si la plaque de bois est coupée dans le sens des fibres et du tronc de l’arbre, il s’agit du « bois de fil », c’est sous cette forme que la gravure est née en Chine au IXe siècle et a gagné l’Occident au XVe siècle, on l’appelait alors xylographie. Ce procédé serait à l’origine de la typographe. Gravure avec matrice (plaque) en relief.
Bois de bout. Si la plaque de bois est coupée perpendiculairement au tronc de l’arbre, il s’agit de « bois de bout ». En taille d’épargne, le graveur est un créateur de blanc. Gravure avec matrice « plaque » en relief.
Taille douce. En taille douce, le graveur est un créateur de noir. Lorsque les surfaces imprimantes sont en creux, il s’agit de « taille douce », à l’inverse de la taille d’épargne, on creuse les surfaces imprimantes ; à l’impression, pour aller chercher l’encre au fond des sillons formés, on doit utiliser une forte pression qui laisse une trace sous forme d’une cuvette caractéristique. Ce procédé est à l’origine de l’héliogravure. Gravure avec matrice (plaque en relief).
Le burin. On utilise cet outil, qui est une lame métallique enfoncée dans un manche de bois et de l’autre côté, taillée en biseau et très affûtée, en le poussant d’une main pour creuser un sillon, l’autre main tourne la plaque de métal placée sur un coussin mobile. On obtient un trait net et puissant.
La pointe sèche. On utilise une pointe en acier aiguisée, à section parfaitement conique, on tient l’outil perpendiculairement à la plaque qui est fixe et on grave un trait en tous sens ; on crée des barbes en saillie par rapport à la plaque et le trait présente des irrégularités. A l’impression, les barbes retiennent l’encre et forment un halo le long du trait. On obtient des noirs violents et des parties claires nuancées. La pointe sèche donne un aspect d’aquarelle ou de fusain.
La manière noire ou mezzotint. Le grand Maître était Mario AVATI, qui de son vivant avait plusieurs volumes de son Catalogues raisonné répertoriant son Opus important, exposé à la Galerie Lise Cormery et à la FIAC. On utilise préalablement un berceau qui est une lame métallique arciforme avec des aspérités sur son biseau que l’on balance longuement sur la plaque pour obtenir un grainage fin et régulier. Mario AVATI me confiait qu’en dépit de sa grande expérience et de son œuvre importante il lui fallait travailler quarante heures afin d’obtenir un noir profond. A l’impression, on obtient ainsi un noir intense. Puis, avec un brunissoir ou pointe mousse, on écrase les grains de la plaque pour obtenir des gris et avec un grattoir on supprime ces grains pour obtenir des blancs. Il existe une inversion des valeurs, car après avoir créé du noir, le graveur crée du blanc.
L’eau-forte. Sur la plaque, recouverte d’un vernis, on grave à la pointe d’acier dans la couche de vernis, pour découvrir le métal qui est mordu lorsque la plaque est plongée dans l’acide. Le trait obtenu est régulier et dépend de l’épaisseur du sillon et de la durée de la morsure. L’eau-forte donne un aspect de crayon dur ou de dessin à la plume.
L’aquatinte. Une poussière de résine est projetée sur la plaque et l’acide ne creuse qu’entre les particules. Les nuances de gris sont obtenues en jouant sur la finesse des grains et sur la durée de la morsure. Ce n’est plus un trait qui est obtenu mais un aplat, (surface). Cet aplat est irrégulier.
Le vernis mou. On dessine sur un papier rugueux placé sur une plaque recouverte d’un vernis au suif, celui-ci est enlevé aux points de contact, on obtient alors un aspect de dessin au crayon ou mine de plomb.
La gravure au sucre. On dessine sur la plaque avec un mélange d’encre de Chine et de sucre que l’on recouvre d’un vernis. Plongé dans l’eau, le sucre fond et le métal est découvert.
Les techniques mixtes. Juxtaposition sur une même estampe de plusieurs techniques décrites ci-dessus, notamment en taille douce.
Technique de Hayter. S’apparente à l’eau forte et à l’aquatinte. On utilise des encres de viscosité différente pour faire des estampes en couleurs avec une seule plaque. On aboutit pratiquement à des monotypes si l’artiste prend le soin de ne pas en faire plusieurs.
Technique de Goetz. Pour des peintres, gravure au carborundum, un métal très dur, en poudre, projeté en saillie sur le support imprimant, s’apparentant à une taille d’épargne à faible relief mais aussi à l’aquatinte, certains grains donnant des aplats non granulés.
Linogravure. Gravure sur un linoleum à base d'huile de lin qui contient de la poudre de liège, de la gomme et de la résine, le tout comprimé sur une toile de jute constitue une plaque de quelques millimètres d'épaisseur. Il est facile à graver dans toutes les directions, contrairement au bois.
La digigraphie, estampe digitale et « La giclée »
Cette technique de la fin du XXème siècle avec une imprimante IRIS pourrait révolutionner l’art de l’estampe. A partir d’un ordinateur on digitalise l’œuvre en un fichier informatique puis sur une matrice, qui sera impérativement une imprimante avec une très haute définition et non pas une imprimante de bureau.
Le musicien britannique Graham Nash né en 1942, connu pour son célèbre groupe de folk and rock, Crosby, Stills & Nash, est à l’origine de l’expérimentation de la gravure de la « giclée ». Photographe d’art, à la recherche d’une impression parfaite il crée les Editions Nash qui utilisent les techniques les plus avancées dès la fin des années 80 en utilisant une imprimante digitale IRIS avec quatre buses de pulvérisation pour faire « gicler » l’encre uniquement sur du papier Arches de très grande qualité fabriqué en France. Ses éditions Nash sont aussi les pionnières de l’impression d’art sur imprimante de très haute définition IRIS grand format.
Comme dans toute technique d’estampe de qualité, l’artiste et, si tel est le cas, son imprimeur s’engagent à détruire le fichier (la matrice) après la création de l’impression, à la contrôler, la signer et la numéroter avec de très petites éditions. Des artistes des Editions Nash utiliseront cette technique dès la fin du XXe siècle, et désormais très connue.
Les « IRIS prints » sont désormais dans les collections permanentes du MET, MOMA et de la Corcoran Gallery Washington, DC. Pour Jeff Rosenheim, Conservateur du département de la photographie au Metropolitan, « L’IRIS Print est la Cadillac de l’impression digitale ».
« L’Agend’art, Le Guide de l’art contemporain », Lise Cormery, Editions A & C, Paris, 1989, 1990, 1991.
« L’Art de l’Ecole de Paris d’Après-Guerre », Lise Cormery, 2021
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6, rue de Lanneau
75005, PARIS
Galerie Lise CORMERY GROUPE ART ET COMMUNICATION
France
0681779362
Détails




1963 "Wiener Aktionismus" L'orée de la forêt, The edge of the forest
Adolf Frohner
Édition - 75 x 53.5 cm
750 € 375 €








SOCRATES drinking poison SOCRATE boit le boisson
A. Brandi Isca
Édition - 33 x 45 x 0.3 cm
595 € 298 €

Femme Disciple de Socrate 1970 Woman Socrates Disciple
A. Brandi Isca
Édition - 28 x 38 x 0.3 cm
495 € 248 €




















Heinrich HEINE, Im Wundershonen, Il Romanzero 1974
Joseph Salamon
Édition - 44.5 x 32 x 0.3 cm
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Luminescence Gravure et Gaufrage 1987 Poésie Poetry
Blaise Simon Balazs
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Mélancolie Melancoly Souvenirs de Slovenia Memories
Blaise Simon Balazs
Édition - 30 x 39.5 x 0.5 cm
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1989 Bonnet phrygien The revolutionary hat 1789 1989
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Édition - 28 x 25.5 x 0.3 cm
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1988 Centenaire Roland Garros BLEUE Roland Garros Centenary BLUE
Blaise Simon Balazs
Édition - 22 x 15 x 0.3 cm
490 €





Maurice Breschand
France

José San Martin
Espagne

Claudio Mariani
Italie

Alfred Bruns
Allemagne

Dhali Al-Mamoon
Bangladesh

Devorah Boxer
Etats-Unis

Marko Krsmanovic
Serbie

Zanoarisoa Rajaona
Madagascar

Nourredine Fathy
Maroc

Utagawa Kunisada Toyokuni III
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Wolfgang Seuther
Autriche

Katsunori Hamanishi
Japon

Bernard Di Sciullo
France

Liu Yang Jer
Taïwan

Li Ja-gyong
Corée du sud

Blaise Simon Balazs
Hongrie

Garry Faïf
Russie

Song Jiha
Corée du sud

Joe Feddersen
Etats-Unis

Jeanine Belinska
Bulgarie

Leila Kirchen
Allemagne

Georges Ball
Etats-Unis

Gillian Codung
Etats-Unis

John DOWDRIDGE
Albanie

Geeta Dass
Inde

Juliana Zevallos Tazza
Pérou

Popi Zoidi
Grèce

Cui ZHENG ZHI
Corée du sud

A. Brandi Isca
Etats-Unis

Biserka Gall
Croatie

Joseph Salamon
Danemark

H. Gembs
Allemagne

Joung Soo KIM
Corée du sud

Moon Shin
Corée du sud

Tetsuo Araki
Japon

Adolf Frohner
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Jean Lodge
Etats-Unis

Jean Cuillerat
France

Marko Zoric
France

Joze Ciuha
Slovénie

Raymond Veysset
France

Arthur Aeschbacher
Suisse

Jean Marzelle
France

Mario Avati
Monaco

Victor Spahn
France

Jules Pascin
Italie

Alexis Gorodine
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César Baldaccini
France
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Du 4 mars 2021 au 30 juillet 2022

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Eugène DRUET (1867-1916) Photo d'Art
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